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Channel: Aquarelliste et peintre voyageur
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STAGES AQUARELLE ET CARNETS DE VOYAGES ALAIN MARC 2014

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Cette année, j'ai voulu que la présentation de mon programme de stages aquarelle et carnets de voyages 2014, soit déjà un voyage en elle-même. Mieux que tout autre discours, j'espère qu'elle vous emmènera dans une parenthèse d'évasion et de ravissement qui vous fera oublier quelques instants votre quotidien, même si vous ne rejoignez pas l'une de mes sessions.

Mais si le coeur vous en dit, voyager en réalisant croquis et aquarelles des plus beaux paysages, de rencontres hors du commun, des meilleurs moments de son parcours, est l'un des plus grands bonheurs que je puisse partager avec vous.

C'est à l'apprentissage et au perfectionnement in situe de ce privilège que je vous invite à travers mes stages, où vous allez pouvoir à votre tour découvrir ou approfondir tous les secrets, qui changeront votre regard sur le monde.   

Pour les renseignements détaillés (fiches techniques, prix, conditions, places disponibles, etc.), écrivez à Alain MARC en cliquant ICI


C'est d'ailleurs dans un voyage singulier que je vous emmène à travers cette vidéo, pour vous présenter ce programme de stages. Pourtant, je n'ai pas été très loin pour voir les choses différemment : comme quoi, il suffit simplement de s'en donner les moyens, pour mieux saisir la beauté des êtres et des choses, et les traduire avec originalité et caractère !

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   Ambiances et paysages de neige

du 2 au 8 mars 2014

(un clic sur l'aquarelle ouvre une fenêtre annexe se rapportant à un article consacré à ce stage)  

Théverot & Brévine mars 2013

AQUARELLE appliquée aux carnets de voyages : Voici l'un des plus intéressants thèmes abordé en 2014, comment traiter paysages et ambiances de neige en atelier et sur le motif, au coeur du plus beau domaine de ski nordique de l'Hexagone en Jura Oriental, pays où l'hiver a fait de toute une région l'histoire d'une légende : elle devient féérique lorsque forêts de sapins, maisons de montagne et clochers à bulbe sont habillés de blanc ... Réservez votre stage 2014 dès à présent, il reste encore 2 ou 3 places dans ce stage !

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    Carnet de voyage découverte "PISTES DU GRAND SUD" 

MAROC du 23 au 30 avril 2014

(un clic sur l'aquarelle ouvre une fenêtre annexe se rapportant à un article consacré à ce stage)

maroc

CARNET DE VOYAGE : Stage  "niveau 2 et 3" des stages carnets de voyages A. MARC.

Superbe circuit en 4x4 au départ de Marrakech jusqu'aux immensités de l'erg Lihoudi bien au sud de Zagora, pour les amoureux d'un Maroc hors des sentiers battus, magnifique stage en pays berbère pour découvrir les émotions des grands peintres voyageurs, et ramener un carnet marqué de l’empreinte d’un univers époustouflant, composé de rencontres, de découvertes et de paysages superbes, une mémoire peuplée d’images multicolores, de parfums innombrables, de sonorités inoubliables...

Accompagnants (es) acceptés (es) réservez vite, il reste encore 2 ou 3 places dans ce stage !   

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  Lumières de Provence

du 4 au 10 mai 2014

(un clic sur l'aquarelle ouvre une fenêtre annexe se rapportant à un article consacré à ce stage)  Carte2111

AQUARELLE appliquée aux carnets de voyages : depuis un ancien domaine provençal situé près de Salon vous serez accueilli (e) pour ce stage au coeur de la Provence éternelle d'où vous rayonnerez d’Alpilles en Lubéron, vers quelques-unes des plus belles sources d'inspiration des grands maîtres de la lumière méditerranéenne.

Vous cheminerez sur leurs traces, et en retrouvant leurs thèmes préférés, ramènerez de cette semaine  des  aquarelles et pages de carnet aux couleurs des fleurs de la garrigue  au printemps.  

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  Stage carnet de voyage aquarelle

"TRÉSORS ANDINS et AMAZONIE"

PÉROU du 30 mai au 14 juin 2014 

Pérou 1

 Carnet de voyage au Pérou :  accompagnants (es) acceptés (es) , peu de places disponibles dans ce stage, conditions "niveau 3" des stages carnets de voyages A. MARC indispensable (autonomie en aquarelle et croquis rapide nécessaire, expérience préalable des carnets de voyages souhaitée), ce voyage s'inscrit dans le cycle des carnets de voyages lointains A. MARC, ce sera l'un des plus beaux stages de l'année, et après le succès de ceux d'Asie et d'Afrique, le premier en Amérique du Sud ! 

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MARINES ET PAYSAGE BRETON

du 30 juin au 4 juillet 2014

 (un clic sur l'aquarelle ouvre une fenêtre annexe se rapportant à un article consacré à ce stage)  

Ploumanach, le moulin à maréee - 3AQUARELLE appliquée au CARNET DE VOYAGE : Comment réussir vos motifs portuaires, bords de mer, bateaux, rivages, reflets, eau, vagues, rochers dans l’un des plus beaux paysages bretons...

Une session qui vous permettra de réaliser quelques-uns des plus passionnants sujets de bords de mer, stage à la thématique incontournable, faisant partie des «grands classiques» de l’aquarelle et des carnets de voyages dans l’Hexagone .

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  Stage "Donnez du punch à vos croquis et aquarelles pour vos carnet de voyage"

Jura Oriental du 27 Juillet au 2 août 2014

(un clic sur l'aquarelle ouvre une fenêtre annexe se rapportant à un article consacré à ce stage)  

Carte2030

Pratique de l'aquarelle dynamique en CARNET DE VOYAGE :

-  Comment concevoir un carnet de voyage unique, original et singulier, en privilégiant dessins et aquarelles à la réalisation rapide et efficace, en atelier et extérieur, avec révision des bases de l'aquarelle appliquées au carnet de voyage, adaptation au carnet du croquis sur le motif (personnages, animaux, etc.), et apprentissage de l'expression rapide, qui apportent d'immenses joies.

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Aquarelle en Jura Oriental

du 20 au 26 Juillet  et du

3 au 9 août 2014
(un clic sur l'aquarelle ouvre une fenêtre annexe se rapportant à un article consacré à ce stage)  

Carte3184

AQUARELLE "classique" appliquée au CARNET DE VOYAGE : deux sessions, pour ce stage pittoresque, motivant et efficace, où le lieu d'accueil reste l'un des endroits privilégiés parmi tous les lieux de séjours, car très agréable et pratique, pour profiter, quelle que soit la météo (en atelier et sur le motif), d'un apprentissage et d'un perfectionnement en douceur loin des foules estivales, dans les bucoliques et verdoyants paysages du Jura Oriental . 

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  Projets 2015 : Plusieurs stages spécifiques aux carnets de voyages où nous irons à la rencontre de peuples authentiques, et de lieux hors du commun sont en préparation pour 2015.

Les dates, destinations définitives, tarifs de voyages sont en cours d’étude, en redemander les détails ultérieurement, inscription possible par liste prioritaire de demande d'informations comme ce fut le cas du voyage au Rajasthan 2013 ou de celui du Pérou 2014.


Une bonne idée de cadeau de Noël, pour les voyageurs !

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Amis voyageurs, vous êtes à la recherchez d'idées cadeau pour votre entourage et vous êtes en panne d'inspiration ?
Vos proches ou votre famille est mordue de voyage, voilà quelques idées qui pourraient bien leur plaire !
Plaisir d'offrir, joie de recevoir, suivez le guide avec ces idées spécifiques et destinées aux amoureux du voyage…

Les accessoires pour le voyage :
Il existe de nombreuses idées autour du voyage en termes d'équipement et selon le style de chacun. De la tente en passant par le duvet, les petites lampes frontales ou encore un joli couteau multifonctions, voilà pour les randonneurs.
Pour les voyageurs en avion, pensez à la balance de voyage de poche, un cadeau aussi bien utile que simple d’utilisation pour éviter les mauvaises surprises à l'enregistrement des bagages. Pour le vol vous pourrez aussi penser au coussin de tête et aux bas de contentions, idéal l’un ou (et) l’autre, pour bien dormir en voyage.

La barque portugaise

J’ai dessiné cette barque au sud du Portugal il y a plus de 20 ans, sur un carnet à la couverture de cuir duquel je ne me séparais jamais depuis qu’on me l’avait offert !
J’aime toujours l’ouvrir et en caresser la couverture. Je loue d’ailleurs cette bonne idée du cadeau d’un carnet solide, beau, que je prenais plaisir à tenir dans mes mains, et qui, de surcroît, résistait si bien aux embruns de l’océan et grains de sable…

Un carnet de voyage pour immortaliser ses souvenirs :

Idéal pour garder à jamais ses souvenirs de voyages, ses rencontres et ses anecdotes. Facile à glisser dans son sac à dos, dans sa valise ou dans sa poche, vous y consignerez chaque jour vos meilleurs souvenirs et les illustrerez par de jolis dessins ou par la présence de collages de petits souvenirs glanés tout au long de la route. Protégé par sa belle couverte en cuir véritable un carnet de voyage artisanal est un objet précieux, qui sent bon le cuir et que l'on garde pour toujours.
Carnet 1Voici (exactement dans l’esprit de mon carnet du Portugal), l’un des très beaux modèles du « Carnet du Voyageur » (pour moi la « Rolls-Royce »  des carnets de voyages), le spécialiste du vrai carnet de voyage fait main, en cuir, à faire et à imaginer soi même, car en carnet de voyage, pourvu que son aspect et son papier soient beaux, tout, à l’intérieur, est toujours à découvrir et à inventer…

Un guide pour le voyage

La bible du voyageur, le guide de voyage est une source d'information pratique, très utile pour tous les voyageurs.
La tablette ne l'a pas encore remplacé car la connexion Internet n'est pas toujours à tous les coins de rues, mais le guide de voyage, lui, est la pour vous aider, vous guider… Pratique à consulter partout, il est remis à jour régulièrement, et vous permet de vous aider de l’expérience des autres pour trouver des astuces de voyages, de dénicher des bons plans, des combines pour voyager pratique.

En attendant de retrouver le Bonheur.

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Étrange impression de savoir que vous êtes des centaines à vous demander ce que je peux bien devenir, quand vous n’avez de la sorte aucune de mes nouvelles grâce à ce journal en ligne…
Surtout si vous attendez la suite d’une belle aventure commencée ensemble par article et vidéo interposés, comme c’est le cas avec mon dernier post où nous avions perdu le Bonheur.
Alors, que je vous dise : tellement de choses se sont précipitées en si peu de temps (jusqu’à en dénaturer l’écoulement), que je ne pouvais vous donner de nouvelles plus tôt, les semaines écoulées étant devenues de trop courts instants, comme si les horloges du monde s’étaient emballées dans une vertigineuse accélération !
D’abord, il y a eu ces moments de magie, partagés avec le groupe du stage carnet de voyage en 4 x 4 dans le Pays du Soleil Couchant marocain : huit jours exceptionnels d’un stage tout aussi rare et enthousiasmant, en parcourant des centaines de kilomètres sur des pistes de rêve hors du commun, où nous n’avons vu touriste qui vive sur notre chemin.

AtlasBlue revueJ’avais déjà écrit un article de plusieurs pages illustrées de mes aquarelles pour la revue de bord de la compagnie «Atlas Blue» concernant cet extraordinaire circuit il y a quelques années, circuit que je nomme «La piste de lumière rose». Repris dans la revue sous le titre «D’un Atlas à l’autre», le parcours adapté cette année à notre dernier stage carnet de voyage en empruntait les plus beaux tronçons, élargis à de nouveaux itinéraires tout aussi superbes et totalement en dehors des trajets touristiques habituels.

Ce séjour d’aventure picturale, enthousiasmant et convivial, commencé sous le chaud soleil de l’Anti-Atlas, s’est poursuivi pour plusieurs d’entre-nous par un prolongement tout aussi estival (mais qui nous ramenait à la bruyante réalité des poncifs de masse) dans Marrakech la rouge, où nous avons tout de suite retrouvé nos lieux de prédilection et nos connaissances locales préférées tout en fuyant les endroits trop à la mode, …heureusement qu’il reste encore quelques quartiers authentiques dans cette ville en pleine mutation.
Inutile de dire qu’en rentrant, retrouver la froidure et la pluie fut pour chacune, chacun, un sacré retour à un quotidien plus ou moins incontournable ou bien apprécié !
Voici un extrait du film (réalisé pour les participants au stage) tourné pendant le voyage, qui vous donnera une idée de l’intensité et de l’attrait des journées vécues sous le chaud soleil du Maroc : superbes aquarelles, paysages grandioses, convivialité et découvertes permanentes…
Je reviendrai dans de futurs articles sur les meilleurs moments de ce périple, qui fut un carnet de voyage si beau que vous aurez le moment venu grand plaisir à le partager avec moi.
Ensuite, un évènement unique (puisqu’il ne se reproduira jamais plus),  qui m’a également bien monopolisé, qui a démarré pour plusieurs mois, et dont le temps fort a eu lieu tous ces jours-ci lors d’un congrès
d’exception participant à l’histoire de notre monde
Congrès cinquantenaire spéléo Millau 2013-2contemporain : j’y étais, j’y présentais sur mon stand ma peinture et le dernier de mes carnets (- plus qu’un carnet d’ailleurs - que vous allez très bientôt pouvoir découvrir et posséder, mais c’est une surprise pour les semaine à venir), un évènement où je reste aussi présent à travers l’une de mes toiles les plus récentes sélectionnée avec 28 autres parmi grand nombre d’artistes contemporains, vous verrez dans les prochains articles en quoi tout est si intimement lié, pourquoi je ne vous en ai pas parlé plus tôt (bien que…), et ne vous en dis pas plus pour le moment !
Mais pour l’instant, j’ai hâte de retrouver avec vous le Bonheur

Taj Mahal : le gris du merveilleux, fruit de l’amour.

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Avant de percevoir à quel point la subtilité du gris reflète toutes les couleurs de la vie, il faut ressentir combien il peut dans ses nuances de  brume, magnifier le fruit de l’amour face à la mort de l’être aimé…
C’est en retrouvant l’une des sept merveilles du monde sur lesquelles nous étions lors du premier de mes stages « carnet de voyage » du début de l’année,  que j’écris cette phrase d’introduction et lance mes activités de la saison 2013 - 2014.
Je souhaite donc pour vous et pour moi, qu’elles se déroulent sous le signe du Merveilleux, de la découverte, de l’enthousiasme, et de la créativité, éléments faits de rêve et de réalité, une réalité d’autant plus belle que nous la partageons ici, sur les pages de ce blog.
En cela, si ce n’est déjà fait, n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter dans la colonne de gauche du blog, en dessous de ma présentation : vous serez ainsi les premières personnes à être informées des principales nouveautés de mon activité.
Je vous reparlerai plus tard du futur programme de stages et de nombreux évènements qui m’ont occupé ces derniers mois limitant mes publications ici…
Gris du Taj Mahal C

Mais si j’ai le plaisir de vous retrouver aujourd’hui, c’est d’abord pour vous remercier de votre fidélité (merci également de partager mon blog et ses informations, votre aide est précieuse), en revenant avec vous à Agra en Inde, sur le site du Taj Mahal, avec un extrait de l’un de mes cours récents sur les gris, l’une des plus subtiles ternaires.
Celle-ci va se décliner lors de notre visite du splendide mausolée dans les brumes matinales de la rivière Yamunâ, d’un lumineux gris beige, à toutes les nuances des gris bleutés, roses et saumonés.

Pour voir cette vidéo arrêtez la musique indienne de fond en cliquant sur l'icone du petit haut-parleur, deuxième image en dessous.

Dans ce clip, un extrait de cours d'aquarelle appliquée aux carnets de voyages est consacré aux gris du Taj Mahal immergé dans les brumes matinales de la rivière Yamunâ. Ce cours n'est consacré qu'à la préparation des différents gris et non à l'interprétation du Taj Mahal lui-même en carnet de voyage, qui relève d'une approche différente, particulièrement en ce qui concerne la mise en valeur du contraste existant entre sa dimension onirique, sa fascinante beauté, et la vie qui grouille à ses pieds.

Ce sujet de mise en valeur carnettiste (comme le cours complet des gris) sera traité dans un suivi différent faisant partie de leçons approfondies concises et efficaces (de véritables cours particuliers sous forme de vidéos et fichiers PDF !), prochainement accessibles sur demande auprès d'Alain MARC pour un coût des plus abordable, voici donc, pour qui m’aura lu jusqu’ici, une très intéressante nouvelle ! 

Quant à l’extrait du cours des gris de cette vidéo, il ne présente pas les séquences théoriques ni pratiques de préparation de la couleur (pas plus que les procédés rapides d'exécution de ses différentes nuances sur le papier, séquences dont ont pu bénéficier les participants - es - au stage nous ayant emmené jusqu‘au Taj Mahal), mais permet de se faire une idée de la façon dont cette étude est abordée dans le cours complet, de façon didactique, simple et captivante. 

Taj Mahal 1Sur la terrasse nord du Taj Mahal dans la rosée du matin…
Évoquer le Taj Mahal, aller à sa rencontre, c’est se confronter au Merveilleux tant dans une dimension onirique dépassant le cadre du contexte historique, matériel et humain où il fut édifié, qu’esthétique, où la fascination pour une certaine forme de beauté, n’a d’égale que la prise en compte d’une réalité qui en fait le joyau le plus parfait de l'art musulman en Inde, et l'un des chefs-d'œuvre universellement les plus admirés du patrimoine de l'humanité.
Avant de vous laisser découvrir (si vous ne le savez déjà), dans la vidéo clôturant cet article, quelle étonnante (et bien réelle) histoire d’amour est à l’origine de la construction du fabuleux édifice et quel en est l’instigateur, je voudrais vous inviter grâce au panoramique ci-dessous, à non seulement vous approcher du Taj Mahal dans un survol à couper le souffle (comme personne ne peut le faire, le monument est particulièrement protégé), mais aussi à aller vous perdre au milieu des maisons colorées du plus proche quartier d’Agra, des jardins Moghols environnants, ou des rives de la rivière Yamunâ. Pour cela, cliquez sur l'image ci-dessous :
Gris du Taj Mahal CD’abord, mettez-vous en plein écran (« fullscreen mode », dernier bouton de droite en bas d’écran avant les photos du Taj Mahal, pour revenir en mode réduit touche "Echap" du clavier). Ensuite cliquez sur « HIDE CONTROLS » pour éliminer les boutons et photos qui vous gâchent la vue (en haut d’écran à gauche, mais par contre ne cliquez pas sur « Tour Map » !) : vous pouvez à présent laisser « tourner » le paysage en musique indienne, ou vous y promener vous-mêmes avec la souris comme si vous étiez en hélicoptère (clic gauche enfoncé), vous éloigner ou vous rapprocher des objets avec la molette de la souris, et surtout changer de point de vue et de site en cliquant sur les petits hélicoptères (revenir en mode réduit pour faire apparaître les hélicoptères) qui apparaissent parfois dans le ciel (c’est comme cela que vous irez vous émerveiller au dessus d’un Agra multicolore et grouillant de vie)…
Et, pour terminer, c'est ici qu'il faut cliquer pour visionner une vidéo de l'UNESCO, qui vous racontera l’histoire du Taj Mahal.
Je vous dis maintenant « à très bientôt », de nombreuses surprises sont à venir…

La Perte du Bonheur.

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Il fallait plus que du courage pour se lancer à la poursuite du Bonheur, quand on avait suivi son parcours trompeur sans imaginer où il allait nous emmener !

 

Pourtant, tout avait bien commencé, lorsque l’intrépide équipe arrive sur les lieux avec une motivation et un enthousiasme à vaincre tous les obstacles…
Mon camarade d’ Aven Noir  Daniel André écrit dans son excellent livre «Bramabiau l’étrangeté souterraine», le récit du début de cette aventure :
«Nous sommes le mercredi 27 juin 1888 au matin. Les calèches chargées du poids des hommes et du matériel entrent bruyamment dans Camprieu. Les paysans, alors occupés à couper les foins, cessent leurs travaux et se pressent autour de l'étrange caravane. Peu habitués à de telles visites, ils posent mille questions... et se gaussent de ces "messieurs de Paris" trouvant leur projet pour le moins bizarre : ce serait donc aujourd'hui ou jamais que le Bonheur des ténèbres accepterait de livrer ses secrets.»
Après les repérages de 1884 cette première tentative se révèle plus compliquée que prévu pour E. A. Martel et ses camarades, qui doivent abandonner leur exploration, arrêtés par un obstacle trop important ce jour-là (une cascade infranchissable), mais le 28 juin 1888, Blanc, Armand, Foulquier et Martel s’engagent à nouveau dans le torrent souterrain du Bonheur au milieu de blocs effondrés par une diaclase donnant accès à un labyrinthe orné de salles calcifiées, de marmites de géants, de piliers d'érosion tourbillonnaires et autres étrangetés karstiques…
E. A. Martel atteint bientôt la cote -54 m, mais que va-t-il se passer ensuite ?
Perte du Bonheur ALa Perte du Bonheur est toujours la même depuis l’époque de Martel.
Elle reste empreinte de ce mystère qui fascine les hommes à travers toutes les civilisations, fait à la fois d’attirance, de curiosité et de crainte, mais qui nous questionne par rapport à la fragilité de notre existence et nous «resitue» face à nous-mêmes.
Elle verse surtout au plus profond de notre être le souffle et la magie des forces surnaturelles qui ont suscité auprès de nos ancêtres de la préhistoire suffisamment de puissance imaginaire pour s'exprimer à travers des signes et fabriquer pour la première fois des images, laissant soudain dans l'histoire de l’humanité une mémoire volontaire et matérialisée porteuse de la projection de sa pensée, une trace produit de sa propre main et de son intelligence, une image qui «l’immortalise» et qu'elle va pouvoir donner à voir à d'autres humains à travers le temps.
C’est aussi cette sorte d’atavisme inconscient lié aux actes «sublimants» de nos ancêtres, ce rapport à une élévation de nos engagements, amenant à nous dépasser et (consciemment ou non) à laisser une empreinte de notre passage ici-bas apte résister à l'amoindrissement, perpétuant cet arrachement de l'homme à l'état de nature, qui animait aussi Martel et ses compagnons…

Bateau d'Osgood BAu milieu des cordages, échelles, bougies et lanternes, briquets à amadou, burins et pitons, le canot pliant en toile imperméable fabriqué par Osgood à Creek River aux Etats-Unis commandé spécialement par E-A Martel pour cette aventure, constitue l’arme suprême pour aller affronter ces 27 et 28 juin 1888 les eaux souterraines du Bonheur...

Du Bonheur à Bramabiau...

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Me revoilà, pour continuer avec vous ma quête du Bonheur.
Bien sûr, en quelque sorte je l’ai retrouvé, mais ce n’est plus le Bonheur !
Souvenez-vous du début de mon histoire : je vous ai laissé il y a quelques semaine déjà dans l’incertitude du devenir d’E. A. Martel et de ses camarades, qui, après avoir échoué dans une première tentative d’exploration de la petite rivière souterraine, reviennent le lendemain 28 juin 1888 dès 8 h du matin, plus motivés que jamais, et s’enfoncent à nouveau dans la pénombre du labyrinthe de roche, en essayant de suivre le ruisseau.
Bramabiau VuillerDescente de la deuxième cascade de Bramabiau avec le fameux canot Osgood par E. A. Martel et ses compagnons, dessin du peintre Vuillier d’après un croquis de Théodore Rivière. E.A. Martel s’était entouré des services de G. Vuillier un très bon peintre qui refusait les assauts de la photographie et persistait à travailler de traditionnelle façon, dans l’esprit des plus grands illustrateurs de l’époque.
En ce qui nous concerne, nous nous étions quittés après avoir peint une aquarelle rappelant tout le mystère de cette souterraine disparition…
Aujourd’hui, nous retrouvons l’intrépide équipée, là où nul être humain ne s’est encore aventuré. Les heures s’écoulent, angoissantes pour tous les badauds venus assister à l’expédition, et qui attendent à l’extérieur, des deux côtés de la vallée.
Ce n’est qu’à 23 h 30 que Martel et ses compagnons arrivent dans « l’Alcôve »,  à la résurgence du Bonheur devenu « Bramabiau » (en occitan « le bœuf qui brame »), nom donné par les paysans à cette énorme source et à la rivière qu’elle engendre, à cause du sourd mugissement de ses cascades débouchant dans la vallée.
Martel est si profondément marqué par cette aventure qu’il consacrera le reste de son existence à l’exploration souterraine.

Il ne le savait pas, mais avec ses aventureux camarades il venait d’inventer la spéléologie !

 
Je vous emmène aujourd’hui réaliser une aquarelle dans ce qui fut il faut bien le dire, le berceau de la spéléologie : un univers fascinant qui je l’espère, vous donnera envie d’aller à sa rencontre sur les lieux mêmes des exploits d’E. A. Martel.

Si vous voulez vous-même découvrir cet extraordinaire milieu souterrain, vous pouvez sans le moindre risque, à l’occasion d’une visite guidée souterraine magnifique, sans effort ni difficulté lors d’une superbe promenade, avoir à votre tour une idée de ce qu’ont pu ressentir E. A. Martel et ses compagnons d’exploration : pour cela rien de plus facile, rendez-vous au chalet d’accueil de l’Abîme de Bramabiau.
C’est une étape incontournable si pendant vos vacances vous traversez les Grands Causses ou les Cévennes et allez du côté du Mont Aigoual.
L’abîme est ouvert en avril - mai - juin de 10h à 17 h 30, en juillet - août de 9 h 30 à 18 h 30, en septembre de 10 h  à 17 h 30, et en octobre - novembre (jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint) de 10 h 30 à 16 h 30. Prenez une petite laine (vêtements chaud quelle que soit la saison si vous êtes frileux - se -) car la température intérieure est de 10°C, vous pouvez même en faire profiter vos animaux préférés qui sont acceptés en laisse à l'intérieur de la grotte !
Pour en savoir plus je vous invite dès à présent à aller visiter le beau site de la rivière souterraine  http://www.abime-de-bramabiau.com/ où vous trouverez tous les renseignements complémentaires vous permettant de vous y projeter.
Sachez que l’Abîme de Bramabiau et sa rivière souterraine ont depuis toujours suscité une fascination particulière : à la fois mystérieux, impressionnant et grandiose, le lieu a inspiré nombre de légendes, oeuvres littéraires, cinématographiques et artistiques, vous devriez y éprouver de véritables émotions esthétiques. 
Quant à moi, je tiens à remercier toute l’équipe de l’abîme de Bramabiau pour l’autorisation donnée afin de réaliser ce reportage aquarellé, et à vous, pour m’avoir suivi jusqu’ici.
Si cette série de découvertes carnettistes hors des sentiers battus vous a intéressée, alors réjouissez-vous car j’ai l’impression que l’action ne fait que commencer…
Bramabiau Alain Marc…Sur les lieux du dessin de Vuillier et des exploits de Martel : si c‘est dans la réalisation de motifs de ce type que je trouve en ce moment le plus d’accomplissement, c’est parce qu’ils sont le trait d’union symbolique entre une épopée qui changea notre connaissance du monde, et la continuité d’une aventure d’exploration toujours d’actualité car il n’existe pratiquement plus de lieux encore inconnus sur notre planète que dans les profondeurs du monde marin et souterrain.
Pour moi, témoigner de ces explorations et m’y impliquer est bien plus passionnant que de réaliser un simple carnet de voyage (aussi captivant soit-il mais dont j’encourage et loue la pratique pour tout un chacun car c'est très valorisant), parce que je ne suis plus seulement spectateur mais acteur d’une aventure, où le mot « découverte » garde encore tout son sens, dans un monde où porter son regard ailleurs est devenu pour beaucoup une assez facile banalité.

 

Du Bonheur au Lison, la magie des sources.

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J’attendais ce début de semaine, pour vous offrir, par épisodes se situant dans le suivi des articles précédents, un premier petit bout du « merveilleux » que je vous avais promis lors de notre séance d’aquarelle au Taj Mahal…
Aujourd’hui, du Bonheur au Lison, nous découvrons un point commun : le parcours souterrain d'une rivière à travers le karst, se terminant par une abondante source qui jaillit au grand jour.
Je vous emmène donc découvrir la très belle source du Lison, dans l'esprit de nos rencontres picturales avec des lieux forts, générateurs de mystère et de beauté, porteurs de rêve et d'émerveillement.
Vous verrez dans les prochains épisodes, ce dont à quoi cette nouvelle découverte va nous amener, d'aussi fantastique qu'inattendu...
Source LoueAvant la source du Lison, nous nous étions arrêtés avec mes amis (es) stagiaires du mois de juillet dernier, à la source de la Loue et dans son cadre grandiose (malheureusement bien défiguré par les aménagements « touristiques », …ah, mon Dieu comme c’était romantique et beau avant l’installation de la passerelle, l’abattage des arbres et l’impossibilité d'accéder aux ruines parsemant le lit de la rivière !), pour un exercice de croquis aquarellé rapide (pas plus de 10 mn si possible), si important dans la maîtrise des esquisses de carnets.
En attendant, aviez-vous sans doute remarqué ma fascination pour le monde souterrain porteur des mythes les plus anciens de l’humanité ?
Pour moi, rien d’effrayant dans les «mystères d’outre - roche», créés, modelés, formés par le passage de l’eau, mais au contraire tout d’étonnant, captivant, fascinant, extraordinairement beau, et je peux même l’écrire car je le pense réellement : incomparable, magique, merveilleux !
En plus, il existe toujours une relation intime, profonde et mystérieuse entre les univers hypogés et le monde extérieur auquel ils sont liés, qui a le pouvoir de nous enchanter à la rencontre des deux.
Source LisonLe motif de ma vidéo tel que je l’ai si souvent dessiné au cours de tant d’années où je suis venu trouver l’inspiration auprès de la source du Lison…
Ce qui fait la force et la beauté d’un terroir, c’est justement ce qui en constitue le socle et l’assise invisible, en charpente la perception spatiale, en caractérise le paysage, en influence la nature et les écosystèmes, en détermine les comportements humains les plus ancestraux : son essence minérale, ses particularités géologiques, la sève de ses racines cachées les plus insoupçonnées !
- Ne pensez-vous pas qu’une bonne fée a dû se pencher à sa naissance sur la source dont l’image est là notre sujet ?
- Ne ressentez-vous pas en la regardant (plus encore en la dessinant), que cette eau jaillissant de la roche, nous apporte des visions de cascades paradisiaques venues du fond des âges, aux pouvoirs étranges peut-être miraculeux, comme si notre imaginaire ne pouvait se détacher des symboles de vie, de purification et de régénérescence portés par l’abondance et la puissance de l’eau jaillissant de la roche ?
Alors que la rivière naissante se mêle à la lumière du jour, emportant sa fraîcheur vers les vallées brûlantes sous les feux de l’été, et avant que nous nous retrouvions pour une nouvelle aventure faite de merveilleux (unique et extraordinaire, vous verrez à quel point), au coeur de ces terroirs où l’eau se perd dans la roche et sourd sur les galets, nous fêterons dans le prochain article un anniversaire qui n’est pas anodin, car ici, en fait, …tout est lié !
Enfin, pour terminer, voici ma vidéo :

 

Carnets de voyages : un anniversaire particulier...

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Centre Presse Aveyron est le principal journal rouergat.

Je fête à travers lui aujourd’hui un anniversaire, qui, vous le voyez en fin d’article et dans ma vidéo, préfigure déjà un nouvel acte de naissance…

Mais si le journal préféré des ruthénois m'honore d'une pleine page dans l’un de ses récents numéros (voir plus ici, sur le site du journal), c’est que ma passion pour ce beau département m’a menée par le biais de l’aquarelle, à lui consacrer beaucoup de mon temps et à contribuer à en révéler les charmes secrets bien au-delà de ses limites administratives.

Centre Presse le 24-07-2013Cette sympathique page du quotidien Centre Presse est pour moi plus qu’un simple article dans les annales d’un été, allant rejoindre mes dossiers de presse : elle représente la continuité d’une époque avec le début d’une autre, un anniversaire, et préfigure en même temps un acte de naissance …qui sera sous le signe du merveilleux bien sûr, vous le constaterez bientôt !
Voici donc quel anniversaire je fête, évoqué dans mon dernier article : la parution de mon livre « Aveyron, Carnet de routes » il y a 8 ans déjà, ouvrage qui est toujours aussi apprécié malgré les années !
Le tout dernier tirage sera bientôt épuisé, et je ne sais pas du tout si mon éditeur le réimprimera malgré son succès, mais si j’en fête ainsi l’anniversaire, c’est que cet ouvrage marque un tournant dans la publication de mes carnets destinés au grand public, puisqu’ils étaient jusqu’à ce moment-là distribués par mes différents éditeurs sous forme de coffrets en tirages limités (bien avant la "mode" des carnets de voyages), et je n’avais aucune idée de la façon avec laquelle  ils allaient être acceptés par les lecteurs à bien plus grande échelle, sous forme de livre.
Couverture Aveyron, carnet de rtePremière de couverture, voici comment le site «fnac.com» résume l’ouvrage :
«Regard différent et nouveau sur un département qui fait figure de province à lui seul. À travers ses carnets de croquis et d'aquarelles, Alain Marc nous fait découvrir l'Aveyron autrement. L'artiste peintre nous invite à la rencontre d'un patrimoine, mais aussi de personnages singuliers, dont certains sont très peu connus malgré leur intérêt et leur originalité.
Dans sa peinture, Alain Marc nous révèle un univers insoupçonné : ses toiles expriment un voyage aux sources de l'art, magiques et bouleversantes, faites de matériaux bruts et précieux intimement mêlés, de charges minérales, de signes et d'évocations comme exhumées des strates insondables du temps. Un carnet de routes réalisé tout au long des saisons à travers les paysages, les villes et villages de l'Aveyron, par l'aquarelliste Alain Marc, très connu et apprécié des Aveyronnais dans et hors le département (360 000 aveyronnais en région parisienne). »

Bien que l’ouvrage ne se trouve plus dans nombre de librairies, balayé par les dernières nouveautés, les grandes enseignes le vendent encore (au moins sur Internet), et il est amusant, au moment où il risque de ne plus être réédité, d’en suivre la valeur selon les sites (son prix réel est actuellement de 30,50 €) : 

- Amazon.fr : il ne reste que 7 exemplaires vendus 28,98 € chacun
-  fnac.com : davantage d’exemplaires en stock, même prix de vente
- librairies AbeBooks.fr : ici l’ouvrage est considéré comme livre de collection (ce qu’il deviendra de toute façon à l’arrêt de sa publication), et on le trouvait à 32 € chez  Deastore à Rome (aujourd'hui épuisé dans cette librairie), à 61,44 € chez Nomade aux Mesnuls (...où il était il y a 8 jours à 33,91 €), ou à 47,65 € chez  Revaluation Books au Royaume Uni (hors frais d'expédition)…
Je ne continue pas ma liste qui pourrait vite devenir assez longue, mais si l’on se fie à ces dernières librairies qui misent sur la valorisation des beaux livres, on a intérêt à en acheter tant qu’il y en a encore, et à suivre leur «cote» comme on suivrait celle d’une œuvre d’art (toutes proportions gardées bien sûr), en se réjouissant de leur achat si on en possède déjà !
En tout cas, il m’a fallu cinq ans pour réaliser ce carnet et un an de plus pour lui trouver un éditeur.

Mais le temps est passé très vite depuis, et s’il reste présent sur le marché du livre depuis 8 ans, je ne suis pas resté les bras croisés depuis pour autant, et j’aurai bientôt le grand plaisir de vous faire découvrir mon tout dernier ouvrage !
Ce dernier m’a demandé bien plus de travail et d’efforts que le précédent (mes lectrices et lecteurs savent que je n'aime pas le travail "bâclé", réalisé dans un seul but commercial et pour "surfer" sur une tendance à la mode, qu'il me faut du temps pour élaborer un vrai travail carnettiste), mais je pense que c’est une belle réussite d’autant plus originale et rare, qu’il n’a jamais été réalisé de livre de ce genre sur le sujet qui en fait l‘objet.
…Mais c'est une surprise que je vous réserve pour bientôt, je vous invite à souffler avec moi pour l’instant, les huit bougies « d’Aveyron, carnet de routes ».


Sur les chemins du merveilleux : l'écholocation karstique !

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Dans «écholocation», il y a «écho». Vous allez voir à la fin de la vidéo, la relation qu’il peut y avoir entre une peinture évoquant le cheminement d’une chauve-souris dans les profondeurs karstiques, et l’écho d’une incroyable découverte, annoncée dans un quotidien trouvé sur une table de restaurant.
Une nouvelle qui a complètement modifié le cours de mon existence ces huit dernières années, m’entraînant dans une véritable aventure, dont je relate l’histoire dans un carnet réalisé au jour le jour, et qui fait l’objet d’un nouveau livre, publié très prochainement…
Mais que je revienne à la petite surprise que je vous avais promise lors de mon billet précédent : c’est non seulement, la toile ci-dessous (que j’ai le plaisir de vous faire découvrir), mais aussi, celle du catalogue de l’exposition dans laquelle on a pu la voir avec 27 autres œuvres d’art contemporain (peintures et sculptures principalement), exposition qui vient de se terminer.
Pourquoi Millau me direz-vous ?
- Parce que cette charmante ville (surtout connue bien au-delà de nos frontières pour son célèbre viaduc), fut cette année, la capitale européenne de la spéléologie, à l’occasion du 8ème Euro forum de la discipline, et du cinquantenaire de sa Fédération française, un évènement scientifique, sportif, environnemental et une rencontre internationale, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler ici.
La manifestation, organisée par les Comités Départemental Aveyron et régional Midi - Pyrénées de Spéléologie et la FFS avec le soutien de la ville de Millau, les Instances sportives au plus haut niveau et le Département de l’Aveyron, fut une magnifique réussite. Elle s’enrichit pour la première fois d’un concours d’art contemporain particulièrement intéressant, dont l’initiative revient en premier lieu au Comité Départemental de Spéléologie, dont le dynamisme n’a d’égal que l’action fructueuse et originale.
Le thème en était la chauve-souris, ce concours s’adressant à tout artiste plasticien européen confirmé et professionnel, le nombre des artistes sélectionnés étant limité à 28 correspond aux 28 fédérations européennes de spéléologie participant au congrès. On n’avait le droit de ne présenter que deux œuvres (une seule pouvant être retenue), quant au jury, il était composé de professionnels des milieux artistiques et culturels, ainsi que de représentants du monde spéléologique. Chaque œuvre devait être accompagnée d’un cartel présentant l’objectif et l’intention artistique la définissant.   
Echolocation karstique«Écholocation karstique», Acrylique et technique mixte sur toile (sable dolomitique, pigments naturels, liants acrylo - vinyliques).
Cette toile est une réflexion sur la possible «visualisation» de la perception des espaces hypogés karstiques par l’écholocation d’un chiroptère .
Cette tentative d’une «visualisation»  du monde des profondeurs à partir d’une «mémoire supposée des espaces hypogés» de l’animal, se traduit dans la conscience que nous pourrions en avoir par une vision énigmatique, mystérieuse et symbolique des milieux souterrains .
En même temps que cette «visualisation» met en valeur leur importance dans les équilibres naturels (écosystèmes, hydrogéologie, etc.) à travers les interactions endokarst - exo karst (symbolisées dans la toile par le vol et la vie de la chauve-souris à l’intérieur et à l’extérieur des cavités souterraines), ce sont les archétype de la matrice maternelle, de la caverne des mythes d'origine, de la renaissance et de l'initiation qu’elle évoque .
Quoi que très schématisé (ou traduit par signes) le chiroptère plusieurs fois présent dans la toile est le messager des énergies telluriques, des forces magiques ou «extra-naturelles», établissant un lien vivant  et extra - sensoriel (délié de toute vision «formelle») entre la terre et le ciel, le monde de l’intérieur et l’extérieur, le connu et l’inconnu, le visible et l’invisible, l’occulte et le révélé, le passé, le présent et le futur .
Comme dans le cas de la lumière inactinique utilisée pour éclairer une chambre noire afin de développer en noir et blanc, la couleur rouge du fond de la toile a pour rôle la «mise en valeur» de la «visualisation» des mondes souterrains révélés par l’écholocation de la chauve-souris .
Elle évoque également un creuset matriciel, un espace d’accomplissement allant de la naissance obstétricale aux rites de la puberté et une force de régénérescence où peut se perpétrer le mythe du Phénix (symbolisé par le signe «phi» de l’ancien mot grec «phoinix» en bas à gauche de la toile), un espace séparant les temps géologique des profondeurs karstiques de nos propres notions de durée, un espace que le seul mammifère doué du vol actif est capable de franchir depuis plus de 50 millions d’années …
Voici à présent en complément de ma "petite surprise", le catalogue de cette exposition «Rat d‘Art Volant», (manifestation d’excellent niveau, qui vous donnera une idée de sa teneur jusqu’au 29 septembre au beffroi de Millau), cliquez sur son image ci-dessous, pour l’ouvrir et le télécharger en PDF (à ne pas faire si connexion Internet lente et plugin navigateur inactif):
Affiche expo 1Parmi toutes ces œuvres celles qui ont été primées au final sont les suivantes :
Prix de la ville de Millau pour la catégorie "sculpture" décerné à Double Je pour son oeuvre "le monde allant vers"
Prix de l'office du tourisme de Millau Grands Causses pour la catégorie "œuvres picturales et apparentées" décerné à Sophie Vigneau pour son oeuvre "Envol"
Prix résultant du vote du public décernés par ordre alphabétique à:
-Alain Courtaigne pour son oeuvre "Cavernicoles"
-Anne Deltour pour son oeuvre "Echappée Belle"
-Sophie Vigneau pour son oeuvre "Envol"
Mais je reviens à ma toile : par-delà cette exposition, elle représente symboliquement bien plus qu’une sélection à un concours et une exposition de plusieurs mois.
C’est la matérialisation informelle de la fin d’une aventure qui se termine par la réalisation d’un livre, une belle histoire dont vous verrez le début dans cette vidéo, et que je développe dans le livre en cours de parution, je vous le présenterai dans le prochain article.
Cet ouvrage, un carnet de découvertes et d’exploration dont l’élaboration n’avait jamais encore abordé un tel sujet à travers dessins, croquis et aquarelles, vous emmènera tout au long des sept années où je l’ai réalisé, à la rencontre d’un patrimoine aussi riche que celui évoqué dans mon «Aveyron, carnet de routes», de personnages passionnants, de grandioses paysages, d’une nature préservée, et d’une aventure à la fois scientifique, humaine et sportive, où le mot «spéléologie» évoque aussi une réflexion sur le sens des beautés la nature et du regard des hommes qui ont pour charge de la transmettre et de la préserver.
Alors, avec la parution de ce livre, dans le prochain billet, c’est à une naissance que je vous inviterai !

« L’Aven aux Merveilles » alias Aven Noir, est classé par décret ministériel !

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- Cette très belle aventure de l’édition du livre «L’Aven aux Merveilles», qui s’achève avec la fin du tirage maintenant en cours d’épuisement de cet ouvrage (hé oui, toute l’édition est déjà presque entièrement partie !), marque-t-elle aussi la fin de l’épopée de l’Aven Noir ?
Certainement pas, comme je le disais dans une récente newsletter !
Je vous invite à cliquer sur ce lien pour aller sur le site du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, pour voir un très bel article consacré à ce classement par décret publié au Journal Officiel il y a un an déjà (mais dont je vous réservais l’information pour aujourd’hui, car je voulais vous garder le meilleur pour «l’après» publication de mon livre, une autre façon pour moi et ce ne sera pas la seule, vous verrez, de remercier celles et ceux d’entre-vous qui le possèdent déjà).
S’il n’était besoin de le dire, ce classement prouve l’intérêt majeur de cette merveille naturelle, dont on n’a pas fini d’entendre parler…
En tout cas, mon livre s’inscrit dès à présent dans un plus large mouvement, où mon témoignage de carnettiste restera comme la mémoire d’un moment d’histoire unique pour la connaissance de l’un de nos plus beaux sites naturels, et de ses principaux acteurs.
Cela rend cet ouvrage plus précieux encore, et je voulais vous remercier de vous y être intéressés, car vous avez, vous aussi, contribué en très peu de temps à en faire un livre «rare».
Il n’y a plus maintenant que les librairies qui en ont l’exclusivité, où vous pouvez vous le procurer (voir leur liste dans l'article précédent).
Agregats-d-argileVoici une aquarelle qui n’est pas dans mon livre (je ne pouvais pas y mettre toutes celles que j'avais réalisées) : il s’agit d’agrégats d’argile excavés par des écoulements verticaux de gouttes d’eau (origine des anti-stalagmites, voir le livre), qui commencent à se calcifier…
Ce livre est donc à juste titre déjà considéré par certains collectionneurs comme une référence dans la bibliophilie spéléologique illustrée, et si vous le possédez, vous pouvez vous considérer comme un (e) bibliophile privilégié (e), plus encore s’il est dédicacé, appartenant au cercle restreint des personnes dont l‘achat prendra plus de valeur encore à l’avenir, puisque je n’ai pour l’instant pas l’intention de le rééditer avant un bon moment.
Car mon projet n’avait pas au départ une logique de profit, elle s’inscrivait au contraire dans la valorisation du travail accompli, souhaitant maintenir cette édition dans l’esprit d’une réalisation d’exception (c’est aussi le choix de la structure éditoriale naissante «Carnets Choisis»).
Merci également pour vos très nombreux compliments, ils me touchent d’autant plus qu’ils gratifient les efforts engagés pour la réalisation de cet ouvrage pendant tant d’années. Je ne parle pas de ma pratique et expérience spéléologiques, où je ne suis qu’un très piètre acteur, mais de ma constance (pour ne pas dire mon obstination) dans son élaboration, sans oublier les risques bien réels pris pour mener à bien ce travail au fond du gouffre (mes vertèbres cervicale s’en souviennent encore).
Je peux vous affirmer que travailler picturalement en conditions d’exploration spéléologique n’est pas une pratique courante, dans un milieu où en général, on ne prend pas de notes «artistiques», où on a autre chose à faire que de réaliser croquis, ou aquarelles (merci à la patience de mes copains) !
Ce fut sans remonter à la surface à chaque descente pendant plusieurs jours durant, assez difficile pour moi bien qu’au sein d'une équipe soudée et expérimentée dirigée par un explorateur très compétent, c’était généralement en zones totalement inconnues, souvent hostiles et instables (je repense à certaines trémies ou passages "arrosés"), toujours techniques, où les possibilités de secours en cas de problème étaient plus qu’aléatoires (ne serait-ce que pour la traversée de «La fissure de l’espoir», pour n’évoquer que ce passage)…
Vos compliments, j’aurai certainement le plaisir de les consigner dans un futur livre d’or, mais je ne peux dès à présent résister au plaisir d’ en faire partager quelques-uns à tous (es) les amis (es) qui me suivent sur ce blog (parmi tellement d’autres, je ne peux tous les citer) :
«Quel travail, mais aussi quelle passion, quelle vivacité, quel enthousiasme.. Nous découvrons sur tes pas ce monde karstique, ce monde où je ne suis jamais allée.»
                                Jackie
«Quel fantastique carnet, quelle somme de travail et d’informations ! …Ce fut un vrai défi que de peindre dans de telles conditions, et un tel sujet. Merci encore de nous accorder ce privilège de découvrir ce patrimoine exceptionnel et d’admirer tes aquarelles dans cette œuvre si unique…»
                                Elizabeth
«Ce n’est pas la moindre des choses que celle qui consiste à nous mener au seuil de cette expérience vécue dans les profondeurs de la terre et de la conscience : une béance entr’ouverte sur le mystère de la nature, sur son origine et celle de l’humanité qui en vient…» 
                                Gilbert
«Merci encore, et félicitations pour ce livre, les efforts réalisés avec tes amis spéléologues, la présentation même du livre, qui, décrivant les ténèbres de la grotte, n'oublie pas les villages et les habitants des Grands Causses. Le récit de cette aventure surprenante pour les aquarellistes est captivant, et ...je suis très fière de toi, mon «premier» professeur d'aquarelle»

                               Andrée
«Le livre est vraiment extraordinaire, c'est un très grand plaisir d'avoir cet ouvrage et d'en profiter…»
                                Cécile
«Nul doute que tes aquarelles vont me permettre de progresser et capucine et campanule m’accompagnent partout où je vais… Merci pour ton sens du partage et ta générosité.»
                                Gilles
«…Quelle merveille, c'est le cas de le dire! Quel travail, au delà de la beauté des aquarelles, l'importance du texte et la qualité de la mise en page, tout est rassemblé pour en faire une réussite. J'ignorais que tu étais aussi écrivain Alain, …c'est vraiment l'ouvrage d'une vie ou du moins d'une extraordinaire aventure.»
                                Dany
«…Il n'y a pas sur nos rayons ( plus de 11.000 entrées ) d'ouvrages qui ressemblent à ce que tu as réalisé . Même hors de nos frontières, je ne vois pas d'équivalent . Alors, on tient à te féliciter . Ce regard différent que tu portes sur le monde souterrain va faire beaucoup de bien à tous ces « spéléos » qui bouffent de la classique au kilomètre et ne savent plus prendre le temps de savourer ce merveilleux spectacle de la nature qui s'offre à nos yeux éblouis.»
                                Gérard (spéléologue et bibliophile)


Pour terminer ce billet, je dédie ces propos amicaux et enthousiastes à la cavité de l’Aven Noir, à son inventeur et à tous les acteurs de l’exploration dont je parle et dont je trace le portrait dans ce livre (y compris les pionniers), à cette région magnifique de gorges et grands causses, à ses villages authentiques, à ses habitants : ce sont eux les véritables héros de cette aventure, je n’en suis que l’humble rapporteur !

J'ai aussi une pensée de gratitude particulière envers la ville de Nant, ses élus, les propriétaires des terrains de la cavité, et l'Office du Tourisme de cette ville, qui m'ont soutenu et aidé dès le départ, pour mener à bien la réalisation de cet ouvrage.


À présent que les objectifs que je m'étais fixés pour mettre en valeur dans ce travail cette si belle région, les personnages que j'y ai rencontrés, ainsi que l'une de ses plus extraordinaires merveilles sont atteints grâce à vous, je vais pouvoir passer à la finalisation du programme de mes stages aquarelle et carnets de voyages 2014, dont je vous reparlerai bientôt...

Vous êtes à l’honneur (1er billet)…

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Comme tous les ans en cette fin d’année, je partage avec vous, le succès de quelques-unes et uns d’entre-vous, qui se sont particulièrement distingués au cours de ces dernières semaines. Que celles ou ceux que j’aurais oubliés (es) me pardonnent et me renvoient textes et visuels, afin que tout le monde en profite avant Noël ?
Amis (es) stagiaires ou anciens stagiaires exclusivement (pour l’instant), qui ont bien voulu m’avertir (avec les documents voulus pour que je puisse en diffuser l’information), d’une exposition, d’une publication, ou de la réalisation d’un carnet de voyage hors du commun, ce qui prouve que le talent non seulement s’apprend mais se travaille, et que vous êtes nombreux (ses) à réussir dans votre parcours d’aquarelliste, de carnettiste, vos efforts, votre persévérance et votre travail n’ayant pas été inutiles, je vous en félicite chaleureusement.
Du talent vous en avez toutes et tous !
Quant à moi, je suis très heureux de vous avoir aidés (es) de mon mieux, soutenus (es), encouragés (es) chaque fois que ce fut possible à l’occasion d’un stage ou d’une rencontre informelle, sur nos chemins créatifs.
Découvrons à présent quelles heureuses surprises vous nous avez réservé :


Anny de La FOUCHARDIERE


Son regard à la fois profond et attentif sur le monde qui l’entoure, rend encore plus intéressant le parcours de ses carnets, la découverte de ses aquarelles.
Au 17ème Salon d'automne des peintres de l'atelier Alizarine de Poulx, près de Nîmes, les 23 et 24 novembre dernier,  elle a gagné le premier prix du Jury (le grand prix le plus convoité dans cette manifestation qui compte parmi les rencontres d’automne des plus attrayantes du Gard), voici son aquarelle primée, et le panneau qui lui était réservé :
photo1er prix du Jury de au 17ème Salon d'automne des peintres l'atelier Alizarine de POULX


photo 1Les aquarelles d’Anny de La FOUCHARDIERE au 17ème Salon d'automne des peintres l'atelier Alizarine de POULX


Anny de La FOUCHARDIERE expose en ce moment jusqu’à la fin du mois au salon de thé LA PETITE FADETTE, 34 , rue du grand couvent à NÎMES (c'est dans l'Écusson près de la coupole non loin du parking), un très bel ensemble d’aquarelles sous le titre « MÉMOIRE DU JARDIN ».
De belles images tendre et coloré de son jardin, qui illumine sa mémoire jusqu’au prochain printemps, et qu’elle nous offre avec générosité, pour nous délecter à notre tour des fleurs et des fruits de la belle saison. Une exposition à aller voir absolument !
Anny 3Une des jolies fleurs du jardin d’Anny qui donne envie de découvrir l’ensemble des aquarelles de cette superbe exposition.

Ling PERRELET


C’est aussi depuis longtemps que je connais Ling…
J’apprécie beaucoup sa façon de voir le monde, et d’aller à la rencontre des êtres et des choses. Il y a une grande poésie dans son approche carnettiste des lieux où se produisent ces rencontres, dans sa manière de les traduire, et je repense souvent à Gauguin et à Matisse, quand je parcours ses carnets de voyages : j’y retrouve une délectation commune du chatoiement des couleurs lié à la pureté du trait.
Avec « Equateur 2013 » (et Galapagos), elle s’est particulièrement distinguée aux derniers rendez-Vous des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand, puisqu’elle faisait partie des nominés sélectionnés pour le prix Vulcania de la Route des Carnets 2013 !
Ling Perrelet 1Le Chimorazo émergeant de ses brumes dessiné par Ling PERRELET, extrait du carnet « Équateur 2013 ».


Ling Perrelet 2Une autre page extraite du carnet « Équateur 2013 » de Ling, où chaque motif, chaque trace de mémoire, nous entraîne dans un fabuleux voyage…


Je précise que Danny WAYGOOD faisait aussi partie des nominés pour ce même concours !
Bravo, félicitations à toutes les trois, et à très bientôt pour la suite de ces billets consacrés à la réussite de quelques-uns (es) d’entre-vous, qui m’avez suivi sur les chemins de France, d’Europe, d’Afrique du Nord, ou à l’autre bout du monde, et êtes ou avez été à l'honneur ces derniers mois, avec des créations personnelles, bien à vous…

Vous êtes à l’honneur (2ème billet)…

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Aujourd’hui, je continue de partager avec vous le succès de quelques-unes et uns d’entre-vous, qui se sont particulièrement distingués au cours de l’année.
Du talent encore (et là il en fallait pas mal), car c’est dans le cadre d’une course au large, que Dominique a réalisé son carnet, un carnet de synthèse réalisé en très peu de temps et des conditions plus que difficiles, qu’elle vous offre dans sa totalité !
Je vous le gardais pour la fin de l’année, il est le reflet d’un parcours vraiment sportif, résultat d’un travail fait autour de la course mais aussi en pleine mer, avec notes écrites, dessins, puis découpages et collages assemblés, parfois réalisé entre deux manœuvres de nuit comme de jour depuis Morlaix (belle étape) et pas mal de rafales de vent jusqu’à Guernesey, enfin retour par Perros Guirec, terminé dans la houle et les embruns...
Bravo Domi, je suis fier de toi, je constate que ce que nous avons pu voir dans l’adaptation carnettiste à toutes les conditions de travail pendant les stages, t’a vraiment servi ! 
Dominique VILLARD
Son regard s’attache à ne traduire que l’essentiel, mais dans l’apparente simplicité de ses carnets, c’est dans le vif de l’action que nous sommes plongés, avec des sensations et des émotions intraduisibles, qui, en nous sautant aux yeux et au cœur (plus encore si on feuillette rapidement le carnet après l’avoir lu une première fois), nous emportent plus loin dans l’aventure.
Ce type de carnet est l’exemple même des «carnets d’instants fugitifs recomposés», les moins faciles à réaliser car il faut tout traduire « à chaud», afin de mieux immortaliser la quintessence de l’éphémère, un peu comme ces instantanés photographiques qui disent mieux qu’un long discours toute l’intensité de la vie.
Les collages assemblés et l’ajout de coupures de journaux apportent une vision «éclatée» puis «recomposée» de ces instants d’exception, qui, mis bout à bout, redonnent tout son sens à la notion d’action et de mouvement, dans la durée…
En cliquant sur le carnet vous pouvez le mettre plein écran et avec la loupe en voir tous les détails : Carnet course au large Dominique VILLARD

Vous êtes à l’honneur (3ème billet)…

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Nous découvrons aujourd’hui le travail d’Anne-Marie MARY, qui s’est elle aussi particulièrement distinguée au cours de l’année.

Dans cette petite "série" des amis (es) stagiaires ou anciens (nes) stagiaires s’étant «illustrés» au cours des derniers mois, Anne-Marie, tout comme Dominique VILLARD, Anny de La FOUCHARDIERE, Ling PERRELET ou Pierre NAVA, représente bien cette catégorie de carnettistes qui travaillent entièrement sur le terrain lors des carnets de voyages, avec rapidité et sûreté, et qui honore cette démarche que j’essaie de transmettre dans les stages depuis des décennies, du travail réalisé sur le motif, au «plus près» de l’action, des êtres et des choses, en allant directement à l’essentiel, en «perdant» le moins de temps possible .
Non pas que je méconsidére le travail d’atelier, loin de moi cette pensée (d’autant plus que je l’utilise moi-même régulièrement pour «étoffer» le travail de terrain et compléter le carnet de façon plus élaborée), mais tout simplement parce que le travail sur le motif apporte des joies inconnues au travail d’atelier, ne serait-ce que par les rencontres parfois magiques qui se produisent généralement lors de ce travail sur le motif.
Rencontres qui sont très différentes de celles des gens qui viennent vous voir à l’atelier ou en exposition. Sur le terrain, on est au contact de «la vraie vie», ce qui change tout !
Anne-Marie MARY, donc, peut être fière de cette aptitude (je dirai même cette facilité) qui lui permet d’aborder n’importe quel sujet avec une aisance d’expression et une rapidité exemplaires.
Cela lui a valu en septembre dernier au concours de Carnet de Croquis organisé par "Les Pinceaux de Cocagne" sur le secteur des Pays de l'Agoût, le 1er Prix pour son carnet de voyage «Pays de Lautrec» (une magnifique région dont je vous reparlerai un jour), succès d'autant plus appréciable qu'il se rajoute à un 1er prix précédent, ayant eu pour point de départ celui-là, la ville d'Albi !
Mais le talent d’Anne-Marie (découvrez sa galerie ici) ne s’arrête pas aux limites de notre région : c’est une grand voyageuse qui parcourt le monde avec de nombreuses escapades fort loin de l'Hexagone tous les ans, et c’est avec plaisir que je vous laisse découvrir ci-dessous quelques pages extraites de ses carnets de l'année.
De toi aussi je suis fier, Anne-Marie, continue sur la lancée, tant pour tes carnets que pour tes aquarelles et peintures, qui font un très beau «tout», ils te ressemblent bien !

Pays de Lautrec 2

Voici un pigeonneir typique de la région de Lautrec (ce n'est pas loin de Toulouse), extrait du carnet de voyage en Pays de Lautrec d'Anne-Marie.

Pays de Lautrec 1

Grange ou cabanon de jardin de pays de Lautrec croqué par Anne-Marie Mary.

Pays de Lautrec 3

Un de ces devants de fermes comme je les aime tant dans le Sud-Ouest : un moment paisible empreint de soleil et de douceur, rapidement saisi par Anne-Marie, en face du pigeonnier d'angle...

corée du sud019

L'une des caractéristiques du carnettiste est d'avoir un oeil que sur autre chose que ce que l'on dessine au moment ou l'opportunité de changer de motif se présente : c'est ce que fait à merveille Anne-Marie dans cette page de son récent carnet de Corée du Sud, avec ce croquis de "personnage téléphonant", plus "vrai" que la meilleure des photos !

corée du sud047

Dans cette autre page de ce carnet c'est la photo qui prend le premier plan par le biais du collage, renvoyant au dessin de l'escalier invitant à monter sous les colonades, et à "entrer" littéralement dans le dessin, ...on a envie de voir les pages suivantes !

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Nouvelle invitation au voyage, son carnet de Madagascar : ici c'est le choix du gris évoquant le calcaire de la roche autant que la composition du motif, qui donnent tout son sens à cette image, invitant le lecteur à franchir après elle ce pont suspendu...

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Une de ces rencontres magiques, évoquées plus haut : une petite jeune fille venue voir Anne-Marie dessiner. Approche sobre et sensible du portrait de terrain, si difficile à réussir pour en rendre l'expression sans le moindre repentir !

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Habitat traditionnel de Madagascar, où la force du carnet est ici révélée par Anne-Marie avec des sensations faciles à percevoir (chaleur du soleil opposée à la fraîcheur des ombres et de la verdure) : facile à percevoir certes, mais pas à traduire, d'une aussi simple et "vive" façon !

Vous êtes à l’honneur (4ème billet)…

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Voici à présent, le travail de Nicolas DÜRR, qui arrive à pas de géants à une expression très personnelle s’équilibrant entre réalisme lyrique, et description formelle très souvent empreinte de poésie.
Dans cette petite série des amis (es) stagiaires ou anciens (nes) stagiaires s’étant « illustrés (es) » au cours des derniers mois, je pense que Nicolas se situe dans la catégorie des carnettistes qui travaillent avec acharnement (sur le terrain bien sûr, comme tous les précédents (es) camarades cités (es) ici), et dont le travail ne peut qu’aboutir à des résultats édifiants, pour un «démarrage» aussi récent que le sien, dans le domaine des carnets de voyages.
Plusieurs d’entre vous connaissent d’ailleurs son travail par Internet (particulièrement à propos de ses articles et carnet sur le Canal du Midi), et ses articles publiés sur son blog (voir  ici) ou celui de « Croqueurs de nature» blog créé avec son camarde Jean-François (dont je vous reparlerai certainement un jour, car lui aussi s’est lancé dans l’aquarelle et les carnets de voyages), mais Nicolas s’est distingué cette année par l’aboutissement de plusieurs carnets, dont celui de l’Île Maurice, qui représente un très intéressant (et important) travail de terrain.
Je vous invite donc à découvrir les aquarelles et croquis de Nicolas, à le suivre avec moi ci-dessous dans quelques-uns de ses voyages récents, et à lui dire comme moi : bravo Nicolas, fais-nous encore de superbes «instantanés» des endroits que tu aimes, amène-nous avec toujours autant de créativité sur tes chemins de traverse !

Extraits du carnet de voyage à Marrakech de Nicolas DÜRR :

Nicolas marrakech 1

La Koutoubia : cela vous rappelle quelque chose, je suppose, car si vous êtes allé à Marrakech, vous ne pouvez pas l'avoir ignorée ?

Nicolas Marrakech 3

Et le jardin Majorelle ? Ses bleux et ses verts sont indissociables des rouges de la ville ...rouge, justement !

Nicolas Marrakech 4

Là, un panoramique s'imposait, car aborder les ruelles de la médina en entrant dans son intimité sans se perdre au milieu de ses dédales, était la meilleure façon de la présenter !

Nicolas Marrakech 6

Vous voyez où elle est cette adorable rue si animée ? ...Moi, je la reconnais, je me demande même si ce petit âne transportant sa charge, je ne l'y ai déjà croisé !

Nicolas Marrakech 2

Et les portes et les fontaines, toujours aussi belles, dans tous les quartiers : on ne se lasse jamais de passer avec elles de l'ombre à la lumière toute la journée...

Nicolas Marrakech 5

C'est sans doute depuis les terrasses dominant la ville, qu'en plongeant son regard jusqu'à ses remparts, et bien plus loin jusqu'aux neiges de l'Atlas, on comprend combien son âme peut nous transporter dans un "ailleurs" empreint d'abord, d'intemporalité...

Nicolas Marrakech 7

Une fenêtre ou une porte qui s'ouvre, la subtile vibration d'un moucharabieh, c'est également un voyage qui commence toujours par l'étrange et bouleversante confrontation d'un mystère, quelquefois d'un secret, et de la réalité...

Nicolas Marrakech 9

Ne quittons pas Marrakech (en suivant Nicolas), sans un dernier regard comme il le fait, sur la haltière silhouette de sa grande mosquée, celle de la Koutoubia, la si bien nommée !


Extraits du carnet de voyage à l'Île Maurice de Nicolas DÜRR :

Nicolas Maurice 8

Quoi de plus beau que de rêver, d'y être déjà par la pensée, lorsqu'on surveille la montre, en regardant derrière la vite, en attendant d'embarquer ?

Nicolas Maurice 2

La vie là-bas, grouillante aussi, comme là, sur le marché si coloré de Port Louis...

Nicolas Maurice 3

Ambiance d'images empreintes d'histoire, de chaleur écrasante et d'ombres rafraîchissantes, quoi de plus paisible et poétique, lorsque fleurs éclatantes et palmes verdoyantes veulent s'en mêler ?

Nicolas Maurice 1

Passons de "l'autre côté" : on y est déjà sous les arcades, comme entre deux mondes, où là aussi, le temps s'est arrêté...

Nicolas Maurice 6

Encore une histoire d'ombre et de lumière, déjà un peu plus loin, on devine, toute proche, l'ambiance de la forêt...

Nicolas Maurice 5

La voici justement, luxuriante, riante, lumineuse, mystérieuse, bruyante de mille chants d'oiseaux, de cris d'animaux invisibles, lointains et proches à la fois, qui se cachent dans les rayures du soleil et les étages de verdure qui dessinent sur nos têtes un kaléidoscope en 3D !

Nicolas Maurice 4

Retour à Port Louis pour revenir près des rivages à l'ombre des maisons colorées, pour se projeter dans d'autres rêves,

Nicolas Maurice 7

...Qui commencent déjà dans la baie, invitant à d'autres voyages, de nouveaux départs vers d'autres contrées...




Vous êtes à l’honneur (5ème billet)…

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C’est avec Monique PETIT, qui signe ASSUNÇAO, que je termine [pour l’instant, car vous êtes très nombreuses et nombreux parmi mes ami (es) stagiaires, à vous distinguer régulièrement en exposition, concours ou réalisations notoires, et à mériter une petite «mise en avant» dans ce journal en ligne, je complèterai cela dans l’avenir croyez-moi] ce «tableau d’honneur», cette sympathique série consacrée à votre talent et à vos succès récents (quand vous avez bien voulu m'en faire part).
Monique a cette particularité de s’affirmer dans une expression reconnaissable entre toutes, avec une façon de travailler bien à elle, qui sera j’espère, reconnue un jour comme elle le mérite.
Je vous invite aujourd’hui à entrer dans l’intimité de ses aquarelles, qui nous parlent de pays ensoleillés, de déserts, de voyages lointains, d’exotisme, voyages, (pour ceux du Sahara), qu'elle a bien fait de réaliser quand elle les a faits…
Mais je voudrais surtout vous présenter (car ce sont des études de l'année), ses nus, aux sonorités multicolores, aux attitudes charpentées, aux corps si vivants qu’ils ne peuvent nous laisser indifférents, avec un « je ne sais quoi » qui évoquerait un dialogue entre Botticelli et Giovanni Bellini, entre Matisse et Klimt…
Enfin, en y regardant de plus près, on perçoit avec quelle subtilité son travail de carnettiste et d’aquarelliste nous emmène tout doucement dans l’univers de sa peinture, comme si ces travaux plus « légers », n’étaient que le prélude à un voyage encore plus enchanteur…

enfants sud algérien 2003

Carnet d'Algérie : enfants du sud Algérien

guide pa-oh

Souvenirs de Birmanie : femme Pa'o

ksar désert lybique égypte

Carnets sahariens : ksar Lybien

marocaine et son enfant 1982

Carnet du Maroc : rencontre dans la palmeraie

 

Les modèles vivants :

modeles vivants 1

Femmes sur fond rouge 1

modeles vivants 7

Musicalité

modeles vivants 2

Modèles aux couvertures

modeles vivants 4

Ombres dorées

modeles vivants 8

Les amies africaines

modeles vivants 3

Modèles opposés

Toile sans titre 1Peinture sans titre (acrylique sur toiles assemblées)


Le nouveau départ 2014...

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Me voici de retour !
Vous constatez comme moi que le temps passe vite, trop vite même, pour en disposer assez en ce qui me concerne, afin de vous donner énormément de nouvelles ici, en tout cas à la cadence que je souhaiterais…
Mais soyez persuadé (e) que je ne vous vous oublie pas.
Je travaille même beaucoup pour vous offrir un programme 2014 pictural, aventures, découvertes, plénitude, à la mesure des promesses faites à la fin de l’année dernière, c’est-à-dire empreint d’émerveillement du début à la fin, aussi bien dans ce blog, que partout dans les stages que j’anime, et sur les chemins de traverse que j’emprunterai pour vous et avec vous, puisque je vous les ferai partager.
Face aux AndesJ’espère qu’en 2014, vous serez celle ou celui, qui partagera avec moi ces nouveaux horizons qui vont vous surprendre (et j’espère vous combler), que je prépare depuis pas mal de temps déjà, pour vous…
L’aquarelle ci-dessus est en fait un montage de deux : la jeune femme regardant le paysage, et le paysage lui-même. Les deux motifs ont été réalisés directement au pinceau à réservoir, sans la moindre esquisse dessinée au préalable, dans des contextes différents, mais chaque fois bien sûr, en quelques minutes sur le motif, un objectif que je me fixe pour chacune, chacun d’entre vous.
Cliquez sur chaque mot en lien surligné ci-dessous, vous comprendrez qu’il faut une certaine dose d’énergie et d’enthousiasme démesuré pour y parvenir (mais j’en ai à revendre), et si je «nous» fixe des objectifs ambitieux pour 2014, c’est bien que je suis persuadé que nous allons les réussir, de votre côté, du mien, et ensemble !
- Mais ne m’en fallait-il pas pour me lancer dans l’aventure inouïe de «L’Aven aux Merveilles» qui m’a tenu en haleine pendant plus de 7 ans avec ses mille difficultés et péripéties, et vous la faire partager ensuite avec ce livre qui a été épuisé en moins de 5 semaines ?
- Ou dans celle de ces séries d’expositions tout à fait en marge du marché de l’art traditionnel, qui depuis plus de 10 ans, m’ont emmenées avec ma peinture sur toile de Hong-Kong à Wuxi et Pékin, sans autre aide que des opportunités « saisies au vol » (et énormément de travail de ma part tout de même), tout en assumant cela de front avec tout le reste ?
- Ou même, pour mener à bien depuis plusieurs décennies, la série de stages des carnets de voyages plus ou moins lointains, qui permettent à plusieurs d’entre-vous tous les ans, de découvrir un pays nouveau dans une thématique de travail toujours différente, mais complémentaire aux précédentes (je repense à nos meilleurs moments du Yunnan, Vietnam, Tibet, Birmanie, Rajasthan, Afrique du Nord, Andalousie, etc.) ?
…Et je ne parle pas du planning «habituel» de mes différentes autres activités (assez nombreuses et exigeantes, c’est assez compliqué de tout concilier, …par exemple en heures d’entraînement dans le domaine sportif), mes carnets de voyages privés, sans compter les cours dits «institutionnels» ou bien des stages d’aquarelle de l’Hexagone, qui vous emmènent en toute sérénité (et une vraie joie partagée), dans quelques-uns des plus originaux coins de notre beau pays !
C’est donc avec la même volonté de réussite et d’épanouissement, la même détermination, que, dès le prochain billet, nous partons vers de nouvelles découvertes, des moments uniques de peinture, d’aquarelle et de carnets de voyages...
Et pour commencer, vous allez très bientôt entrer avec moi, dans mon nouveau programme de stages aquarelle et carnets de voyages 2014 !

Le cheval Magdalénien.

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Je vous mets aujourd’hui, sur la piste de ma dernière «belle aventure» picturale de l’année 2013, vous allez en découvrir quelques «images témoin», j’en résumerai l’aboutissement le prochain jour de l’an (je précise que je la menais de front - l'aventure -, en même temps que la finalisation du livre de l’Aven aux Merveilles, les stages très intenses qui ne me laissaient pas une minute de répit, divers repérages, et mille autres activités, qui, je l’espère, porteront leurs fruits à leur tour en 2014, mais cela est pour un autre jour).
Comme d’habitude dans ma peinture «peinture», tout commence par une référence à la préhistoire, à celle de l’humanité et de l’art en même temps…
Vous savez que c’est l’imaginaire et la puissance mentale et spirituelle de l’homme confronté à sa survie depuis ses origines, que j’essaie d’interroger à travers mes toiles ?
Ce «cheval magdalénien» fait partie d’un ensemble (nous dirons d’une collection), où chaque toile est en interaction avec les autres.
Souvenez vous de mes articles précédents à ce sujet, ici, et
Vous voyez à quel point ces questionnements «existentiels» n’aboutissent pas (pour moi), qu’à des peintures «seulement» décoratives (si non, la peinture n’a aucun sens à mes yeux, ou alors ce n’est pas de la peinture) !
Sachez également par rapport à ce genre de toile, qu’il me faut énormément de travail et de temps pour en aboutir la réalisation.
Particulièrement en élaboration technique (et pas seulement par « effets » de matière, car il s’agit véritablement là de sables, de cendres, de charges neutres de toutes sortes où la matière n’est pas suggérée, mais bien réelle), et de produits divers (liants, épaississants, fluidifiants, retardateurs, médiums, etc.), qui, en interaction avec les pigments et autres bases colorées, vont donner par l’alchimie picturale et le respect des temps d’élaboration entre les couches, une véritable «profondeur» à la peinture, avec une texture en surface à mi-chemin entre la peau, le cuir et l’écorce, entre le végétal et la roche, mais où la sensualité du toucher ne doit pas être éloignée de celle du regard.
Cela aussi participe à la «magie» de la peinture, car de toute peinture il doit se dégager de la magie (au sens «merveilleux», avec connotation positive du terme).
C’est dire les jours et les nuits que j’y ai passées en plus des autres activités (sachant que les toiles dont je vais vous parler sont plutôt …de grand format) !
Le cheval magdalénien«Cheval magdalénien», pigments naturels, charbon de bois, ocre rouge, acrylique, et sable de dolomie sur toile 97 x 130 cm
Le cheval reste un animal privilégié dans ma peinture (souvenez-vous des «Chevaux oranges dans la prairie bleue»), car il est le support de nombreux symboles. Il porte ici les stigmates de l’animal d’abord pourchassé pour sa viande, avant de devenir l’un des meilleurs amis (?) de l’homme.
J’ai voulu lui donner une sorte «d’humanité», car derrière les signes inintelligibles et les pièges ou sagaies qui le lacèrent, derrière son profil dessiné au charbon de bois sur la paroi dolomitique, se trouve dans son attitude comme la confiance en des temps pas encore venus…
- Serions-nous quelque part également, en attente d’un accomplissement pas encore survenu, dans notre monde contemporain de compétition permanente, où il faut toujours être le (la) meilleur (e) pour émerger du lot, pour être reconnu (e), aimé (e), pour exister tout simplement ?
- Alors, le monde a-t-il vraiment changé depuis la préhistoire, dans les consciences et le regard de l’être humain, ne serait-ce que sur ses frères et soeurs s’ils sont différents ?

Le chaman au cerf rouge.

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Il n’est pas de signe intelligible ou non, sur le petit cheval magdalénien et dans son environnement, sans intervention chamanique…
En le dessinant, le chaman entre en communication avec l’animal - esprit qui vit derrière la paroi, il entre littéralement dans le monde des esprits, où il dépasse la condition humaine profane.
En veillant sur les âmes de sa communauté, le chaman peut seul les voir, en interpréter les blessures ou possessions, en connaître la destinée…
Dans cet univers, où le sacré est toujours lié à un « au-delà » et passe par un rapport à la nature où l’animal joue un rôle considérable, le cerf est primordial.
Par sa ramure, il incarne la force, l’arbre de vie, les différents cycles naturel et spirituels. Il est associé au renouveau, à la fécondité. Plus que messager du sacré, il incarne la puissance, l’abondance et le rayonnement divin.
Pour le chaman, entrer « en communication » avec le cerf, se « transformer » en cerf, rétablit une archaïque solidarité mystique entre l’homme et l’animal. Il comprend son langage, il partage sa prescience et ses pouvoirs.
Le rouge qui englobe Chaman et cerf, n’est rien d’autre que le champ énergétique intense qui se manifeste par cette couleur.
Le rouge, en nous reliant à la terre nous relie à la vie, et nous emporte avec le chaman à la rencontre du cerf, dont nous pouvons partager les pouvoirs…
Chaman au cerf"Chaman au cerf rouge"  Huile sur toile  100 x 81 cm

Cette peinture est un questionnement sur la notion de pouvoir aujourd’hui, sur celle des rapports que nous entretenons avec la nature, et sur celle du sens de la spiritualité dans nos sociétés, où les valeurs essentielles se sont transformées, perdant souvent leur sens premier…
- En deux mots, n’est-ce pas notre propre manière de penser, et de considérer nos rapports au monde et à autrui, qui seraient à revoir, pour retrouver l’arbre de vie ?


 


Le grand hibou

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Le hibou vient de traverser la paroi rocheuse, et il nous enveloppe de ses ailes protectrices en sortant de la nuit et du monde des songes.
La lune présente par les deux arcs de cercle inversés (pour la lune montante et descendante), le guide jusqu’à nous, pour nous indiquer les chemins magiques de la sagesse.
Il saura à son tour nous transmettre la clairvoyance, pour apprendre à avancer dans la forêt immense des signes inintelligibles que notre existence devra déchiffrer…

Le grand hibou

"Le grand hibou" Acrylique et huile sur toile 60 x 73 cm

Essayer de « comprendre derrière les apparences », est une question posée par cette peinture.
- Comment y voir plus clair au cœur de la nuit, si ce n’est en prêtant davantage attention aux « signes naturels » envoyés par le destin ?

Le territoire du Karst

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Un territoire de karst, généralement, c’est un pays calcaire, fait de plateaux, canyons, falaises, vallées aux grottes et aux sources innombrables, où tout a commencé (au moins dans les régions tempérées en ce qui concerne la peinture pariétale des cavités souterraines naturelles, où prenait aussi en même temps racine, un certain sens de la spiritualité).
C’est l’évocation dans son étrange complexité, des mystères de la terre, de leur pouvoir magique, fait de puissance tellurique et de fécondité.
C’est aussi à travers cette toile un reflet de nos propres mystères, de notre histoire et de nos réalités, où chacun essaie d’avancer en essayant de résoudre l’éternel conflit entre doute et quête du sens, au milieu de questions qui resteront sans réponse dans la fulgurance de notre trop courte existence…

Le territoire du Karst

"Le territoire du karst" Huile sur toile 81 x 65 cm

Si vous regardez bien cette toile (qui a priori peut au premier regard vous rebuter), vous aurez du mal par la suite à vous en détacher… Par quel mystère, malgré nos souffrances, sommes-nous autant attachés à la vie ?

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