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Channel: Aquarelliste et peintre voyageur
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Du Bonheur au Lison, la magie des sources.

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J’attendais ce début de semaine, pour vous offrir, par épisodes se situant dans le suivi des articles précédents, un premier petit bout du « merveilleux » que je vous avais promis lors de notre séance d’aquarelle au Taj Mahal…
Aujourd’hui, du Bonheur au Lison, nous découvrons un point commun : le parcours souterrain d'une rivière à travers le karst, se terminant par une abondante source qui jaillit au grand jour.
Je vous emmène donc découvrir la très belle source du Lison, dans l'esprit de nos rencontres picturales avec des lieux forts, générateurs de mystère et de beauté, porteurs de rêve et d'émerveillement.
Vous verrez dans les prochains épisodes, ce dont à quoi cette nouvelle découverte va nous amener, d'aussi fantastique qu'inattendu...
Source LoueAvant la source du Lison, nous nous étions arrêtés avec mes amis (es) stagiaires du mois de juillet dernier, à la source de la Loue et dans son cadre grandiose (malheureusement bien défiguré par les aménagements « touristiques », …ah, mon Dieu comme c’était romantique et beau avant l’installation de la passerelle, l’abattage des arbres et l’accès facile aux ruines parsemant le lit de la rivière !), pour un exercice de croquis aquarellé rapide (pas plus de 10 mn si possible), si important dans la maîtrise des esquisses de carnets.
En attendant, aviez-vous sans doute remarqué ma fascination pour le monde souterrain porteur des mythes les plus anciens de l’humanité ?
Pour moi, rien d’effrayant dans les «mystères d’outre - roche», créés, modelés, formés par le passage de l’eau, mais au contraire tout d’étonnant, captivant, fascinant, extraordinairement beau, et je peux même l’écrire car je le pense réellement : incomparable, magique, merveilleux !
En plus, il existe toujours une relation intime, profonde et mystérieuse entre les univers hypogés et le monde extérieur auquel ils sont liés, qui a le pouvoir de nous enchanter à la rencontre des deux.
Source LisonLe motif de ma vidéo tel que je l’ai si souvent dessiné au cours de tant d’années où je suis venu trouver l’inspiration auprès de la source du Lison…
Ce qui fait la force et la beauté d’un terroir, c’est justement ce qui en constitue le socle et l’assise invisible, en charpente la perception spatiale, en caractérise le paysage, en influence la nature et les écosystèmes, en détermine les comportements humains les plus ancestraux : son essence minérale, ses particularités géologiques, la sève de ses racines cachées les plus insoupçonnées !
- Ne pensez-vous pas qu’une bonne fée a dû se pencher à sa naissance sur la source dont l’image est là notre sujet ?
- Ne ressentez-vous pas en la regardant (plus encore en la dessinant), que cette eau jaillissant de la roche, nous apporte des visions de cascades paradisiaques venues du fond des âges, aux pouvoirs étranges peut-être miraculeux, comme si notre imaginaire ne pouvait se détacher des symboles de vie, de purification et de régénérescence portés par l’abondance et la puissance de l’eau jaillissant de la roche ?
Alors que la rivière naissante se mêle à la lumière du jour, emportant sa fraîcheur vers les vallées brûlantes sous les feux de l’été, et avant que nous nous retrouvions pour une nouvelle aventure faite de merveilleux (unique et extraordinaire, vous verrez à quel point), au coeur de ces terroirs où l’eau se perd dans la roche et sourd sur les galets, nous fêterons dans le prochain article un anniversaire qui n’est pas anodin, car ici, en fait, …tout est lié !
Enfin, pour terminer, voici ma vidéo :

 


Carnets de voyages : un anniversaire particulier...

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Centre Presse Aveyron est le principal journal rouergat.

Je fête à travers lui aujourd’hui un anniversaire, qui, vous le voyez en fin d’article et dans ma vidéo, préfigure déjà un nouvel acte de naissance…
Mais si le journal préféré des ruthénois m'honore d'une pleine page dans l’un de ses récents numéros, c’est que ma passion pour ce beau département m’a menée par le biais de l’aquarelle, à lui consacrer beaucoup de mon temps et à contribuer à en révéler les charmes secrets bien au-delà de ses limites administratives.
Centre Presse le 24-07-2013Cette sympathique page du quotidien Centre Presse est pour moi plus qu’un simple article dans les annales d’un été, allant rejoindre mes dossiers de presse : elle représente la continuité d’une époque avec le début d’une autre, un anniversaire, et préfigure en même temps un acte de naissance …qui sera sous le signe du merveilleux bien sûr, vous le constaterez bientôt !
Voici donc quel anniversaire je fête, évoqué dans mon dernier article : la parution de mon livre « Aveyron, Carnet de routes » il y a 8 ans déjà, ouvrage qui est toujours aussi apprécié malgré les années !
Le tout dernier tirage sera bientôt épuisé, et je ne sais pas du tout si mon éditeur le réimprimera malgré son succès, mais si j’en fête ainsi l’anniversaire, c’est que cet ouvrage marque un tournant dans la publication de mes carnets destinés au grand public, puisqu’ils étaient jusqu’à ce moment-là distribués par mes différents éditeurs sous forme de coffrets en tirage limité (bien avant la "mode" des carnets de voyages), et je n’avais aucune idée de la façon avec laquelle  ils allaient être acceptés par les lecteurs à bien plus grande échelle, sous forme de livre.
Couverture Aveyron, carnet de rtePremière de couverture, voici comment le site «fnac.com» résume l’ouvrage :
«Regard différent et nouveau sur un département qui fait figure de province à lui seul. À travers ses carnets de croquis et d'aquarelles, Alain Marc nous fait découvrir l'Aveyron autrement. L'artiste peintre nous invite à la rencontre d'un patrimoine, mais aussi de personnages singuliers, dont certains sont très peu connus malgré leur intérêt et leur originalité.
Dans sa peinture, Alain Marc nous révèle un univers insoupçonné : ses toiles expriment un voyage aux sources de l'art, magiques et bouleversantes, faites de matériaux bruts et précieux intimement mêlés, de charges minérales, de signes et d'évocations comme exhumées des strates insondables du temps. Un carnet de routes réalisé tout au long des saisons à travers les paysages, les villes et villages de l'Aveyron, par l'aquarelliste Alain Marc, très connu et apprécié des Aveyronnais dans et hors le département (360 000 aveyronnais en région parisienne). »


Bien que l’ouvrage ne se trouve plus dans nombre de librairies, balayé par les dernières nouveautés, les grandes enseignes le vendent encore (au moins sur Internet), et il est amusant, au moment où il risque de ne plus être réédité, d’en suivre la valeur selon les sites (son prix réel est actuellement de 30,50 €) : 
- Amazon.fr : il ne reste que 3 exemplaires vendus 28,98 € chacun
-  fnac.com : davantage d’exemplaires en stock, même prix de vente
- librairies AbeBooks.fr : ici l’ouvrage est considéré comme livre de collection (ce qu’il deviendra de toute façon à l’arrêt de sa publication), et on le trouve à 32 € chez  Deastore à Rome, à 33,91 € chez Nomade aux Mesnuls, ou à 47,58 € chez  Revaluation Books au Royaume Uni (hors frais d'expédition)…
Je ne continue pas ma liste qui pourrait vite devenir assez longue, mais si l’on se fie à ces dernières librairies qui misent sur la valorisation des beaux livres, on a intérêt à en acheter tant qu’il y en a encore, et à suivre leur «cote» comme on suivrait celle d’une œuvre d’art (toutes proportions gardées bien sûr), en se réjouissant de leur achat si on en possède déjà !
En tout cas, il m’a fallu cinq ans pour réaliser ce carnet et un an de plus pour lui trouver un éditeur.

Mais le temps est passé très vite depuis, et s’il reste présent sur le marché du livre depuis 8 ans, je ne suis pas resté les bras croisés depuis pour autant, et j’aurai bientôt le grand plaisir de vous faire découvrir mon tout dernier ouvrage !
Ce dernier m’a demandé bien plus de travail et d’efforts que le précédent (mes lectrices et lecteurs savent que je n'aime pas le travail "bâclé", réalisé dans un seul but commercial et pour "surfer" sur une tendance à la mode, qu'il me faut du temps pour élaborer un vrai travail carnettiste), mais je pense que c’est une belle réussite d’autant plus originale et rare, qu’il n’a jamais été réalisé de livre de ce genre sur le sujet qui en fait l‘objet.
…Mais c'est une surprise que je vous réserve pour bientôt, je vous invite à souffler avec moi pour l’instant, les huit bougies « d’Aveyron, carnet de routes ».

Sur les chemins du merveilleux : l'écholocation karstique !

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Dans «écholocation», il y a «écho». Vous allez voir à la fin de la vidéo, la relation qu’il peut y avoir entre une peinture évoquant le cheminement d’une chauve-souris dans les profondeurs karstiques, et l’écho d’une incroyable découverte, annoncée dans un quotidien trouvé sur une table de restaurant.
Une nouvelle qui a complètement modifié le cours de mon existence ces huit dernières années, m’entraînant dans une véritable aventure, dont je relate l’histoire dans un carnet réalisé au jour le jour, et qui fait l’objet d’un nouveau livre, publié très prochainement…
Mais que je revienne à la petite surprise que je vous avais promise lors de mon billet précédent : c’est non seulement, la toile ci-dessous (que j’ai le plaisir de vous faire découvrir), mais aussi, celle du catalogue de l’exposition dans laquelle on a pu la voir avec 27 autres œuvres d’art contemporain (peintures et sculptures principalement), exposition qui vient de se terminer.
Pourquoi Millau me direz-vous ?
- Parce que cette charmante ville (surtout connue bien au-delà de nos frontières pour son célèbre viaduc), fut cette année, la capitale européenne de la spéléologie, à l’occasion du 8ème Euro forum de la discipline, et du cinquantenaire de sa Fédération française, un évènement scientifique, sportif, environnemental et une rencontre internationale, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler ici.
La manifestation, organisée par les Comités Départemental Aveyron et régional Midi - Pyrénées de Spéléologie et la FFS avec le soutien de la ville de Millau, les Instances sportives au plus haut niveau et le Département de l’Aveyron, fut une magnifique réussite. Elle s’enrichit pour la première fois d’un concours d’art contemporain particulièrement intéressant, dont l’initiative revient en premier lieu au Comité Départemental de Spéléologie, dont le dynamisme n’a d’égal que l’action fructueuse et originale.
Le thème en était la chauve-souris, ce concours s’adressant à tout artiste plasticien européen confirmé et professionnel, le nombre des artistes sélectionnés étant limité à 28 correspond aux 28 fédérations européennes de spéléologie participant au congrès. On n’avait le droit de ne présenter que deux œuvres (une seule pouvant être retenue), quant au jury, il était composé de professionnels des milieux artistiques et culturels, ainsi que de représentants du monde spéléologique. Chaque œuvre devait être accompagnée d’un cartel présentant l’objectif et l’intention artistique la définissant.   
Echolocation karstique«Écholocation karstique», Acrylique et technique mixte sur toile (sable dolomitique, pigments naturels, liants acrylo - vinyliques).
Cette toile est une réflexion sur la possible «visualisation» de la perception des espaces hypogés karstiques par l’écholocation d’un chiroptère .
Cette tentative d’une «visualisation»  du monde des profondeurs à partir d’une «mémoire supposée des espaces hypogés» de l’animal, se traduit dans la conscience que nous pourrions en avoir par une vision énigmatique, mystérieuse et symbolique des milieux souterrains .
En même temps que cette «visualisation» met en valeur leur importance dans les équilibres naturels (écosystèmes, hydrogéologie, etc.) à travers les interactions endokarst - exo karst (symbolisées dans la toile par le vol et la vie de la chauve-souris à l’intérieur et à l’extérieur des cavités souterraines), ce sont les archétype de la matrice maternelle, de la caverne des mythes d'origine, de la renaissance et de l'initiation qu’elle évoque .
Quoi que très schématisé (ou traduit par signes) le chiroptère plusieurs fois présent dans la toile est le messager des énergies telluriques, des forces magiques ou «extra-naturelles», établissant un lien vivant  et extra - sensoriel (délié de toute vision «formelle») entre la terre et le ciel, le monde de l’intérieur et l’extérieur, le connu et l’inconnu, le visible et l’invisible, l’occulte et le révélé, le passé, le présent et le futur .
Comme dans le cas de la lumière inactinique utilisée pour éclairer une chambre noire afin de développer en noir et blanc, la couleur rouge du fond de la toile a pour rôle la «mise en valeur» de la «visualisation» des mondes souterrains révélés par l’écholocation de la chauve-souris .
Elle évoque également un creuset matriciel, un espace d’accomplissement allant de la naissance obstétricale aux rites de la puberté et une force de régénérescence où peut se perpétrer le mythe du Phénix (symbolisé par le signe «phi» de l’ancien mot grec «phoinix» en bas à gauche de la toile), un espace séparant les temps géologique des profondeurs karstiques de nos propres notions de durée, un espace que le seul mammifère doué du vol actif est capable de franchir depuis plus de 50 millions d’années …
Voici à présent en complément de ma "petite surprise", le catalogue de cette exposition «Rat d‘Art Volant», (manifestation d’excellent niveau, qui vous donnera une idée de sa teneur jusqu’au 29 septembre au beffroi de Millau), cliquez sur son image ci-dessous, pour l’ouvrir et le télécharger en PDF (à ne pas faire si connexion Internet lente et plugin navigateur inactif):
Affiche expo 1Parmi toutes ces œuvres celles qui ont été primées au final sont les suivantes :
Prix de la ville de Millau pour la catégorie "sculpture" décerné à Double Je pour son oeuvre "le monde allant vers"
Prix de l'office du tourisme de Millau Grands Causses pour la catégorie "œuvres picturales et apparentées" décerné à Sophie Vigneau pour son oeuvre "Envol"
Prix résultant du vote du public décernés par ordre alphabétique à:
-Alain Courtaigne pour son oeuvre "Cavernicoles"
-Anne Deltour pour son oeuvre "Echappée Belle"
-Sophie Vigneau pour son oeuvre "Envol"
Mais je reviens à ma toile : par-delà cette exposition, elle représente symboliquement bien plus qu’une sélection à un concours et une exposition de plusieurs mois.
C’est la matérialisation informelle de la fin d’une aventure qui se termine par la réalisation d’un livre, une belle histoire dont vous verrez le début dans cette vidéo, et que je développe dans le livre en cours de parution, je vous le présenterai dans le prochain article.
Cet ouvrage, un carnet de découvertes et d’exploration dont l’élaboration n’avait jamais encore abordé un tel sujet à travers dessins, croquis et aquarelles, vous emmènera tout au long des sept années où je l’ai réalisé, à la rencontre d’un patrimoine aussi riche que celui évoqué dans mon «Aveyron, carnet de routes», de personnages passionnants, de grandioses paysages, d’une nature préservée, et d’une aventure à la fois scientifique, humaine et sportive, où le mot «spéléologie» évoque aussi une réflexion sur le sens des beautés la nature et du regard des hommes qui ont pour charge de la transmettre et de la préserver.
Alors, avec la parution de ce livre, dans le prochain billet, c’est à une naissance que je vous inviterai !

Alain MARC : L’Aven aux Merveilles est paru !

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Voici la nouvelle promise, le voilà enfin, ce livre tant attendu : L’Aven aux Merveilles !

 

Avant tout, découvrez dans la vidéo ci-dessus, ma présentation de l'ouvrage, qui reprend où nous l’avions laissée dans la précédente publication, l’histoire des origines du livre : j’y apprenais alors une incroyable nouvelle dans un journal local...

Outre cette histoire, vous aborderez dans ce clip le contenu du livre, y verrez une sélection de pages et y entendrez des extraits de textes inédits.
Mais vous allez surtout pouvoir à travers L’Aven aux Merveilles, vous approprier la plus intense des émotions artistiques qu’il m’ait été donné de vivre !
En observant ses croquis, dessins, aquarelles, notes de terrains et nuanciers, vous entrerez dans un univers nouveau, au cœur d’une région magique.
Vous partagerez des souvenirs et des secrets qui deviendront peut-être un jour des légendes, vous tomberez sur des trésors…
Ces trésors vous étonneront à travers les personnages dont j’ai fait le portrait, à travers gorges, ravins et grands causses, où je me suis attaché à traduire la singularité des paysages et des rencontres, la richesse de la flore et de la faune qui en font la singularité.
Ils vous fascineront particulièrement à travers les explorations que je vous fais partager au fond d’un gouffre mythique : celui de l’Aven Noir aux confins des Cévennes et des Grands Causses.
Vous lirez certainement ce livre comme s’il s’agissait d’un roman, vous regarderez ses dessins et aquarelles comme s’ils étaient ramenés d’un autre monde.
Pourtant c’est une histoire vraie que je raconte.
Une aventure qui aurait pu être la vôtre, où vous auriez vécu les mêmes difficultés, réussites et joies que les miennes en réalisant les croquis et peintures qui illustrent mon récit.
Vous auriez aussi inventé comme j’ai dû le faire, des techniques particulières pour peindre ce qui était impossible à traduire avec les procédés habituels de l’aquarelle…
Vous comprendrez alors facilement comment de telles merveilles m’ont amené à réaliser quelque chose de très différent de ce qui est déjà fait dans le domaine du carnet de voyage ou d’exploration, et pourquoi un tel travail n’avait jamais été entrepris sous cette forme-là en milieu souterrain, sans le dissocier de la vie qui se déroule en surface au même moment.
Pour la réalisation de cet ouvrage, j’ai été soutenu par la Ville de Nant, son Office du Tourisme, l’Association des propriétaires des réseaux de l’Aven Noir, collectivités et nombre de personnes qui m’ont encouragé dès le départ, et que je tiens à remercier très sincèrement, à commencer par le spéléologue et explorateur Roland PÉLISSIER, inventeur des nouveaux réseaux de l’Aven Noir qui m’a accepté parmi ses équipiers.
Sachez que cet ouvrage n’a été réalisé pour son premier tirage qu’à 1000 exemplaires seulement, ce qui en valorise encore plus l’édition.

En voici enfin les caractéristiques techniques :
 
Titre : L’Aven aux Merveilles, carnet d’exploration de l’Aven Noir,
Grands Causses – Cévennes, Aveyron – Gard
Auteur : Alain MARC
Éditions Carnets Choisis
ISBN 978-2-9546036-0-5 - 3ème trimestre 2013
Format A4 à l’Italienne,
Poids 1330 gr
320 pages 130 gr couché ½ mat,
Couverture souple 350 gr pelliculage brillant,
Dos carré cousu collé
Prix 32 €  (hors frais d'envoi éventuels)

Si ce livre vous tente, si vous êtes en quête d’un cadeau original pour Noël, en voici dès à présent les principaux points de vente :
            Éditions Carnets Choisis (version dédicacée uniquement, demander le bon de commande) :  adresse e-mail en cliquant  ici

Librairies :
  
      À Nant (12) : Librairie Saquet,
                           Office du Tourisme,
      À Saint-Affrique (12) : Librairie Bastide,
      À Millau (12) : Librairie Caumes des livres,
                                                 Librairie Syllabes
                                                 Librairie  Plume (s)
      À Rodez (12) : Maison du Livre,
                         Centre Culturel Leclerc (Centre commercial d’Onet le Château)
      À Toulouse (31) : Librairie Ombres Blanches
          À Meyrueis (48) : Librairie Tabac - Presse Maison Rallier

Vente en ligne : www.librairiespeleo.be et www.aquarelleetpinceaux.com

Si vous commandez directement «L’Aven aux Merveilles» aux Éditions Carnets Choisis en  cliquant ici (et en demandant qu’on vous adresse le bon de commande) j’aurai le plaisir de vous offrir 6 marque-pages reproduisant des extraits des aquarelles et lavis du livre, que vous pourrez imprimer sans bordure au format A4 sur du papier photo satiné épais (235 gr ou plus), avant de les découper et de les utiliser ou de les offrir, après en avoir reçu le fichier PDF haute définition que je vous enverrai au retour de vos bons de commande (dans l’ordre de traitement du courrier, car je suis …un peu débordé en ce moment par les demandes de mes amis [es] stagiaires et clients peinture informés [es] les premiers de la disponibilité du livre !).

 

« L’Aven aux Merveilles » alias Aven Noir, est classé par décret ministériel !

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- Cette très belle aventure de l’édition du livre «L’Aven aux Merveilles», qui s’achève avec la fin du tirage maintenant en cours d’épuisement de cet ouvrage (hé oui, toute l’édition est déjà presque entièrement partie !), marque-t-elle aussi la fin de l’épopée de l’Aven Noir ?
Certainement pas, comme je le disais dans une récente newsletter !
Je vous invite à cliquer sur ce lien pour aller sur le site du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, pour voir un très bel article consacré à ce classement par décret publié au Journal Officiel il y a un an déjà (mais dont je vous réservais l’information pour aujourd’hui, car je voulais vous garder le meilleur pour «l’après» publication de mon livre, une autre façon pour moi et ce ne sera pas la seule, vous verrez, de remercier celles et ceux d’entre-vous qui le possèdent déjà).
S’il n’était besoin de le dire, ce classement prouve l’intérêt majeur de cette merveille naturelle, dont on n’a pas fini d’entendre parler…
En tout cas, mon livre s’inscrit dès à présent dans un plus large mouvement, où mon témoignage de carnettiste restera comme la mémoire d’un moment d’histoire unique pour la connaissance de l’un de nos plus beaux sites naturels, et de ses principaux acteurs.
Cela rend cet ouvrage plus précieux encore, et je voulais vous remercier de vous y être intéressés, car vous avez, vous aussi, contribué en très peu de temps à en faire un livre «rare».
Il n’y a plus maintenant que les librairies qui en ont l’exclusivité, où vous pouvez vous le procurer (voir leur liste dans l'article précédent).
Agregats-d-argileVoici une aquarelle qui n’est pas dans mon livre (je ne pouvais pas y mettre toutes celles que j'avais réalisées) : il s’agit d’agrégats d’argile excavés par des écoulements verticaux de gouttes d’eau (origine des anti-stalagmites, voir le livre), qui commencent à se calcifier…
Ce livre est donc à juste titre déjà considéré par certains collectionneurs comme une référence dans la bibliophilie spéléologique illustrée, et si vous le possédez, vous pouvez vous considérer comme un (e) bibliophile privilégié (e), plus encore s’il est dédicacé, appartenant au cercle restreint des personnes dont l‘achat prendra plus de valeur encore à l’avenir, puisque je n’ai pour l’instant pas l’intention de le rééditer avant un bon moment.
Car mon projet n’avait pas au départ une logique de profit, elle s’inscrivait au contraire dans la valorisation du travail accompli, souhaitant maintenir cette édition dans l’esprit d’une réalisation d’exception (c’est aussi le choix de la structure éditoriale naissante «Carnets Choisis»).
Merci également pour vos très nombreux compliments, ils me touchent d’autant plus qu’ils gratifient les efforts engagés pour la réalisation de cet ouvrage pendant tant d’années. Je ne parle pas de ma pratique et expérience spéléologiques, où je ne suis qu’un très piètre acteur, mais de ma constance (pour ne pas dire mon obstination) dans son élaboration, sans oublier les risques bien réels pris pour mener à bien ce travail au fond du gouffre (mes vertèbres cervicale s’en souviennent encore).
Je peux vous affirmer que travailler picturalement en conditions d’exploration spéléologique n’est pas une pratique courante, dans un milieu où en général, on ne prend pas de notes «artistiques», où on a autre chose à faire que de réaliser croquis, ou aquarelles (merci à la patience de mes copains) !
Ce fut sans remonter à la surface à chaque descente pendant plusieurs jours durant, assez difficile pour moi bien qu’au sein d'une équipe soudée et expérimentée dirigée par un explorateur très compétent, c’était généralement en zones totalement inconnues, souvent hostiles et instables (je repense à certaines trémies ou passages "arrosés"), toujours techniques, où les possibilités de secours en cas de problème étaient plus qu’aléatoires (ne serait-ce que pour la traversée de «La fissure de l’espoir», pour n’évoquer que ce passage)…
Vos compliments, j’aurai certainement le plaisir de les consigner dans un futur livre d’or, mais je ne peux dès à présent résister au plaisir d’ en faire partager quelques-uns à tous (es) les amis (es) qui me suivent sur ce blog (parmi tellement d’autres, je ne peux tous les citer) :
«Quel travail, mais aussi quelle passion, quelle vivacité, quel enthousiasme.. Nous découvrons sur tes pas ce monde karstique, ce monde où je ne suis jamais allée.»
                                Jackie
«Quel fantastique carnet, quelle somme de travail et d’informations ! …Ce fut un vrai défi que de peindre dans de telles conditions, et un tel sujet. Merci encore de nous accorder ce privilège de découvrir ce patrimoine exceptionnel et d’admirer tes aquarelles dans cette œuvre si unique…»
                                Elizabeth
«Ce n’est pas la moindre des choses que celle qui consiste à nous mener au seuil de cette expérience vécue dans les profondeurs de la terre et de la conscience : une béance entr’ouverte sur le mystère de la nature, sur son origine et celle de l’humanité qui en vient…» 
                                Gilbert
«Merci encore, et félicitations pour ce livre, les efforts réalisés avec tes amis spéléologues, la présentation même du livre, qui, décrivant les ténèbres de la grotte, n'oublie pas les villages et les habitants des Grands Causses. Le récit de cette aventure surprenante pour les aquarellistes est captivant, et ...je suis très fière de toi, mon «premier» professeur d'aquarelle»

                               Andrée
«Le livre est vraiment extraordinaire, c'est un très grand plaisir d'avoir cet ouvrage et d'en profiter…»
                                Cécile
«Nul doute que tes aquarelles vont me permettre de progresser et capucine et campanule m’accompagnent partout où je vais… Merci pour ton sens du partage et ta générosité.»
                                Gilles
«…Quelle merveille, c'est le cas de le dire! Quel travail, au delà de la beauté des aquarelles, l'importance du texte et la qualité de la mise en page, tout est rassemblé pour en faire une réussite. J'ignorais que tu étais aussi écrivain Alain, …c'est vraiment l'ouvrage d'une vie ou du moins d'une extraordinaire aventure.»
                                Dany
«…Il n'y a pas sur nos rayons ( plus de 11.000 entrées ) d'ouvrages qui ressemblent à ce que tu as réalisé . Même hors de nos frontières, je ne vois pas d'équivalent . Alors, on tient à te féliciter . Ce regard différent que tu portes sur le monde souterrain va faire beaucoup de bien à tous ces « spéléos » qui bouffent de la classique au kilomètre et ne savent plus prendre le temps de savourer ce merveilleux spectacle de la nature qui s'offre à nos yeux éblouis.»
                                Gérard (spéléologue et bibliophile)


Pour terminer ce billet, je dédie ces propos amicaux et enthousiastes à la cavité de l’Aven Noir, à son inventeur et à tous les acteurs de l’exploration dont je parle et dont je trace le portrait dans ce livre (y compris les pionniers), à cette région magnifique de gorges et grands causses, à ses villages authentiques, à ses habitants : ce sont eux les véritables héros de cette aventure, je n’en suis que l’humble rapporteur !

J'ai aussi une pensée de gratitude particulière envers la ville de Nant, ses élus, les propriétaires des terrains de la cavité, et l'Office du Tourisme de cette ville, qui m'ont soutenu et aidé dès le départ, pour mener à bien la réalisation de cet ouvrage.


À présent que les objectifs que je m'étais fixés pour mettre en valeur dans ce travail cette si belle région, les personnages que j'y ai rencontrés, ainsi que l'une de ses plus extraordinaires merveilles sont atteints grâce à vous, je vais pouvoir passer à la finalisation du programme de mes stages aquarelle et carnets de voyages 2014, dont je vous reparlerai bientôt...

Une bonne idée de cadeau de Noël, pour les voyageurs !

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Amis voyageurs, vous êtes à la recherchez d'idées cadeau pour votre entourage et vous êtes en panne d'inspiration ?
Vos proches ou votre famille est mordue de voyage, voilà quelques idées qui pourraient bien leur plaire !
Plaisir d'offrir, joie de recevoir, suivez le guide avec ces idées spécifiques et destinées aux amoureux du voyage…

Les accessoires pour le voyage :
Il existe de nombreuses idées autour du voyage en termes d'équipement et selon le style de chacun. De la tente en passant par le duvet, les petites lampes frontales ou encore un joli couteau multifonctions, voilà pour les randonneurs.
Pour les voyageurs en avion, pensez à la balance de voyage de poche, un cadeau aussi bien utile que simple d’utilisation pour éviter les mauvaises surprises à l'enregistrement des bagages. Pour le vol vous pourrez aussi penser au coussin de tête et aux bas de contentions, idéal l’un ou (et) l’autre, pour bien dormir en voyage.

La barque portugaise

J’ai dessiné cette barque au sud du Portugal il y a plus de 20 ans, sur un carnet à la couverture de cuir auquel je ne me séparais jamais depuis qu’on me l’avait offert !
J’aime toujours l’ouvrir et en caresser la couverture. Je loue d’ailleurs cette bonne idée du cadeau d’un carnet solide, beau, que je prenais plaisir à tenir dans mes mains, et qui, de surcroît, résistait si bien aux embruns de l’océan et grains de sable…

Un carnet de voyage pour immortaliser ses souvenirs :

Idéal pour garder à jamais ses souvenirs de voyages, ses rencontres et ses anecdotes. Facile à glisser dans son sac à dos, dans sa valise ou dans sa poche, vous y consignerez chaque jour vos meilleurs souvenirs et les illustrerez par de jolis dessins ou par la présence de collages de petits souvenirs glanés tout au long de la route. Protégé par sa belle couverte en cuir véritable un carnet de voyage artisanal est un objet précieux, qui sent bon le cuir et que l'on garde pour toujours.
Carnet 1Voici (exactement dans l’esprit de mon carnet du Portugal), l’un des très beaux modèles du « Carnet du Voyageur » (pour moi la « Rolls-Royce »  des carnets de voyages), le spécialiste du vrai carnet de voyage fait main, en cuir, à faire et à imaginer soi même, car en carnet de voyage, pourvu que son aspect et son papier soient beaux, tout, à l’intérieur, est toujours à découvrir et à inventer…

Un guide pour le voyage

La bible du voyageur, le guide de voyage est une source d'information pratique, très utile pour tous les voyageurs.
La tablette ne l'a pas encore remplacé car la connexion Internet n'est pas toujours à tous les coins de rues, mais le guide de voyage, lui, est la pour vous aider, vous guider… Pratique à consulter partout, il est remis à jour régulièrement, et vous permet de vous aider de l’expérience des autres pour trouver des astuces de voyages, de dénicher des bons plans, des combines pour voyager pratique.

Vous êtes à l’honneur (1er billet)…

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Comme tous les ans en cette fin d’année, je partage avec vous, le succès de quelques-unes et uns d’entre-vous, qui se sont particulièrement distingués au cours de ces dernières semaines. Que celles ou ceux que j’aurais oubliés (es) me pardonnent et me renvoient textes et visuels, afin que tout le monde en profite avant Noël ?
Amis (es) stagiaires ou anciens stagiaires exclusivement (pour l’instant), qui ont bien voulu m’avertir (avec les documents voulus pour que je puisse en diffuser l’information), d’une exposition, d’une publication, ou de la réalisation d’un carnet de voyage hors du commun, ce qui prouve que le talent non seulement s’apprend mais se travaille, et que vous êtes nombreux (ses) à réussir dans votre parcours d’aquarelliste, de carnettiste, vos efforts, votre persévérance et votre travail n’ayant pas été inutiles, je vous en félicite chaleureusement.
Du talent vous en avez toutes et tous !
Quant à moi, je suis très heureux de vous avoir aidés (es) de mon mieux, soutenus (es), encouragés (es) chaque fois que ce fut possible à l’occasion d’un stage ou d’une rencontre informelle, sur nos chemins créatifs.
Découvrons à présent quelles heureuses surprises vous nous avez réservé :


Anny de La FOUCHARDIERE


Son regard à la fois profond et attentif sur le monde qui l’entoure, rend encore plus intéressant le parcours de ses carnets, la découverte de ses aquarelles.
Au 17ème Salon d'automne des peintres de l'atelier Alizarine de Poulx, près de Nîmes, les 23 et 24 novembre dernier,  elle a gagné le premier prix du Jury (le grand prix le plus convoité dans cette manifestation qui compte parmi les rencontres d’automne des plus attrayantes du Gard), voici son aquarelle primée, et le panneau qui lui était réservé :
photo1er prix du Jury de au 17ème Salon d'automne des peintres l'atelier Alizarine de POULX


photo 1Les aquarelles d’Anny de La FOUCHARDIERE au 17ème Salon d'automne des peintres l'atelier Alizarine de POULX


Anny de La FOUCHARDIERE expose en ce moment jusqu’à la fin du mois au salon de thé LA PETITE FADETTE, 34 , rue du grand couvent à NÎMES (c'est dans l'Écusson près de la coupole non loin du parking), un très bel ensemble d’aquarelles sous le titre « MÉMOIRE DU JARDIN ».
De belles images tendre et coloré de son jardin, qui illumine sa mémoire jusqu’au prochain printemps, et qu’elle nous offre avec générosité, pour nous délecter à notre tour des fleurs et des fruits de la belle saison. Une exposition à aller voir absolument !
Anny 3Une des jolies fleurs du jardin d’Anny qui donne envie de découvrir l’ensemble des aquarelles de cette superbe exposition.

Ling PERRELET


C’est aussi depuis longtemps que je connais Ling…
J’apprécie beaucoup sa façon de voir le monde, et d’aller à la rencontre des êtres et des choses. Il y a une grande poésie dans son approche carnettiste des lieux où se produisent ces rencontres, dans sa manière de les traduire, et je repense souvent à Gauguin et à Matisse, quand je parcours ses carnets de voyages : j’y retrouve une délectation commune du chatoiement des couleurs lié à la pureté du trait.
Avec « Equateur 2013 » (et Galapagos), elle s’est particulièrement distinguée aux derniers rendez-Vous des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand, puisqu’elle faisait partie des nominés sélectionnés pour le prix Vulcania de la Route des Carnets 2013 !
Ling Perrelet 1Le Chimorazo émergeant de ses brumes dessiné par Ling PERRELET, extrait du carnet « Équateur 2013 ».


Ling Perrelet 2Une autre page extraite du carnet « Équateur 2013 » de Ling, où chaque motif, chaque trace de mémoire, nous entraîne dans un fabuleux voyage…


Je précise que Danny WAYGOOD faisait aussi partie des nominés pour ce même concours !
Bravo, félicitations à toutes les trois, et à très bientôt pour la suite de ces billets consacrés à la réussite de quelques-uns (es) d’entre-vous, qui m’avez suivi sur les chemins de France, d’Europe, d’Afrique du Nord, ou à l’autre bout du monde, et êtes ou avez été à l'honneur ces derniers mois, avec des créations personnelles, bien à vous…

Vous êtes à l’honneur (2ème billet)…

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Aujourd’hui, je continue de partager avec vous le succès de quelques-unes et uns d’entre-vous, qui se sont particulièrement distingués au cours de l’année.
Du talent encore (et là il en fallait pas mal), car c’est dans le cadre d’une course au large, que Dominique a réalisé son carnet, un carnet de synthèse réalisé en très peu de temps et des conditions plus que difficiles, qu’elle vous offre dans sa totalité !
Je vous le gardais pour la fin de l’année, il est le reflet d’un parcours vraiment sportif, résultat d’un travail fait autour de la course mais aussi en pleine mer, avec notes écrites, dessins, puis découpages et collages assemblés, parfois réalisé entre deux manœuvres de nuit comme de jour depuis Morlaix (belle étape) et pas mal de rafales de vent jusqu’à Guernesey, enfin retour par Perros Guirec, terminé dans la houle et les embruns...
Bravo Domi, je suis fier de toi, je constate que ce que nous avons pu voir dans l’adaptation carnettiste à toutes les conditions de travail pendant les stages, t’a vraiment servi ! 
Dominique VILLARD
Son regard s’attache à ne traduire que l’essentiel, mais dans l’apparente simplicité de ses carnets, c’est dans le vif de l’action que nous sommes plongés, avec des sensations et des émotions intraduisibles, qui, en nous sautant aux yeux et au cœur (plus encore si on feuillette rapidement le carnet après l’avoir lu une première fois), nous emportent plus loin dans l’aventure.
Ce type de carnet est l’exemple même des «carnets d’instants fugitifs recomposés», les moins faciles à réaliser car il faut tout traduire « à chaud», afin de mieux immortaliser la quintessence de l’éphémère, un peu comme ces instantanés photographiques qui disent mieux qu’un long discours toute l’intensité de la vie.
Les collages assemblés et l’ajout de coupures de journaux apportent une vision «éclatée» puis «recomposée» de ces instants d’exception, qui, mis bout à bout, redonnent tout son sens à la notion d’action et de mouvement, dans la durée…
En cliquant sur le carnet vous pouvez le mettre plein écran et avec la loupe en voir tous les détails : Carnet course au large Dominique VILLARD


Vous êtes à l’honneur (3ème billet)…

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Nous découvrons aujourd’hui le travail d’Anne-Marie MARY, qui s’est elle aussi particulièrement distinguée au cours de l’année.

Dans cette petite "série" des amis (es) stagiaires ou anciens (nes) stagiaires s’étant «illustrés» au cours des derniers mois, Anne-Marie, tout comme Dominique VILLARD, Anny de La FOUCHARDIERE, Ling PERRELET ou Pierre NAVA, représente bien cette catégorie de carnettistes qui travaillent entièrement sur le terrain lors des carnets de voyages, avec rapidité et sûreté, et qui honore cette démarche que j’essaie de transmettre dans les stages depuis des décennies, du travail réalisé sur le motif, au «plus près» de l’action, des êtres et des choses, en allant directement à l’essentiel, en «perdant» le moins de temps possible .
Non pas que je méconsidére le travail d’atelier, loin de moi cette pensée (d’autant plus que je l’utilise moi-même régulièrement pour «étoffer» le travail de terrain et compléter le carnet de façon plus élaborée), mais tout simplement parce que le travail sur le motif apporte des joies inconnues au travail d’atelier, ne serait-ce que par les rencontres parfois magiques qui se produisent généralement lors de ce travail sur le motif.
Rencontres qui sont très différentes de celles des gens qui viennent vous voir à l’atelier ou en exposition. Sur le terrain, on est au contact de «la vraie vie», ce qui change tout !
Anne-Marie MARY, donc, peut être fière de cette aptitude (je dirai même cette facilité) qui lui permet d’aborder n’importe quel sujet avec une aisance d’expression et une rapidité exemplaires.
Cela lui a valu en septembre dernier au concours de Carnet de Croquis organisé par "Les Pinceaux de Cocagne" sur le secteur des Pays de l'Agoût, le 1er Prix pour son carnet de voyage «Pays de Lautrec» (une magnifique région dont je vous reparlerai un jour), succès d'autant plus appréciable qu'il se rajoute à un 1er prix précédent, ayant eu pour point de départ celui-là, la ville d'Albi !
Mais le talent d’Anne-Marie (découvrez sa galerie ici) ne s’arrête pas aux limites de notre région : c’est une grand voyageuse qui parcourt le monde avec de nombreuses escapades fort loin de l'Hexagone tous les ans, et c’est avec plaisir que je vous laisse découvrir ci-dessous quelques pages extraites de ses carnets de l'année.
De toi aussi je suis fier, Anne-Marie, continue sur la lancée, tant pour tes carnets que pour tes aquarelles et peintures, qui font un très beau «tout», ils te ressemblent bien !

Pays de Lautrec 2

Voici un pigeonneir typique de la région de Lautrec (ce n'est pas loin de Toulouse), extrait du carnet de voyage en Pays de Lautrec d'Anne-Marie.

Pays de Lautrec 1

Grange ou cabanon de jardin de pays de Lautrec croqué par Anne-Marie Mary.

Pays de Lautrec 3

Un de ces devants de fermes comme je les aime tant dans le Sud-Ouest : un moment paisible empreint de soleil et de douceur, rapidement saisi par Anne-Marie, en face du pigeonnier d'angle...

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L'une des caractéristiques du carnettiste est d'avoir un oeil que sur autre chose que ce que l'on dessine au moment ou l'opportunité de changer de motif se présente : c'est ce que fait à merveille Anne-Marie dans cette page de son récent carnet de Corée du Sud, avec ce croquis de "personnage téléphonant", plus "vrai" que la meilleure des photos !

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Dans cette autre page de ce carnet c'est la photo qui prend le premier plan par le biais du collage, renvoyant au dessin de l'escalier invitant à monter sous les colonades, et à "entrer" littéralement dans le dessin, ...on a envie de voir les pages suivantes !

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Nouvelle invitation au voyage, son carnet de Madagascar : ici c'est le choix du gris évoquant le calcaire de la roche autant que la composition du motif, qui donnent tout son sens à cette image, invitant le lecteur à franchir après elle ce pont suspendu...

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Une de ces rencontres magiques, évoquées plus haut : une petite jeune fille venue voir Anne-Marie dessiner. Approche sobre et sensible du portrait de terrain, si difficile à réussir pour en rendre l'expression sans le moindre repentir !

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Habitat traditionnel de Madagascar, où la force du carnet est ici révélée par Anne-Marie avec des sensations faciles à percevoir (chaleur du soleil opposée à la fraîcheur des ombres et de la verdure) : facile à percevoir certes, mais pas à traduire, d'une aussi simple et "vive" façon !

Vous êtes à l’honneur (4ème billet)…

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Voici à présent, le travail de Nicolas DÜRR, qui arrive à pas de géants à une expression très personnelle s’équilibrant entre réalisme lyrique, et description formelle très souvent empreinte de poésie.
Dans cette petite série des amis (es) stagiaires ou anciens (nes) stagiaires s’étant « illustrés (es) » au cours des derniers mois, je pense que Nicolas se situe dans la catégorie des carnettistes qui travaillent avec acharnement (sur le terrain bien sûr, comme tous les précédents (es) camarades cités (es) ici), et dont le travail ne peut qu’aboutir à des résultats édifiants, pour un «démarrage» aussi récent que le sien, dans le domaine des carnets de voyages.
Plusieurs d’entre vous connaissent d’ailleurs son travail par Internet (particulièrement à propos de ses articles et carnet sur le Canal du Midi), et ses articles publiés sur son blog (voir  ici) ou celui de « Croqueurs de nature» blog créé avec son camarde Jean-François (dont je vous reparlerai certainement un jour, car lui aussi s’est lancé dans l’aquarelle et les carnets de voyages), mais Nicolas s’est distingué cette année par l’aboutissement de plusieurs carnets, dont celui de l’Île Maurice, qui représente un très intéressant (et important) travail de terrain.
Je vous invite donc à découvrir les aquarelles et croquis de Nicolas, à le suivre avec moi ci-dessous dans quelques-uns de ses voyages récents, et à lui dire comme moi : bravo Nicolas, fais-nous encore de superbes «instantanés» des endroits que tu aimes, amène-nous avec toujours autant de créativité sur tes chemins de traverse !

Extraits du carnet de voyage à Marrakech de Nicolas DÜRR :

Nicolas marrakech 1

La Koutoubia : cela vous rappelle quelque chose, je suppose, car si vous êtes allé à Marrakech, vous ne pouvez pas l'avoir ignorée ?

Nicolas Marrakech 3

Et le jardin Majorelle ? Ses bleux et ses verts sont indissociables des rouges de la ville ...rouge, justement !

Nicolas Marrakech 4

Là, un panoramique s'imposait, car aborder les ruelles de la médina en entrant dans son intimité sans se perdre au milieu de ses dédales, était la meilleure façon de la présenter !

Nicolas Marrakech 6

Vous voyez où elle est cette adorable rue si animée ? ...Moi, je la reconnais, je me demande même si ce petit âne transportant sa charge, je ne l'y ai déjà croisé !

Nicolas Marrakech 2

Et les portes et les fontaines, toujours aussi belles, dans tous les quartiers : on ne se lasse jamais de passer avec elles de l'ombre à la lumière toute la journée...

Nicolas Marrakech 5

C'est sans doute depuis les terrasses dominant la ville, qu'en plongeant son regard jusqu'à ses remparts, et bien plus loin jusqu'aux neiges de l'Atlas, on comprend combien son âme peut nous transporter dans un "ailleurs" empreint d'abord, d'intemporalité...

Nicolas Marrakech 7

Une fenêtre ou une porte qui s'ouvre, la subtile vibration d'un moucharabieh, c'est également un voyage qui commence toujours par l'étrange et bouleversante confrontation d'un mystère, quelquefois d'un secret, et de la réalité...

Nicolas Marrakech 9

Ne quittons pas Marrakech (en suivant Nicolas), sans un dernier regard comme il le fait, sur la haltière silhouette de sa grande mosquée, celle de la Koutoubia, la si bien nommée !


Extraits du carnet de voyage à l'Île Maurice de Nicolas DÜRR :

Nicolas Maurice 8

Quoi de plus beau que de rêver, d'y être déjà par la pensée, lorsqu'on surveille la montre, en regardant derrière la vite, en attendant d'embarquer ?

Nicolas Maurice 2

La vie là-bas, grouillante aussi, comme là, sur le marché si coloré de Port Louis...

Nicolas Maurice 3

Ambiance d'images empreintes d'histoire, de chaleur écrasante et d'ombres rafraîchissantes, quoi de plus paisible et poétique, lorsque fleurs éclatantes et palmes verdoyantes veulent s'en mêler ?

Nicolas Maurice 1

Passons de "l'autre côté" : on y est déjà sous les arcades, comme entre deux mondes, où là aussi, le temps s'est arrêté...

Nicolas Maurice 6

Encore une histoire d'ombre et de lumière, déjà un peu plus loin, on devine, toute proche, l'ambiance de la forêt...

Nicolas Maurice 5

La voici justement, luxuriante, riante, lumineuse, mystérieuse, bruyante de mille chants d'oiseaux, de cris d'animaux invisibles, lointains et proches à la fois, qui se cachent dans les rayures du soleil et les étages de verdure qui dessinent sur nos têtes un kaléidoscope en 3D !

Nicolas Maurice 4

Retour à Port Louis pour revenir près des rivages à l'ombre des maisons colorées, pour se projeter dans d'autres rêves,

Nicolas Maurice 7

...Qui commencent déjà dans la baie, invitant à d'autres voyages, de nouveaux départs vers d'autres contrées...




Vous êtes à l’honneur (5ème billet)…

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C’est avec Monique PETIT, qui signe ASSUNÇAO, que je termine [pour l’instant, car vous êtes très nombreuses et nombreux parmi mes ami (es) stagiaires, à vous distinguer régulièrement en exposition, concours ou réalisations notoires, et à mériter une petite «mise en avant» dans ce journal en ligne, je complèterai cela dans l’avenir croyez-moi] ce «tableau d’honneur», cette sympathique série consacrée à votre talent et à vos succès récents (quand vous avez bien voulu m'en faire part).
Monique a cette particularité de s’affirmer dans une expression reconnaissable entre toutes, avec une façon de travailler bien à elle, qui sera j’espère, reconnue un jour comme elle le mérite.
Je vous invite aujourd’hui à entrer dans l’intimité de ses aquarelles, qui nous parlent de pays ensoleillés, de déserts, de voyages lointains, d’exotisme, voyages, (pour ceux du Sahara), qu'elle a bien fait de réaliser quand elle les a faits…
Mais je voudrais surtout vous présenter (car ce sont des études de l'année), ses nus, aux sonorités multicolores, aux attitudes charpentées, aux corps si vivants qu’ils ne peuvent nous laisser indifférents, avec un « je ne sais quoi » qui évoquerait un dialogue entre Botticelli et Giovanni Bellini, entre Matisse et Klimt…
Enfin, en y regardant de plus près, on perçoit avec quelle subtilité son travail de carnettiste et d’aquarelliste nous emmène tout doucement dans l’univers de sa peinture, comme si ces travaux plus « légers », n’étaient que le prélude à un voyage encore plus enchanteur…

enfants sud algérien 2003

Carnet d'Algérie : enfants du sud Algérien

guide pa-oh

Souvenirs de Birmanie : femme Pa'o

ksar désert lybique égypte

Carnets sahariens : ksar Lybien

marocaine et son enfant 1982

Carnet du Maroc : rencontre dans la palmeraie

 

Les modèles vivants :

modeles vivants 1

Femmes sur fond rouge 1

modeles vivants 7

Musicalité

modeles vivants 2

Modèles aux couvertures

modeles vivants 4

Ombres dorées

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Les amies africaines

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Modèles opposés

Toile sans titre 1Peinture sans titre (acrylique sur toiles assemblées)

Joyeuses fêtes de fin d'année !

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En cette fin d'année, juste avant que ne se termine le jour de Noël, je voulais, puisque la neige est de retour dans tous nos massifs montagneux, vous souhaiter de très belles fêtes dans une atmosphère de beauté simple, paisible et douce, inspirée par les paysages de l'Aubrac rouergat, par des images empruntées à mes photos et aquarelles extraites de L'Aven aux Merveilles, et à de petits exercices réalisés sur le motif pendant les stages "Aquarelle de neige et ambiances hivernales" qui ont lieu chaque année début mars en Jura Oriental, dans la jolie maison d'hôtes de Christiane Colin (il y reste d'ailleurs encore des places, si vous voulez en profiter il est toujours temps de vous y inscrire)...

L'occasion aussi, de vous dire que je n'oublie pas toutes celles et ceux qui attendent des précisions pour les stages aquarelle et carnets de voyages 2014 : je suis tout simplement un peu plus débordé que d'habitude, mais j'espère bien que cela ira mieux en début d'année prochaine.

En attendant, je vous dis "à très bientôt", car j'ai encore une belle aventure à vous faire partager d'ici le jour de l'an !

Le cheval Magdalénien.

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Je vous mets aujourd’hui sur la piste de ma dernière «belle aventure» picturale de l’année 2013, vous allez en découvrir quelques «images témoin», j’en résumerai l’aboutissement le prochain jour de l’an (je précise que je la menais de front - l'aventure -, en même temps que la finalisation du livre de l’Aven aux Merveilles, les stages très intenses qui ne me laissaient pas une minute de répit, divers repérages, et mille autres activités, qui, je l’espère, porteront leurs fruits à leur tour en 2014, mais cela est pour un autre jour).
Comme d’habitude dans ma peinture «peinture», tout commence par une référence à la préhistoire, à celle de l’humanité et de l’art en même temps…
Vous savez que c’est l’imaginaire et la puissance mentale et spirituelle de l’homme confronté à sa survie depuis ses origines, que j’essaie d’interroger à travers mes toiles ?
Ce «cheval magdalénien» fait partie d’un ensemble (nous dirons d’une collection), où chaque toile est en interaction avec les autres.
Souvenez vous de mes articles précédents à ce sujet, ici, et
Vous voyez à quel point ces questionnements «existentiels» n’aboutissent pas (pour moi), qu’à des peintures «seulement» décoratives (si non, la peinture n’a aucun sens à mes yeux, ou alors ce n’est pas de la peinture) !
Sachez également par rapport à ce genre de toile, qu’il me faut énormément de travail et de temps pour en aboutir la réalisation.
Particulièrement en élaboration technique (et pas seulement par « effets » de matière, car il s’agit véritablement là de sables, de cendres, de charges neutres de toutes sortes où la matière n’est pas suggérée, mais bien réelle), et de produits divers (liants, épaississants, fluidifiants, retardateurs, médiums, etc.), qui, en interaction avec les pigments et autres bases colorées, vont donner par l’alchimie picturale et le respect des temps d’élaboration entre les couches, une véritable «profondeur» à la peinture, avec une texture en surface à mi-chemin entre la peau, le cuir et l’écorce, entre le végétal et la roche, mais où la sensualité du toucher ne doit pas être éloignée de celle du regard.
Cela aussi participe à la «magie» de la peinture, car de toute peinture il doit se dégager de la magie (au sens «merveilleux», avec connotation positive du terme).
C’est dire les jours et les nuits que j’y ai passées en plus des autres activités (sachant que les toiles dont je vais vous parler sont plutôt …de grand format) !
Le cheval magdalénien«Cheval magdalénien», pigments naturels, charbon de bois, ocre rouge, acrylique, et sable de dolomie sur toile 97 x 130 cm
Le cheval reste un animal privilégié dans ma peinture (souvenez-vous des «Chevaux oranges dans la prairie bleue»), car il est le support de nombreux symboles. Il porte ici les stigmates de l’animal d’abord pourchassé pour sa viande, avant de devenir l’un des meilleurs amis (?) de l’homme.
J’ai voulu lui donner une sorte «d’humanité», car derrière les signes inintelligibles et les pièges ou sagaies qui le lacèrent, derrière son profil dessiné au charbon de bois sur la paroi dolomitique, se trouve dans son attitude comme la confiance en des temps pas encore venus…
- Serions-nous quelque part également, en attente d’un accomplissement pas encore survenu, dans notre monde contemporain de compétition permanente, où il faut toujours être le (la) meilleur (e) pour émerger du lot, pour être reconnu (e), aimé (e), pour exister tout simplement ?
- Alors, le monde a-t-il vraiment changé depuis la préhistoire, dans les consciences et le regard de l’être humain, ne serait-ce que sur ses frères et soeurs s’ils sont différents ?

Le chaman au cerf rouge.

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Il n’est pas de signe intelligible ou non, sur le petit cheval magdalénien et dans son environnement, sans intervention chamanique…
En le dessinant, le chaman entre en communication avec l’animal - esprit qui vit derrière la paroi, il entre littéralement dans le monde des esprits, où il dépasse la condition humaine profane.
En veillant sur les âmes de sa communauté, le chaman peut seul les voir, en interpréter les blessures ou possessions, en connaître la destinée…
Dans cet univers, où le sacré est toujours lié à un « au-delà » et passe par un rapport à la nature où l’animal joue un rôle considérable, le cerf est primordial.
Par sa ramure, il incarne la force, l’arbre de vie, les différents cycles naturel et spirituels. Il est associé au renouveau, à la fécondité. Plus que messager du sacré, il incarne la puissance, l’abondance et le rayonnement divin.
Pour le chaman, entrer « en communication » avec le cerf, se « transformer » en cerf, rétablit une archaïque solidarité mystique entre l’homme et l’animal. Il comprend son langage, il partage sa prescience et ses pouvoirs.
Le rouge qui englobe Chaman et cerf, n’est rien d’autre que le champ énergétique intense qui se manifeste par cette couleur.
Le rouge, en nous reliant à la terre nous relie à la vie, et nous emporte avec le chaman à la rencontre du cerf, dont nous pouvons partager les pouvoirs…
Chaman au cerf"Chaman au cerf rouge"  Huile sur toile  100 x 81 cm

Cette peinture est un questionnement sur la notion de pouvoir aujourd’hui, sur celle des rapports que nous entretenons avec la nature, et sur celle du sens de la spiritualité dans nos sociétés, où les valeurs essentielles se sont transformées, perdant souvent leur sens premier…
- En deux mots, n’est-ce pas notre propre manière de penser, et de considérer nos rapports au monde et à autrui, qui seraient à revoir, pour retrouver l’arbre de vie ?


 


Le grand hibou

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Le hibou vient de traverser la paroi rocheuse, et il nous enveloppe de ses ailes protectrices en sortant de la nuit et du monde des songes.
La lune présente par les deux arcs de cercle inversés (pour la lune montante et descendante), le guide jusqu’à nous, pour nous indiquer les chemins magiques de la sagesse.
Il saura à son tour nous transmettre la clairvoyance, pour apprendre à avancer dans la forêt immense des signes inintelligibles que notre existence devra déchiffrer…

Le grand hibou

"Le grand hibou" Acrylique et huile sur toile 60 x 73 cm

Essayer de « comprendre derrière les apparences », est une question posée par cette peinture.
- Comment y voir plus clair au cœur de la nuit, si ce n’est en prêtant davantage attention aux « signes naturels » envoyés par le destin ?


Le territoire du Karst

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Un territoire de karst, généralement, c’est un pays calcaire, fait de plateaux, canyons, falaises, vallées aux grottes et aux sources innombrables, où tout a commencé (au moins dans les régions tempérées en ce qui concerne la peinture pariétale des cavités souterraines naturelles, où prenait aussi en même temps racine, un certain sens de la spiritualité).
C’est l’évocation dans son étrange complexité, des mystères de la terre, de leur pouvoir magique, fait de puissance tellurique et de fécondité.
C’est aussi à travers cette toile un reflet de nos propres mystères, de notre histoire et de nos réalités, où chacun essaie d’avancer en essayant de résoudre l’éternel conflit entre doute et quête du sens, au milieu de questions qui resteront sans réponse dans la fulgurance de notre trop courte existence…

Le territoire du Karst

"Le territoire du karst" Huile sur toile 81 x 65 cm

Si vous regardez bien cette toile (qui a priori peut au premier regard vous rebuter), vous aurez du mal par la suite à vous en détacher… Par quel mystère, malgré nos souffrances, sommes-nous autant attachés à la vie ?

Princesse Bixia Yuanjin

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Avec la Princesse Bixia Yuanjin, nous entrons dans le monde merveilleux des divinités taoïstes profondément ancrées dans la mythologie chinoise, et toujours très vénérées.
Je voulais vous «offrir» la visualisation de cette peinture comme promesse et évocation de la vie en ce dernier jour de l’année, car si elle efface du passé tout ce qu’il peut nous transmettre de souffrance ou de maladie, son regard est tourné vers l’avenir, puisque, outre le fait de guérir, elle nous apporte de nombreuses promesses de fécondité.
Protectrice des femmes et des enfants, la Princesse des Nuages bigarrés (c’est aussi son nom), est assise sur un trône en fleur de lotus, et porte dans ses bras un enfant.
Coiffée de trois oiseaux aux ailes déployées, annonciatrice d’aube et de naissance, elle est légère comme l’air, entourée de nuages elle survole les lacs emportée par le vent, et dispense la pluie synonyme aussi de fécondité…    

Princesse Bixia Yuanjin

"Princesse Bixia Yuanjin" Acrylique et huile sur toile 81 x 65 cm
au milieu de ses nuages dorés.

Comme pour «Le territoire du Karst», si vous regardez intensément cette toile, vous aurez du mal à vous en détacher.
Plus que toute autre, cette déesse a un pouvoir bénéfique dont j’ai essayé de traduire le «magnétisme» à travers le regard de la princesse (ci-dessous), dont la partie gauche du visage, apparaissant derrière les nuages dorés, regarde l’avenir avec douceur et sérénité.
Le moins que je vous souhaite pour 2014 c’est qu’elle puisse vous protéger, et je vous dirai demain où se trouvent toutes ces toiles (et quelques autres qui ont eu la chance de les accompagner)… 

Princesse Bixia Yuanjin B

"Princesse Bixia Yuanjin", détail.

Du musée d’art contemporain de Wuxi à la galerie Jiangsu Phoenix Arts à Pékin

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AFFICHE EXPOSITION WUXI

Du Musée d’Art Contemporain de Wuxi à la galerie Jiangsu Phoenix Arts à Pékin, c’est le chemin parcouru par les dernières toiles que je viens de vous présenter en fin d’année 2013 (et quelques autres peintures de mes grands formats exposés par la mairie de Millau fin 2011), après un accrochage de plusieurs mois à la galerie Phoenix Art Museum of Contemporary Art à Shangaï.
Je vous réservais la nouvelle pour ce premier jour de l’année 2014, car si l’Aven aux Merveilles est pour moi l’aboutissement carnettiste de l’an passé, le stage carnet de voyage au Rajasthan celui des stages lointains pour l’année qui vient de s’écouler, la présentation de mon travail pictural dans quelques lieux d’exposition prestigieux en Chine, marque quant à elle ma transition picturale entre 2013 et 2014, année que j’ai placée sous le signe du «merveilleux»...

MUSEE D'ART CONTEMPORAIN DE WUXILe musée d’art contemporain de Wuxi où mes toiles ont été exposées en juin et juillet dernier, avant de partir pour Shanghai, puis Pékin.
Il serait trop long de raconter ici en détail cette dernière «aventure picturale», mais je peux au moins vous en faire partager quelques images, prises au début de l’exposition.

MUSEE Art Phenix de Wuxi

Quelques salles du musée d’art contemporain de Wuxi

Nous ne sommes qu’une poignée d’artistes français d’origine tarnaise (je suis né dans le Tarn, la «patrie» de Toulouse-Lautrec), sélectionnés pour représenter les courants «naturalistes» contemporains (compris ici comme «en rapport avec la nature») de l'Hexagone qui identifient leur région, avec les préceptes hérités des grands maître de l’art moderne, je cite ici la préface du catalogue des expositions :
«Ces artistes sont les enfants spirituels des premiers peintres modernes français, par leur pratique, leurs œuvres, leurs couleurs, ils continuent à définir un pays.
Les artistes de cette exposition viennent du Tarn, dans le sud-ouest de la France, région sèche et chaude, région de contrastes, région du peintre Toulouse-Lautrec, artiste important du post-impressionnisme avec Cézanne, Van Gogh.
On retrouve ainsi dans leurs oeuvres, l'influence de leurs aînés…
Primitivisme malicieux et matières anachroniques pour Alain Marc, qui nous renvoi a l'art pariétal de sa région natale…»

PEINTURES ALAINUne partie de la salle qui m’était consacrée (au premier plan à gauche, l’une des toiles de l’exposition de Millau 2011)

SHANGHAI 3

Visiteurs devant mon «Cheval magdalénien»

Les chinois disent :

« Cette exposition est comme un passage de témoin, passage de la France a la Chine, passage du centre de l'art du siècle passé a celui de notre époque...
Après la France, la Chine est aujourd'hui en train de devenir l'un des lieux les plus excitants de notre planète pour voir et créer de l'art.
Il est naturel qu'un hommage au passé soit rendu, pour mieux construire le futur… »

Extrait de presse (médias de Wuxi) : «Phoenix Art a invité neuf artistes français à Wuxi, en Chine, pour assister à la cérémonie d'ouverture, découvrir les paysages chinois, et s’imprégner de notre culture. Suivront des séminaires universitaires et salons artistiques VIP pour ces artistes en interaction créative entre la Chine et la France…»

INAUGURATION 14

Toute l’équipe des peintres sélectionnés (sauf moi-même, qui devais assurer ma présence au stage d’aquarelle en Bretagne, mais j'étais représenté par notre agent d'art, …après cela, qu’on ne me dise pas que je ne fais pas de gros sacrifices pour mes stagiaires !), avec le « staff » français et les sponsors chinois, sur le parvis du musée.

Je précise que tous les frais liés à ces expositions (frais administratifs, préparation / acheminement, envoi des oeuvres, coûts annexes, etc.), ont été pris en charge par nos sponsors chinois, et que tous les artistes ont été invités en Chine une semaine entière tous frais payés A-R (depuis leurs ateliers) par les organisateurs de l’exposition (ceux-là, au moins, sont de vrais mécènes, une valeur qui se perd sous nos cieux aujourd’hui !), avec, aux dires de mes confrères, un accueil exceptionnel qui leur fut réservé (mais pas pour moi puisque je suis resté en France pour tenir mes engagements, afin d'animer un stage programmé bien avant les dates définitives de cette exposition).
Quand je pense qu’ici chez nous, rares sont les organismes qui s’intéressent à mon travail, pour lequel je dois généralement payer si je veux l’exposer (dans quelque salon ou exposition que ce soit, raison pour laquelle j'ai décidé de ne plus exposer que très rarement) !
Il est encore heureux, que ma peinture soit appréciée par quelques collectionneurs (grâce auxquels j’existe réellement par la valeur marchande de mon art, je les en remercie), mais qui ont bien du mal à voir mon travail pictural et à le trouver…

Voilà la dernière «aventure picturale» de l’année 2013 et la première de 2014  que je voulais partager avec vous (par toiles interposées).

Alors, ce que je vous souhaite si vous avez des projets pour cette nouvelle année, c’est qu’ils se réalisent et puissent porter jusqu’au bout du monde votre pensée, quoi qu'il advienne, si vous-mêmes ne pouviez y aller.

Très bonne année 2014 !

Le nouveau départ 2014...

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Me voici de retour !
Vous constatez comme moi que le temps passe vite, trop vite même, pour en disposer assez en ce qui me concerne, afin de vous donner énormément de nouvelles ici, en tout cas à la cadence que je souhaiterais…
Mais soyez persuadé (e) que je ne vous vous oublie pas.
Je travaille même beaucoup pour vous offrir un programme 2014 pictural, aventures, découvertes, plénitude, à la mesure des promesses faites à la fin de l’année dernière, c’est-à-dire empreint d’émerveillement du début à la fin, aussi bien dans ce blog, que partout dans les stages que j’anime, et sur les chemins de traverse que j’emprunterai pour vous et avec vous, puisque je vous les ferai partager.
Face aux AndesJ’espère qu’en 2014, vous serez celle ou celui, qui partagera avec moi ces nouveaux horizons qui vont vous surprendre (et j’espère vous combler), que je prépare depuis pas mal de temps déjà, pour vous…
L’aquarelle ci-dessus est en fait un montage de deux : la jeune femme regardant le paysage, et le paysage lui-même. Les deux motifs ont été réalisés directement au pinceau à réservoir, sans la moindre esquisse dessinée au préalable, dans des contextes différents, mais chaque fois bien sûr, en quelques minutes sur le motif, un objectif que je me fixe pour chacune, chacun d’entre vous.
Cliquez sur chaque mot en lien surligné ci-dessous, vous comprendrez qu’il faut une certaine dose d’énergie et d’enthousiasme démesuré pour y parvenir (mais j’en ai à revendre), et si je «nous» fixe des objectifs ambitieux pour 2014, c’est bien que je suis persuadé que nous allons les réussir, de votre côté, du mien, et ensemble !
- Mais ne m’en fallait-il pas pour me lancer dans l’aventure inouïe de «L’Aven aux Merveilles» qui m’a tenu en haleine pendant plus de 7 ans avec ses mille difficultés et péripéties, et vous la faire partager ensuite avec ce livre qui a été épuisé en moins de 5 semaines ?
- Ou dans celle de ces séries d’expositions tout à fait en marge du marché de l’art traditionnel, qui depuis plus de 10 ans, m’ont emmenées avec ma peinture sur toile de Hong-Kong à Wuxi et Pékin, sans autre aide que des opportunités « saisies au vol » (et énormément de travail de ma part tout de même), tout en assumant cela de front avec tout le reste ?
- Ou même, pour mener à bien depuis plusieurs décennies, la série de stages des carnets de voyages plus ou moins lointains, qui permettent à plusieurs d’entre-vous tous les ans, de découvrir un pays nouveau dans une thématique de travail toujours différente, mais complémentaire aux précédentes (je repense à nos meilleurs moments du Yunnan, Vietnam, Tibet, Birmanie, Rajasthan, Afrique du Nord, Andalousie, etc.) ?
…Et je ne parle pas du planning «habituel» de mes différentes autres activités (assez nombreuses et exigeantes, c’est assez compliqué de tout concilier, …par exemple en heures d’entraînement dans le domaine sportif), mes carnets de voyages privés, sans compter les cours dits «institutionnels» ou bien des stages d’aquarelle de l’Hexagone, qui vous emmènent en toute sérénité (et une vraie joie partagée), dans quelques-uns des plus originaux coins de notre beau pays !
C’est donc avec la même volonté de réussite et d’épanouissement, la même détermination, que, dès le prochain billet, nous partons vers de nouvelles découvertes, des moments uniques de peinture, d’aquarelle et de carnets de voyages...
Et pour commencer, vous allez très bientôt entrer avec moi, dans mon nouveau programme de stages aquarelle et carnets de voyages 2014 !

Un livre singulier : L’Aven aux Merveilles !

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L’Aven aux Merveilles, une histoire extraordinaire, que je partage avec vous !

 

Avant tout, découvrez dans la vidéo ci-dessus, ma présentation de l'ouvrage, qui reprend où nous l’avions laissée dans la précédente publication, l’histoire des origines du livre : j’y apprenais alors une incroyable nouvelle dans un journal local...

Outre cette histoire, vous aborderez dans ce clip le contenu du livre, y verrez une sélection de pages et y entendrez des extraits de textes inédits.
Mais vous allez surtout pouvoir à travers L’Aven aux Merveilles, vous approprier la plus intense des émotions artistiques qu’il m’ait été donné de vivre !
En observant ses croquis, dessins, aquarelles, notes de terrains et nuanciers, vous entrerez dans un univers nouveau, au cœur d’une région magique.
Vous partagerez des souvenirs et des secrets qui deviendront peut-être un jour des légendes, vous tomberez sur des trésors…
Ces trésors vous étonneront à travers les personnages dont j’ai fait le portrait, à travers gorges, ravins et grands causses, où je me suis attaché à traduire la singularité des paysages et des rencontres, la richesse de la flore et de la faune qui en font la singularité.
Ils vous fascineront particulièrement à travers les explorations que je vous fais partager au fond d’un gouffre mythique : celui de l’Aven Noir aux confins des Cévennes et des Grands Causses.
Vous lirez certainement ce livre comme s’il s’agissait d’un roman, vous regarderez ses dessins et aquarelles comme s’ils étaient ramenés d’un autre monde.
Pourtant c’est une histoire vraie que je raconte.
Une aventure qui aurait pu être la vôtre, où vous auriez vécu les mêmes difficultés, réussites et joies que les miennes en réalisant les croquis et peintures qui illustrent mon récit.
Vous auriez aussi inventé comme j’ai dû le faire, des techniques particulières pour peindre ce qui était impossible à traduire avec les procédés habituels de l’aquarelle…
Vous comprendrez alors facilement comment de telles merveilles m’ont amené à réaliser quelque chose de très différent de ce qui est déjà fait dans le domaine du carnet de voyage ou d’exploration, et pourquoi un tel travail n’avait jamais été entrepris sous cette forme-là en milieu souterrain, sans le dissocier de la vie qui se déroule en surface au même moment.
Pour la réalisation de cet ouvrage, j’ai été soutenu par la Ville de Nant, son Office du Tourisme, l’Association des propriétaires des réseaux de l’Aven Noir, collectivités et nombre de personnes qui m’ont encouragé dès le départ, et que je tiens à remercier très sincèrement, à commencer par le spéléologue et explorateur Roland PÉLISSIER, inventeur des nouveaux réseaux de l’Aven Noir qui m’a accepté parmi ses équipiers.
Sachez que cet ouvrage n’a été réalisé pour son premier tirage qu’à 1000 exemplaires seulement, ce qui en valorise encore plus l’édition.

En voici enfin les caractéristiques techniques :
 
Titre : L’Aven aux Merveilles, carnet d’exploration de l’Aven Noir,
Grands Causses – Cévennes, Aveyron – Gard
Auteur : Alain MARC
Éditions Carnets Choisis
ISBN 978-2-9546036-0-5 - 3ème trimestre 2013
Format A4 à l’Italienne,
Poids 1330 gr
320 pages 130 gr couché ½ mat,
Couverture souple 350 gr pelliculage brillant,
Dos carré cousu collé
Prix 32 €  (hors frais d'envoi éventuels)

Si ce livre vous tente, si vous êtes en quête d’un cadeau original pour Noël, en voici dès à présent les principaux points de vente :
            Éditions Carnets Choisis (version dédicacée uniquement, demander le bon de commande) :  adresse e-mail en cliquant  ici

Librairies :
  
      À Nant (12) : Librairie Saquet,
                           Office du Tourisme,
          À Meyrueis (48) : Librairie Tabac - Presse Maison Rallier
      À Saint-Affrique (12) : Librairie Bastide,
      À Millau (12) : Librairie Caumes des livres,
                                                 Librairie Syllabes
                                                 Librairie  Plume (s)
      À Rodez (12) : Maison du Livre,
                         Centre Culturel Leclerc (Centre commercial d’Onet le Château)
      À Toulouse (31) : Librairie Ombres Blanches
          À  Montpellier : Librairie Sauramps

Vente en ligne : www.librairiespeleo.be
                       et www.aquarelleetpinceaux.com

Si vous commandez directement «L’Aven aux Merveilles» aux Éditions Carnets Choisis en  cliquant ici (et en demandant qu’on vous adresse le bon de commande) j’aurai le plaisir de vous offrir 6 marque-pages reproduisant des extraits des aquarelles et lavis du livre, que vous pourrez imprimer sans bordure au format A4 sur du papier photo satiné épais (235 gr ou plus), avant de les découper et de les utiliser ou de les offrir, après en avoir reçu le fichier PDF haute définition que je vous enverrai au retour de vos bons de commande (dans l’ordre de traitement du courrier, car je suis …un peu débordé en ce moment par les demandes de mes amis [es] stagiaires et clients peinture informés [es] les premiers de la disponibilité du livre !).

 

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