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Channel: Aquarelliste et peintre voyageur
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La subtile transparence de Dominique DOUAY

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Je continue en cette période de fêtes l’hommage rendu à d’anciens (es) élèves ou stagiaires réalisant en ce moment un évènement, qu’il soit modeste ou de plus grande envergure avec la mise en ligne d’un site ou d’un blog personnel, la sortie d’un livre ou l’organisation d'une exposition…
C’est aujourd’hui avec Dominique DOUAY que nous avons rendez-vous, une artiste sensible, à la palette d’aquarelliste empreinte de douceur, où s’exprime la pure émotion d’une véritable rencontre entre son regard et ses sujets de prédilection.
Parmi ceux-ci, la transparence et les jeux de lumière nés du filtrage des choses et des êtres à travers le voile de parasols, les palmes d’arécacées africaines, ou le brouillard de quelque jour pluvieux donnent à ses aquarelles principalement traitées en technique humide, une touche subtile et une atmosphère délicate.
C’est dans les années 2002 - 2003 que j’ai eu le plaisir d’accompagner et de conseiller Dominique des vastes horizons rouergats aux paysages lumineux de la Côte Vermeille.
Elle a aussi participé à d’autres formations sur son chemin qui n’a cessé d’évoluer, et c’est la mise en ligne de son site dont elle nous fait part en cette fin d’année que je vous invite à présent à découvrir en cliquant ici.
Vous y verrez aussi ses peintures à l’huile, deuxième volet du travail de Dominique DOUAY.
Nous lui souhaitons donc pleine réussite avec ce nouvel outil au service de sa communication, lui transmettons toutes nos amitiés et le meilleur souvenir de celles et ceux qui la connaissent, passez une agréable soirée en sa compagnie.
Dominique Douai 3«En terrasse», une aquarelle que j’aime beaucoup pour son atmosphère douce et mystérieuse…
Dominique Douai 1«Ma préférée» est aussi ma préférée parmi les visages émouvants et délicats puisés dans son Afrique natale…


À la taillanderie avec Gilles - Simon VERMOT

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« …Je n’arrête pas de peindre depuis le stage, tu m’as donné une pêche d’enfer ! »
Voilà ce que me dit Gilles à qui je consacre cette série de billets spéciaux "fêtes de fin d'année", en m’envoyant un intéressant carnet réalisé juste après le stage du Jura Oriental été, et cela me touche d’autant plus en cette fin d’année que nos pensées à son encontre l’aideront à transmettre de la force à des êtres chers qui en ont besoin près de lui en ce moment.
- Car n’est-ce pas la vocation de l’art pour tout créateur, que de produire de la force apte à lui revenir décuplée sous la forme d’énergie à travers le regard et les pensées de celles et ceux qui contemplent le produit son art ?
Je pense que c’est là une question fondamentale du rôle de l’acte créatif, par-delà même celui de l’art (que ce mot s’écrive avec un petit ou un grand « A ») : celui de produire une énergie capable de nous transcender, de nous revenir au moment où nous nous y attendons parfois le moins pour nous grandir, nous aider, et aider nos proches si nécessaire.
Je ne cesserai d’ailleurs jamais de repenser à ce que me disait mon père : « - Tant que tu auras la peinture tu ne seras jamais seul, face à l’adversité tu auras la peinture ! »
Et Gilles l’expression de ses carnets, sobres, dépouillés mais oh combien « présents », qu’il nous appartient d’encourager, d’accompagner, de suivre dans les traits et la couleur jusqu’à la taillanderie de Nans-Sous-Saint-Anne par exemple : voilà une ferme - atelier du XIX ème siècle spécialisée dans la fabrication de faux et d’outils taillants de toutes sortes, qui fermée en 1969 est devenue un écomusée superbe, conservant outillage et machines en parfait état de fonctionnement.
Roues hydrauliques, martinets et soufflets y fonctionnement encore au gré des visites et Gilles - Simon VERMOT les saisit, crayons, aquarelles et pinceaux traduisant la force symbolique de toute l’épopée liée à l’histoire des lieux. Il le fait avec la rigueur et la curiosité d’un d’Alembert ou la perspicacité d’un Diderot  .
Mieux : il plonge dans la mémoire vivante de cet atelier, il l‘interroge, il en retrouve l‘esprit.
Gilles dessine et peint principalement sur les pages de droite, réduisant son propos pictural à l’essentiel, se concentrant sur un sujet précis, sans texte ni décor superflu. Les pages de gauche sont réservées au texte ou à d’anciennes photos sépia, et le tout en dit bien plus long qu’un long discours.
Contemplez les extraits ci-dessous retirés de ce très intéressant carnet, et n’hésitez pas à lui laisser des commentaires, je sais qu’ils feront plus que plaisir à Gilles : ils l’aideront à puiser dans vos mots et encouragements une énergie qu’il pourra transmettre à qui en a bien plus besoin que lui !
Gilles Simon Vernot 7La source du Lison toute proche de cet atelier résume bien ce qu’est ici l’eau jaillissant de la roche porteuse de vie et source d’énergie : une bénédiction au service de la nature et de l'homme.
Gilles Simon Vernot 6L’atelier vu de l’extérieur a l’aspect des fermes d’ici : une architecture robuste, vaste et fonctionnelle faite pour résister à l’assaut de longs hivers.
Gilles Simon Vernot 5Vue du côté « bief » la taillanderie nous dévoile son principal secret : la machinerie qui à partir des roues à aubes va faire fonctionner tout le reste.
Gilles Simon Vernot 4Les roues à aubes qui à l’intérieur font fonctionner les martinets : ingénieux et fonctionnel, terriblement efficace, …et assourdissant !
Gilles Simon Vernot 3Élément central et incontournable de la taillanderie, la forge est une « petite maison » dans la maison : c’est dans son foyer que l’âme des faux et autres outils va naître.
Gilles Simon Vernot 2Inséparable de la forge, l’enclume résonne encore des coups de marteau sur le métal rougi et malléable…
Gilles Simon VernotQuand on dit que les vieux outils ont une personnalité et une âme, c’est parce que leur mémoire nous parle, et le carnettiste mieux que personne va à la rencontre des histoires qu’il vont nous raconter…
Gilles Simon Vernot 8On voit bien ici comment Gilles a articulé son carnet : à droite aquarelles, croquis et illustrations (peu de textes), à gauche photos anciennes sépia ou monochrome et texte créant le lien avec la page de droite : un carnet qui se parcourt comme un livre rare et beau !

La "Partition oubliée" de Daniel CRANSAC

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Vignemale avec DanielCette photo a plus de trente ans. C’est Daniel qui me l’a prise sur l’arrête Petit - Grand Vignemale dans les Pyrénées, une petite « classique » pyrénéenne facile que nous effectuions ce jour-là avec un ami trop tôt disparu, Guy, un personnage de grande valeur, pyrénéiste émérite que nous n’oublierons jamais…

À présent, lisez la suite de mon billet, en écoutant la musique suivante :

 

Il faisait beau comme souvent lors de nos entraînements en haute montagne tandis que nous vivions ces moments magiques d’aventure et d’amitié, partagés aussi avec Dany, André, Jean, et les autres. Le soir nous nous retrouvions en refuge pour revivre nos journées, imaginer des projets d’escalade dans des voies lumineuses comme des glaciers suspendus, aériennes comme des aiguilles de granit, vertigineuses comme des surplombs d’altitude, et refaire le monde autour d’un bon verre, près du poêle ou de la cheminée où brûlait le bois monté de la vallée.
Je n’ai pas retrouvé de photos où nous sommes ensemble Daniel et moi lors de nos courses mémorables c’est pour cela que j’ai choisi celle-ci (parce qu’il l’avait prise et qu’il y avait Guy), mais je sais que nos existences ont été définitivement marquées par ce temps-là.
La montagne était notre passion, nous avions tous failli en faire notre métier…
Daniel se rendait souvent à Chamonix, le massif du Mont Blanc constituant là-bas son principal terrain de jeux.

 
Pas étonnant qu’il publie aujourd’hui son 4ème livre: LA PARTITION OUBLIÉE.

Couv 1 Daniel CransacLa quatrième de couverture de « La partition oubliée »

 

Là, il n'est plus question que de musique et de montagne. Un roman qu’il faut lire comme on savourerait un vin rare, un mets délicieux. Et on en redemande encore quand arrive la fin !

Si j’écris ce billet pour rendre hommage ce soir non pas à un ancien stagiaire mais à un ami de longue date, c’est que, parmi ce florilège de gens à découvrir qui illustrent si bien le monde avec leurs dessins et aquarelles, Daniel a toute sa place : il le dépeint comme le ferait un aquarelliste, mais avec sa plume, son vécu, sa mémoire, ses émotions et son imagination en nous entraînant entre rêve et réalité dans un suspense, une belle histoire d’amour, une imbrication historique, un roman de musique et de montagne, une aventure plus passionnante encore que nos courses de jeunesse !

Couv 2 Daniel CransacLa première de couverture de « La partition oubliée »

  Je me suis régalé à lire cet ouvrage c’est pour cela que je vous le fais découvrir : s’il vous reste au moins 12 Euros en ce moment de fêtes, ne finissez pas l’année sans commander le dernier livre de Daniel CRANSAC «  LA PARTITION OUBLIÉE » en cliquant  ICI  (12 x 18 cm - 160 p - 11.90 €), vous verrez, vous ferez comme moi, vous le lirez d’une traite !
Si vous voulez mieux connaître Daniel et ses écrits, son blog est  ICI, et pour les amateurs de ses romans je vous recommande ses ouvrages précédents (cliquez sur leur titre pour les commander) :
- Le chant des oiseaux : (Aventures personnelles en haute montagne) 12 x 18 cm -144p - 9.92 €
- Les amours catalanes : (Roman sur la guerre d’Espagne) 14.5 x 21 cm - 274 p - 15.58 €
- Sacré Julius : (Science-fiction, une brebis clonée qui veut faire comme les hommes) 12 x 18 cm - 120 p - 11€


Pour le dernier jour de l’année 2012 (qui clôturera aussi cette série consacrée à d’anciens élèves, stagiaires ou amis de jeunesse publiant en ce moment un blog, un site, un livre ou réalisant une exposition), je vous réserve une surprise : vous retrouverez quelqu’un dont je vous ai souvent parlé (que beaucoup d’entre vous connaissent déjà), et qui nous annonce aidé par sa compagne dans la vie, son tout dernier moyen d’échange et de communication, …mais là je vous en ai déjà trop dit, la suite c’est pour le 31 décembre, en attendant voici pour évoquer le roman de Daniel les détails de deux aquarelles que je lui dédie symboliquement.


à l'Aiguille du MidiDétail d’une grande aquarelle plutôt « réaliste » que j’ai réalisée à l’époque de nos courses en montagne. Ici l’une des sorties possibles de la « voie Rébuffat », cette magnifique voie ouverte par le grand alpiniste Gaston REBUFFAT (en compagnie de Maurice BAQUET alpiniste non moins émérite). On voit au fond à travers la brume la Dent du Géant dominant la Vallée Blanche, dans le massif du Mont Blanc.  Cet itinéraire d’alpinisme fait partie des voies "historiques" de l’Aiguille du Midi, se terminant à l'altitude de 3842 m. Le roman de Daniel CRANSAC se passe en partie dans cet environnement. En cliquant sur mon aquarelle vous pouvez visionner (mettez-vous en grand écran) l’ascension de cette magnifique voie, comme si vous y étiez, face au Mont Blanc !
Dans l'éperon Frendo«Dans l'éperon Frendo», en face nord de l'Aiguille du Midi 3848 m, massif du Mont Blanc, une autre aquarelle de la même période.

En dessous Chamonix et sa vallée, une voie très impressionnante de 1200 mètres d‘ascension, classée difficile. En cliquant sur mon aquarelle vous pouvez également visionner (mettez-vous en grand écran) cette ascension comme si vous y étiez : époustouflant et vertigineux !

Dans l'éperon Frendo détailUn détail de mon aquarelle : une cordée arrive sur le fil de l'éperon...

La surprise de Pierre PEINT

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- "Vous avez dit qui ?" 
- Pierre PEINT !
Si ce nom ne vous dit pas grand-chose, demandez à toutes celles et ceux qui sont venus (es) en stage avec moi dans la décennie 2000 - 2010.
Elles ou ils vous diront comment on se fait un surnom, et je vais vous raconter cette sympathique histoire, qui, vous allez voir; est courte et amusante.
Nous étions à la limite du désert quelque part entre Ouarzazate et Zagorra au Maroc en plein carnet de voyage, et Pierre NAVA n’était jamais au rendez-vous quand il fallait remonter dans les 4 x 4, quand nous partions ici ou là, et même quand il fallait passer à table…
- Je demandais toujours : « - mais où donc est Pierre ? » et on me répondait toujours « Pierre peint ! »
…Et nous le cherchions jusqu’à ce que l’un de nous finisse par le retrouver complètement absorbé dans la réalisation d’un nouveau motif enrichissant le nombre incroyable des pages de son carnet !
Quelques années plus tard, une nouvelle stagiaire (que je ne connaissais pas encore) me téléphone avant le départ pour un nouveau voyage et s’enquiert de la composition de notre groupe afin de se préparer à sa rencontre avec les autres participants…
Je la rassure aussitôt sur la convivialité et la sympathique nature du groupe auquel elle allait se joindre, et voilà qu’elle me demande tout à coup : « - y aura t’il Pierre PEINT ? »
J’ai mis longtemps avant de comprendre que Pierre NAVA était devenu « Pierre PEINT », et que sa notoriété avait largement dépassée le cercle de nos groupes de carnettistes.
C’est ainsi que nous allons terminer en cette période de fêtes l’hommage rendu à d’anciens (es) élèves ou stagiaires, avec Pierre NAVA, (ou Pierre PEINT comme vous voulez), qui nous fait la surprise d’une super nouvelle : la naissance de son blog, son journal en ligne tout neuf, tout beau, réalisé avec l’aide de sa gentille compagne Dominique (qui l'entraîne dans l’informatique et la cyber communication), un blog que je vous invite à visiter en cliquant ici .
Laissez-lui vos messages dans le livre d’or, je suis sûr que cela va lui faire un immense plaisir et que notre ami Pierre PEINT va avoir envie de mettre en ligne quelques souvenirs aquarellés qui vont nous régaler !
Il faudrait bien des articles pour évoquer le talent de Pierre, sa gentillesse et sa personnalité bien méridionale, ses nombreuses expositions, son joli carnet de route sur Lectoure (sa ville d’origine), les non moins nombreux stages où j’ai eu le plaisir de l’accompagner et de le conseiller dans son devenir d’aquarelliste de voyage, les différents repérages et voyages d’aquarelles partagés par la suite (revoyez par exemple la série de nos «Petites histoires d’Andalousie» ici, dans la colonne à gauche dans le module «Andalousies» de ce blog) !
Je me limiterai donc à présenter dans ce billet 2 ou 3 de ses aquarelles, et puisqu’il va nous rejoindre et participer au prochain stage carnet de voyage «AU COEUR DU PAYS BERBÈRE depuis la côte Atlantique et l’Anti-Atlas jusqu’au Haut Atlas Occidental» je ne peux résister au plaisir de vous laisser le retrouver en découvrant (ou revoyant) ces deux extraits d’un autre carnet de voyage en 4 x 4 dans le grand sud marocain qui nous laisse de formidables souvenirs : - c’est me semble-t-il dans ce voyage que Pierre NAVA est devenu «PIERRE PEINT»…
Passez un très beau dernier jour de l’année 2012 !

Une extrait vidéo d’un stage carnet de voyage en 4 x 4 au Maroc où nous voyons Pierre NAVA travailler sur le motif, presque toujours directement avec pinceau et couleurs sans forcément passer par l’étape du dessin…


Un autre extrait vidéo du stage carnet de voyage en 4 x 4 au Maroc et de repérages où Pierre NAVA travaillait sur le motif, toujours avec son approche décontractée et quasi-intuitive. La musique est de mon fils Jean-Sébastien trop tôt disparu lui aussi, qui nous aurait certainement offert de très belles choses si le Destin ne l'avait repris avec cruauté aussi brutalement...

Lectoure-pierre-navaLa première de couverture du carnet de Pierre «Lectoure, Souvenirs partagés» un touchant témoignage partagé avec son petit fils qui l’accompagne lui aussi lors de cette balade, sur son enfance à Lectoure, carnet de croquis en main.
Andalousie Pierre NAVAUn extrait du «Carnet d’Andalousie» de Pierre NAVA, une belle page réalisée en 10 mn sur la Place d’Espagne à Séville.
 

Meilleurs vœux 2013

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Alain MARC Voeux 2013

En toute simplicité avec ce détail d'une grande aquarelle de plus de trois décennies où les symboles sont toujours d'actualité, je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2013 !
Je reviendrai vers vous dès que possible pour faire un petit bilan de 2012 et vous parler des perspectives 2013…

En attendant bilan et perspectives 2013...

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En attendant un court retour en arrière sur cette magnifique année que fut 2012 pour les participants à mes stages, activités de peinture et loisirs (auxquelles nombre d‘entre-vous ont participé), pour moi-même (souvenez-vous de mes vœux 2012 : tous les projets envisagés à ce moment-là ont été réalisés et même bien au-delà), et voir les perspectives 2013 (remplies d’encore plus de projets), je vous invite à profiter tant qu’il en est encore temps des soldes de notre boutique en ligne préférée : Aquarelle et Pinceaux (en cliquant sur l’image ci-dessous vous y allez directement !), et à aller jeter un coup d’œil sur les 2 derniers articles de Pierre Peint, dont je vous reparle plus bas.

Soldes aquarelle et pinceauxVoici donc ci-dessous une aquarelle de Pierre NAVA extraite d’un album inédit qu’il a mis en ligne sur son blog « Pierre Peint » avec son dernier billet.
Il l’a réalisée lors de l’un des nombreux carnets de voyages qu’il a effectués en ma compagnie au Maroc (voir un article récent que je lui ai consacré où on le voit travailler sur deux vidéos).
Cette esquisse fait partie de ses carnets les moins connus et pourtant parmi les plus beaux, empreints de légèreté, de vie, de couleurs, dans lesquels ceux qui aiment le Maroc retrouveront cette transparence de l’air, cette lumière, ces bruits et ces odeurs si particuliers qui font le charme de ce pays.
Comme Pierre et son amie Dominique seront avec nous lors du prochain stage carnet de voyage « AU COEUR DU PAYS BERBÈRE » que j’aurai le plaisir d’animer sur un circuit rare du 16 au 23 avril prochain, je vous laisse découvrir la suite son album en cliquant sur son aquarelle ci-dessous (ou ici), et si vous voulez voir ses dernières pochades autour de l’étang de Gruissan c’est !
À bientôt ? …Dès que je peux, car vous avez compris que j’ai démarré l’année sur les «chapeaux de roues» - énormément de choses à raconter déjà au bout de 10 jours, je vous en reparlerai plus tard - et que je n’ai plus une minute pour écrire ni publier mes billets en ce moment, même chose pour la réponse en retard à vos gentils et superbes vœux de nouvel an - pardonnez-moi -, à vos nombreuses inscriptions dans les stages, etc. cela sera fait petit à petit, car je ne vous oublie pas !
Carnet Maroc Pierre NavaEn cliquant sur cette aquarelle de Pierre NAVA vous irez sur son album découvrir quelques-uns de ses superbes carnets de voyages marocains, et pour voir le court article qui l’a amené à publier ces extraits c’est ici.

…Imaginez ma surprise !

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En cherchant le programme télé pour demain sur Internet (compte tenu de la météo prévue, passage en revue des différents programmes en appoint des coloriages, jeux et autres partages familiaux pour occuper les petits enfants qui viennent me dire demain « au revoir » avant mon départ pour Delhi), je tombe sur ceci !
Imaginez ma surprise, j’ai immédiatement voté pour cette maison, votez aussi pour elle car elle le mérite bien.
Nombre d’entre-vous la connaissent, certains depuis longtemps, venus profiter de son charme et de la qualité de son accueil lors des stages aquarelle et carnets de voyages du Jura Oriental, en hiver aussi bien qu’en été, vous aurez reconnu la maison de Christiane COLIN.
J’ai alors appelé sa propriétaire, qui, bien cachottière, voulait me faire la surprise de cette nouvelle émission de télé la mettant en valeur (la maison, parmi 22 autres des provinces françaises), en même temps qu’elle aurait averti ses autres amis (es) !
Aussi, pour terminer ce billet tout à fait imprévu et plutôt «vite fait», j’ai recherché pour vous d'anciennes petites aquarelles représentant justement cette jolie maison :
Maison chez les ColinLa maison de Christiane COLIN vue de la prairie en face dans son écrin de verdure, et un petit guéridon fleuri devant sa porte…
Maison chez les Colin intérieurQuatre petits coins de l’atelier dans lequel nous nous réfugions si d’aventure la pluie veut contrarier nos sorties…
La Fresse l'hiver 3La maison de Christiane telle qu’elle est en ce moment (et telle que nous devrions la retrouver lors du prochain stage d’aquarelle en hiver) : si vous ne l’avez pas encore fait, pour accéder à la page d’Antenne 2 où vous pourrez voter pour elle, il vous suffit de cliquer ICI  !

« La passion », dit Voltaire !

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      Je serai déjà loin au moment où vous lirez ce billet et visionnerez sa vidéo (depuis longtemps programmée), que je vous laisse découvrir en attendant mon retour.
            Bilan de l’année passée, et perspectives d’avenir…
           - Peut-être avez-vous remarqué depuis plusieurs mois, (si votre fidélité à ce journal en ligne vous le permet), une certaine continuité, un fil conducteur ténu et indéfinissable mais bien réel, liant mes différents billets ?
    Sans doute parce que je suis assez têtu, que ma volonté et mon indépendance farouches ne me laissent pas altérer par les obstacles, que mon désir de partage, de progression, de vie, d’épanouissement, dépasse largement les embûches de l’existence, que je veux faire profiter de cette attitude de vie, celles et ceux qui m’accordent leur confiance.
          D’où une projection dans l’avenir qui transforme l’expérience du passé en réussite quasi certaine dans la plupart des cas, dynamisée par les perspectives d’avenir, les horizons à gagner dans les nouvelles entreprises que je projette, et dont la synergie est au final profitable à tous.
Aquarelle Alain MARCFranchir d’autres horizons, c’est prendre des risques, quelquefois prendre des coups, mais toujours avancer, que le brouillard se lève ou non, sur les montagnes à gravir…
         Bien sûr, dans le bilan de l’année passée (comme pour les précédentes d’ailleurs), quelques projets n’ont pu entièrement se réaliser, ils restent en attente, tels le "bonus" des reportages vidéo finalisés des principaux carnets de voyages destinés aux stagiaires, que je n’ai pas eu le temps de terminer, le retard dans mon courrier (y compris la réponse aux vœux 2013 : que les personnes concernées veuillent bien me pardonner, je ne les oublie pas pour autant), ou ici sur ce blog, la suite (et fin) des petits clips vidéo du Canada comme promis…
           Rassurez-vous ce n’est qu’en attente, rien n’est abandonné.
        Cependant, tout le reste au cours de l’année s’est déroulé comme prévu parfois même au-delà de mes espérances, de nos espérances, pour ce que nous avons vécu en commun.
     Aujourd’hui, je fais passer en priorité des réalisations à caractère plus urgent (je vous reparlerai de certaines d’entre-elles lorsqu’elles seront « abouties » dans le courant de l’année, vous verrez : vous comprendrez mieux alors le pourquoi du retard dans ces domaines précis) !
     De toute façon quand on est seul à mener de front autant de choses différentes (et j’y tiens), je crois qu’y compris en travaillant jour et nuit (ce que je fais déjà de toute façon), il est impossible de faire plus…
Mais alors, me direz-vous : - comment arrives-tu à au moins faire tout cela ?
       Eh bien en guise de bilan 2012 et de vœux 2013 je vous répondrai par deux mots : passion et enthousiasme.
          C’est comme la foi, cela peut soulever des montagnes, d’autres avant moi s’en sont aperçus (je pense en particulier à Voltaire vous comprendrez avec la fin de la vidéo), et c’est la moindre des choses que je voudrais vous insuffler en commençant cette nouvelle année !

…Et je rajouterai : anticipation, optimisme, volonté, amour et travail bien sûr, seules richesses des pauvres (mais qui peuvent les transformer en très riches, par le cœur et l’esprit). La vidéo est conçue pour être vue plutôt plein écran et écoutée avec un casque, mais les hauts-parleurs de l'ordinateur peuvent aussi très bien faire l'affaire ...

    Enfin, je vous renvoie au programme des stages 2013 pour avoir une première idée des perspectives 2013, en ce qui concerne les sessions aquarelle et carnet de voyage...

Une carte postale du stage carnet de voyage au Rajasthan.

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Pour vous dire que nous ne vous oublions pas.

Comme d’habitude le stage carnet de voyage est la plus formidable de nos aventures.

Pour vivre et partager en groupe l’exception d’une découverte différente du monde.

Ce n’est pas toujours facile et il faut prendre sur soi pour dépasser les contraintes du voyage et n’en retenir que ce qui restera au retour : des souvenirs d’autant plus beaux que le carnet en sera un témoignage extraordinaire.

Nous sommes là dans le privilège d’un voyage bien différent des voyages organisés traditionnels, et nous savourons la chance que nous avons…

Pour l’instant, parce qu’il y a trop à dire et raconter sur le début de notre voyage, je n’ai le temps de mettre en ligne que ces quelques photos d’instants de découverte et de peinture pris au hasard au début de notre parcours à Delhi.  

Delhi 4Dans le hourvari du bazar au coeur du vieux Delhi.

Nous en sommes pourtant loin aujourd’hui, et c’est l’Inde des Maharadjas qui nous accueille, complètement époustouflante, étonnante, bouleversante, quand on la regarde d’un point de vue différent du tourisme traditionnel : on dirait vraiment, si ce n’étaient mobylettes, voitures et électricité, que rien n’a changé depuis des siècles tant nombre de choses ancrées dans des réalités empreintes de traditions millénaires et de religion multiples soulignent le caractère « éternel » de la culture du sous-continent.

Quand j’écris ces lignes le soleil se couche dans des ruissellements d’or et de pourpre au son des flûtes et des pakhavaj qui viennent du village tout proche.

Le chant des oiseaux au plumage multicolore en couvre à peine la musique au fond du parc où les marbres du palais se reflètent dans les bassins et les fontaines.

Nous y dormirons cette nuit les yeux emplis d’incroyables images, sans oublier un seul instant la profonde misère croisée sur notre chemin jusqu’au pied des murailles d’ici, qui nous interpelle plus que jamais sur les raisons et les devenirs des équilibres du monde sans cesse à rétablir.

Il sont déjà loin les hourvaris de Delhi et de Jaipur, et pourtant tout proches dans la mémoire toujours vivantes des pages de nos carnets...

Jama Masjid La grande mosquée Jama Masjid de Delhi vue de sa cour principale : la plus vaste de l'Inde, la troisième du monde musulman...  Régine Surroca

La même, par Régine SURROCA

Fort Rouge Delhi

Le Red Fort peut à lui seul symboliser une importante part de l'histoire de Delhi : de Shaha Jahan qui en fit un palais moghol des mille et une nuits aux casernements anglais, c'est une multitude d'épopées qui flottent au dessus des murailles rouges en même temps que le drapeau indien...  Christine Besson

Le fort de Catherine Besson.  Mausolée d'Umayun 1

Moins austère que les précédents monuments, le mausolée d'Humayun, chef-d'oeuvre de l'art indo-musulman et ses merveilleux jardins marquent un profond virage dans l'art des tombes jardins qui connaîtra son apogée avec le Taj Mahal, les pieux musulmans y voyaient une préfiguration du paradis.  Anny 1

Plus loin, à peine visible à travers les arbres, une coupole bleue turquoise attire notre regard, ce sera le sujet de l'aquarelle d'Anny De La Fouchardière, et de Christine Cailler...  Christine Cailler

Belle double page (en cours d'exécution) de Christine Cailler.  Qtub Minar

L'incroyable et gigantesque minaret du Qtub Minar domine les ruines d'une ancienne mosquée, créant dans la lumière du soir le plus romantique des tableaux orientalistes...  Laurence 1

Les ruines au pied de la fabuleuse tour inspirent avec enthousiasme l'ensemble du goupe, dont Laurence Stulz qui en réalise cette pochade évocatrice.  Anny 2

Quant à Anny De La Fouchardière, elle consacre sa page toute entière à la magnificence du minaret.

Deuxième carte postale d’aquarellistes au Rajasthan…

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En fait, il faudrait en poster des dizaines pour vous donner une juste idée de notre voyage !

Et les carnets... Ils en comportent déjà des dizaines mais en bien mieux, car celles-là sont plus qu’uniques et rares : elles sont inimitables.

Je renonce à tout vous raconter car les journées en valent plusieurs, les balades, découvertes, rencontres multiples et séances de peinture s’enchaînant les unes après les autres à une cadence si élevée que ces visions du Rajasthan et de l’Uttar Pradesh nous habitent maintenant au quotidien tant et si bien que nous craignons un peu le retour au quotidien quand le voyage sera fini.

Il n’empêche, le carnet de voyage sera terminé, et en le ramenant avec nous c’est bien plus que des cartes postales, des photos et des vidéos que nous ramènerons : c’est une part vivante et colorée de la mémoire d’un pays sublime où se côtoient tous les extrêmes, ce sont mille moments intenses et inoubliables définitivement éternisés sur les pages de nos carnets !

Marié arrivant à cheval avec un enfant fétiche 2 Participer à un mariage au Rajasthan est un moment de rêve et d’émerveillement (voir l’article que j’avais déjà publié ici, où vous pouvez si vous ne l’avez déjà visionné, en voir un dans une belle vidéo)…

Ici, le marié arrive à cheval avec un enfant fétiche sensé porter bonheur aux futurs époux.

…Nous avons eu la chance d’assister à ce moment exceptionnel au son de danses et de musiques endiablées.

L’Inde des Maharadjas qui nous accueille n’est pas qu’un moment de l’histoire qui serait devenu mythe  aujourd’hui : c’est quelque chose d’encore bien vivant et de très proche dans la mémoire collective sur ces terres de magie où chaque chose peut devenir féerie à tout instant, un peu comme si sous nos yeux ébahis les légendes de Cendrillon ou de la Belle au bois dormant devenaient soudainement réalité dans un étourdissement de sonorités et de lumières éblouissantes.   

Montée des stagiaires au fort et palais d'Ambert 2Rarement stage carnet de voyage n’aura été aussi somptueux : ici, montée des stagiaires au fort d'Ambert à dos d'éléphant, une certaine façon d’imaginer ce que pouvaient ressentir les princes de ces lieux, montant à leur palais en admirant le paysage…

Yun

Les éléphants de Yuyun STOULS arrivent dans la cour d’honneur et vont docilement se ranger près des muraillent où leurs cornacs nous aideront à en descendre…

Brigitte Privat 3

Double page de Brigitte PRIVAT : une autre fête pour les yeux et le cœur comme sont toutes nos journées ici...

Mariage Jaipur 2

La fête justement : quand les femmes dansent et sont heureuses de nous faire partager leur liesse au son des tambours, des trombones et trompettes (c’était entre Jaipur et Samode, comme un moment en dehors du temps).

1-Brigitte Privat 2Avec Brigitte PRIVAT toujours : une autre double page de son carnet évoquant les saris multicolores qui égaient notre chemin.  Palais-de-Samode-4-copie-1.jpg

Du temps passé au palais de Samode où la cuisine est si bonne, il nous reste l’étrange sensation d’avoir failli rencontrer le maharadja en personne dans les couloirs et les salons finement décorés de dorures et de pierres précieuses.  Nous imaginions parfois peindre au milieu d’un petit Versailles oublié dans le pays des Mille et une nuits…    

Elisabeth Stemmer 1

Plus de mille fenêtres rien que pour la façade du Palais des Vents : Elisabeth n’en est là qu’aux premières d’entre-elles !

Elisabeth Stemmer 2 Un exemple de la prouesse des artisans décorant palais et riches demeures dans le carnet d’Elisabeth : chaque élément du bouquet est une pierre précieuse ou semi-précieuse inclue dans le marbre blanc, à la manière d'une marquèterie, et c'est comme cela dans des fresques gigantesques et raffinées sur des murs entiers, dans la plupart des palais !

Palais du Samode Bagh 2Un de nos dîners sous les étoiles dans les jardins du palais de Samode Bagh, à la lumière des braseros (nos "nini suites" sont sur le côté d'autres jardins à l'opposé).

Dans les rues au Taj MahalNombreuses sont aussi nos balades dans les rues et les villages à la rencontre d’un peuple attachant, formidable et ingénieux, où se mélangent toutes croyances et religions…

Yun 2Innombrables sont les marchands des quatre saisons et colporteurs de toutes sortes : il faut les croquer rapidement avant qu’ils ne partent plus loin vendre leur marchandise. Ici, une page du carnet de Yuyun Stouls.

Géraldine MulaLes conducteurs de tricycles attendent le long des trottoirs le passant fatigué qui louera leurs services. Géraldine Mula dessine celui-ci tandis qu’il dort sur le siège des passagers : il lui reste les pieds et la troisième roue à dessiner lorsqu’il se réveille, mais elle l’a saisi au vol, il est immortalisé !

Rivière YamunaCe qui est incroyable ici c’est qu’on passe sans arrêt d’un extrême à l’autre, d’un univers à un autre : tout se côtoie dans une démesure de bruits et de couleurs qui donnent au voyage une formidable impression de dépaysement . Là, sur toute la largeur du fleuve Yamuna à Agra, les lavandiers et lavandières nettoient et font sécher des amoncellements de linge multicolore...

Temple d'Abanari 2L’extraordinaire temple d’Abhaneri, édifié au 8ème siècle, et dédié à Lashni (femme de Vishnu) est très fréquenté, et bien qu’il soit en ruine, le culte y est encore mystérieusement fréquent.   Nicole Imberty 2

Une partie de ce même temple dessiné par Nicole Imberty comme une gravure ancienne à la manière des peintres voyageurs du siècle des lumières…

Taj MahalLa plus somptueuse des visions s’offre à nous avec le joyau du Taj Mahal, tout de marbre blanc et de pierres précieuses qui surgit de la brume au bord du fleuve Marani…

Taj Mahal Yun

Mais pour le peindre c’est de l’autre côté du fleuve qu’il faut aller pour voir apparaître dans la lumière magique du matin l’une des sept merveilles du monde, depuis longtemps classée au patrimoine de l’humanité…

Géraldine MULA 1

L’occasion de réaliser plusieurs panoramiques comme celui de Géraldine Mula,

Nicole Imberty 1  …et de Nicole Imberty.

À présent notre périple se poursuit toujours plus loin, je ne sais quand je pourrai me reconnecter pour publier un nouvel article mais je vous dis « à bientôt », à attendant de vous retrouver pour j'espère, de nouvelles aventures aquarellées.

Des splendeurs indiennes aux neiges Jurassiennes.

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Vous êtes longtemps restés sans nouvelles…
Pourtant, la dernière carte postale du Rajasthan cheminait vers vous tandis que nous franchissions les continents sur le chemin du retour, à l’image même de ces missives qui vous parviennent d’endroits lointains bien après que les amis qui vous les avaient envoyées soient revenus.
Ce périple en Asie hors du commun, commencé il y a plusieurs années, s’est donc poursuivi par ce très beau stage indien dans l’esprit de celui dont la réussite et la beauté avaient mis en lumière la Birmanie l’année dernière dans nos carnets.
De ce nouveau contact avec une culture fascinante, multiple et d’une grande richesse, au cours des rencontres fortes qui marquèrent notre cheminement de carnettistes attentifs aux beautés du monde, je vous adresse cette dernière carte postale, vidéo cette fois-ci :

Mais elle est plus que la rapide mémoire de moments que vous n’avez pu partager avec nous : c’est aussi une façon pour moi de remercier chaque stagiaire qui m’accompagnait cette année dans une ambiance chaleureuse et enthousiaste, car c’est d’abord à elles toutes (messieurs où étiez-vous ?) que revient le mérite d’avoir su conserver l’osmose, l’enthousiasme, l’émerveillement, le partage, l’entraide indispensables à la réussite d’une telle aventure des semaines durant, à des milliers de kilomètres de chez nous.
Je n’ai monté dans cette vidéo qu’un extrait parmi de nombreux autres des séances spécifiques de peinture ou de travail sur le carnet : que me pardonnent celles qui ne se verront pas (ou ne verront pas leur travail) dans les images qui précèdent, car je ne pouvais pas dépasser les 4 mn si je voulais télécharger ce petit clip de l’endroit où je me trouve en ce moment.

Joueur de raga 4Un extrait de démo visible dans la vidéo ci-dessus.
Palais Agra 3b

En pleine peinture depuis la fenêtre d’un palais.
26-01-2013 Samedi New Delhi IMGP2954À l’ombre des ruines du Qûtb Minâr à Delhi…

Il faut dire que depuis notre retour je n’ai pas une minute pour souffler, pour vous retrouver en écrivant ici le moindre billet, car les évènements et les enchaînements de circonstances (des plus inattendues, heureuses et dynamiques) se précipitent pour me propulser (et « vous » propulser aussi, vous comprendrez prochainement pourquoi) dans l’avenir !
En attendant nous voici déjà en fin de séjour du stage de l’application d’aquarelle aux carnets de voyages « ambiances et paysages de neige » en Jura Oriental, dans une atmosphère de contes de fées ressemblant un peu au « Monde de Narnia» (souvenez-vous de notre balade fantastique avec P’tit Jo).

SapinsÉchappée du «Monde de Narnia», la forêt enchantée qui nous
accueille en plein Jura Oriental…

Si certains d’entre vous viennent de subir les caprices d’un épisode hivernal pouvant se révéler des plus désagréables, il n’en est rien ici au contraire, ce serait même l’émerveillement des Noëls enchantés de notre enfance dans lequel nous sommes retournés avec ce stage, dans un endroit idéal, rêvé pour cela :
- Peut-être avez-vous vu ces jours-ci à la télé sur France 2, l’émission de la maison préférée des français (La maison préférée des français émission présentée par Stéphane Bern, voir aussi le hors série n°2 de Maison Créative actuellement dans les kiosques) ?
Alors vous aurez vu si vous avez suivi l’émission, l’une des maisons de France qui a le plus de charme et a été choisie pour faire partie des 22 maisons finalistes de cette émission : celle de Christiane Colin, qui nous accueille en ce moment pour ce stage magique des ambiances de neige en Jura Oriental (cliquez sur le lien pour voir ou revoir la jolie maison de Christiane, l’une des plus charmantes maisons françaises).
Magique aussi la cuisine de Christiane, souvent citée dans de nombreux guides et revues, et que nombre d’émissions de radio et de télévision ont souvent mise en valeur, mais qui a été "occultée" dans l’émission (consacrée uniquement il faut bien le préciser, aux maisons de charme choisies)…

Christiane 2Christiane COLIN devant son fameux gâteau au chocolat (réalisé sans farine et qui lui a valu un prix culinaire très apprécié), un régal supplémentaire pour terminer ce jour-là le repas…

C’est dire si nous avons là, dans ce coin de montagne privilégié, les conditions idéales pour nous réchauffer, nous réconforter et nous retrouver, après les séances d’aquarelle dans la neige et les croquis au milieu des merveilleux paysages des crêtes du Haut Doubs !
Un stage de plus qui ajoute dans le parcours de chaque participant un séjour d’exception, car il n’est pas toujours utile d’aller à des milliers de kilomètres pour vivre quelque chose d’inoubliable…

peinture 2Une partie du groupe en plein travail sur fond de Mont Châteleu.
Théverot & Brévine mars 2013La première ferme du Théverot, l’une de mes « démos » de cours (pochade à réaliser rapidement sur le motif)

Bientôt de retour dans mon Rouergue d’adoption, pour vous reparler d’ici la fin du printemps de plusieurs de ces évènements qui nous projetteront dans de belles aventures dont je vous ferai la surprise en priorité et que je vous ferai partager, (en attendant j'essaierai d'être plus régulier dans mes publications)...
Alors n’oubliez pas de guetter ici mes prochains billets, si vous voulez savoir en priorité de ce qu'exactement je vais bien pouvoir vous faire part !

Fini la pub, et nouveau départ !

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J’ai enfin réussi à me débarrasser de cette épouvantable pub qui vous agressait en agressant mon blog !
Je veux parler de cette bannière affreuse et perfide qui ramenait vers des "rogues" et s’affichait ostensiblement au bas de ces pages sans que ni vous ni moi, n’arrivions à nous en débarrasser…
C’est pour cela qu'après mon précédent article je ne publiais plus.
Pour moi qui n’ai en informatique que des connaissances basiques, il m’a fallu beaucoup de persévérance, de patience, et l’aide précieuse de sympathiques blogueurs bien plus compétents que moi, pour me guider jusqu’à la source du script vampire afin de l’éliminer.
Sans cette salutaire aide je pense que je n’y serais jamais arrivé seul, et je tiens à remercier les trois personnes qui m’ont aidées :  il s’agissait d’un tout petit script en html qui s’était glissé avec effet rétroactif (sans doute par mise à jour des codes) invisible hors html, tout en bas du lecteur flash de la musique que j’avais arrangée pour l’intro de cette page (vous savez, c’est celle-ci qui évoque le voyage et le rêve et que vous pouvez écouter sans danger) :

En vous faisant part de ma colère d’avoir vu mon journal en ligne squatté par une agence de pub que je trouve particulièrement malhonnête car elle profitait de mon espace, de mes articles, autant que de vos visites (faisant fuir en masse grand nombre de visiteurs), que je ne peux même pas attaquer car ce sont des pratiques courantes dans la blogsphère, j’ai par la même occasion supprimé toutes les autres pubs du blog !

Seul module conservé (car je sais que de leur part ne viendra aucun souci, et en plus ce sont de vrais amis des aquarellistes), celui de notre partenaire Aquarelle et Pinceaux (au fait, ils font en ce moment de super promos dans les excellentes marques DALER-ROWNEY, BLOCKX et LEONARD ... profitez-en, ce n'est pas une pub mais une information !).
Ceci n’est pas le seul lifting de ce journal : vous aurez tout de suite remarqué en l’ouvrant la modification totale du bandeau du haut de page et le lien auquel il est relié en cliquant dessus (ce que je vous invite à faire si ce n’est déjà fait car il vous amènera à un bien beau souvenir), je vous invite à me dire dans vos commentaires ce que vous en pensez ?
Si ce nouveau «look» vous plait, alors vous devriez être ravis (es) dans les semaines à venir car ce n’est qu’un début, nous en reparlerons bientôt.
Vous l'avez donc compris : c’est un nouveau départ que je vous prépare, avec le printemps de nouvelles choses vous attendent qui j’en suis certain, vont vous passionner !
Le nombre des visiteurs remontant très vite (vous en faites partie ce dont je vous remercie car il vient de repasser à plusieurs centaines par jour depuis que j’ai éradiqué l’abominable pub), et surtout toutes les bonnes nouvelles en perspective, j’ai donc décidé dès le prochain article de vous emmener dans une extraordinaire aventure, une histoire magnifique, un voyage qui ne pourra vous laisser indifférent car il ne pourra jamais plus être renouvelé comme je vais vous le faire partager…
Enfin, quelque chose d’à la fois exceptionnel et merveilleux, vous allez vivre avec moi une aventure de pionniers, qui plus est, pinceaux et aquarelles en main !
Tout commence ici, dans ce très beau paysage que j’esquisse rapidement sous un ciel de traîne changeant et capricieux de ce début avril, face à des horizons bleutés, immenses, qui nous transportent très loin dans l’espace et le temps, d’une incroyable poésie…
Causse-ComtalJe ne vous dis pas où c’est aujourd'hui (je vous laisse cependant deviner si vous y parvenez), puisque vous découvrirez très bientôt avec surprise et étonnement où je vous emmène, et pourquoi je vous y emmène !

La Perte du Bonheur.

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Il fallait plus que du courage pour se lancer à la poursuite du Bonheur, quand on avait suivi son parcours trompeur sans imaginer où il allait nous emmener !

 

Pourtant, tout avait bien commencé, lorsque l’intrépide équipe arrive sur les lieux avec une motivation et un enthousiasme à vaincre tous les obstacles…
Mon camarade d’ Aven Noir  Daniel André écrit dans son excellent livre «Bramabiau l’étrangeté souterraine», le récit du début de cette aventure :
«Nous sommes le mercredi 27 juin 1888 au matin. Les calèches chargées du poids des hommes et du matériel entrent bruyamment dans Camprieu. Les paysans, alors occupés à couper les foins, cessent leurs travaux et se pressent autour de l'étrange caravane. Peu habitués à de telles visites, ils posent mille questions... et se gaussent de ces "messieurs de Paris" trouvant leur projet pour le moins bizarre : ce serait donc aujourd'hui ou jamais que le Bonheur des ténèbres accepterait de livrer ses secrets.»
Après les repérages de 1884 cette première tentative se révèle plus compliquée que prévu pour E. A. Martel et ses camarades, qui doivent abandonner leur exploration, arrêtés par un obstacle trop important ce jour-là (une cascade infranchissable), mais le 28 juin 1888, Blanc, Armand, Foulquier et Martel s’engagent à nouveau dans le torrent souterrain du Bonheur au milieu de blocs effondrés par une diaclase donnant accès à un labyrinthe orné de salles calcifiées, de marmites de géants, de piliers d'érosion tourbillonnaires et autres étrangetés karstiques…
E. A. Martel atteint bientôt la cote -54 m, mais que va-t-il se passer ensuite ?
Perte du Bonheur ALa Perte du Bonheur est toujours la même depuis l’époque de Martel.
Elle reste empreinte de ce mystère qui fascine les hommes à travers toutes les civilisations, fait à la fois d’attirance, de curiosité et de crainte, mais qui nous questionne par rapport à la fragilité de notre existence et nous «resitue» face à nous-mêmes.
Elle projette surtout au plus profond de notre être le souffle et la magie des forces surnaturelles qui ont suscité auprès de nos ancêtres de la préhistoire suffisamment de puissance imaginaire pour se projeter à travers des signes et fabriquer pour la première fois des images, laissant soudain dans l'histoire de l’humanité une mémoire volontaire et matérialisée porteuse de la projection de sa pensée, une trace produit de sa propre main et de son intelligence, une image qui «l’immortalise» et qu'il va pouvoir donner à voir à d'autres hommes à travers le temps.
C’est aussi cette sorte d’atavisme inconscient lié aux actes «sublimants» de nos ancêtres, ce rapport à une élévation de nos engagements, amenant à nous dépasser et (consciemment ou non) à laisser une empreinte de notre passage ici-bas apte résister à l'amoindrissement, perpétuant cet arrachement de l'homme à l'état de nature, qui animait aussi Martel et ses compagnons…

Bateau d'Osgood BAu milieu des cordages, échelles, bougies et lanternes, briquets à amadou, burins et pitons, le canot pliant en toile imperméable fabriqué par Osgood à Creek River aux Etats-Unis commandé spécialement par E-A Martel pour cette aventure, constitue l’arme suprême pour aller affronter ces 27 et 28 juin 1888 les eaux souterraines du Bonheur...

En attendant de retrouver le Bonheur.

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Étrange impression de savoir que vous êtes des centaines à vous demander ce que je peux bien devenir, quand vous n’avez de la sorte aucune de mes nouvelles grâce à ce journal en ligne…
Surtout si vous attendez la suite d’une belle aventure commencée ensemble par article et vidéo interposés, comme c’est le cas avec mon dernier post où nous avions perdu le Bonheur.
Alors, que je vous dise : tellement de choses se sont précipitées en si peu de temps (jusqu’à en dénaturer l’écoulement), que je ne pouvais vous donner de nouvelles plus tôt, les semaines écoulées étant devenues de trop courts instants, comme si les horloges du monde s’étaient emballées dans une vertigineuse accélération !
D’abord, il y a eu ces moments de magie, partagés avec le groupe du stage carnet de voyage en 4 x 4 dans le Pays du Soleil Couchant marocain : huit jours exceptionnels d’un stage tout aussi rare et enthousiasmant, en parcourant des centaines de kilomètres sur des pistes de rêve hors du commun, où nous n’avons vu touriste qui vive sur notre chemin.

AtlasBlue revueJ’avais déjà écrit un article de plusieurs pages illustrées de mes aquarelles pour la revue de bord de la compagnie «Atlas Blue» concernant cet extraordinaire circuit il y a quelques années, circuit que je nomme «La piste de lumière rose». Repris dans la revue sous le titre «D’un Atlas à l’autre», le parcours adapté cette année à notre dernier stage carnet de voyage en empruntait les plus beaux tronçons, élargis à de nouveaux itinéraires tout aussi superbes et totalement en dehors des trajets touristiques habituels.

Ce séjour d’aventure picturale, enthousiasmant et convivial, commencé sous le chaud soleil de l’Anti-Atlas, s’est poursuivi pour plusieurs d’entre-nous par un prolongement tout aussi estival (mais qui nous ramenait à la bruyante réalité des poncifs de masse) dans Marrakech la rouge, où nous avons tout de suite retrouvé nos lieux de prédilection et nos connaissances locales préférées tout en fuyant les endroits trop à la mode, …heureusement qu’il reste encore quelques quartiers authentiques dans cette ville en pleine mutation.
Inutile de dire qu’en rentrant, retrouver la froidure et la pluie fut pour chacune, chacun, un sacré retour à un quotidien plus ou moins incontournable ou bien apprécié !
Voici un extrait du film (réservé aux participants du stage) tourné pendant le voyage, qui vous donnera une idée de l’intensité et de l’attrait des journées vécues sous le chaud soleil du Maroc : superbes aquarelles, paysages grandioses, convivialité et découvertes permanentes…
Je reviendrai dans de futurs articles sur les meilleurs moments de ce périple, qui fut un carnet de voyage si beau que vous aurez le moment venu grand plaisir à le partager avec moi.
Ensuite, un évènement unique (puisqu’il ne se reproduira jamais plus),  qui m’a également bien monopolisé, qui a démarré pour plusieurs mois, et dont le temps fort a eu lieu tous ces jours-ci lors d’un congrès
d’exception participant à l’histoire de notre monde
Congrès cinquantenaire spéléo Millau 2013-2contemporain : j’y étais, j’y présentais sur mon stand ma peinture et le dernier de mes carnets (- plus qu’un carnet d’ailleurs - que vous allez très bientôt pouvoir découvrir et posséder, mais c’est une surprise pour les semaine à venir), un évènement où je reste aussi présent à travers l’une de mes toiles les plus récentes sélectionnée avec 28 autres parmi grand nombre d’artistes contemporains, vous verrez dans les prochains articles en quoi tout est si intimement lié, pourquoi je ne vous en ai pas parlé plus tôt (bien que…), et ne vous en dis pas plus pour le moment !
Mais pour l’instant, j’ai hâte de retrouver avec vous le Bonheur

Du Bonheur à Bramabiau...

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Me revoilà, pour continuer avec vous ma quête du Bonheur.
Bien sûr, en quelque sorte je l’ai retrouvé, mais ce n’est plus le Bonheur !
Souvenez-vous du début de mon histoire : je vous ai laissé il y a quelques semaine déjà dans l’incertitude du devenir d’E. A. Martel et de ses camarades, qui, après avoir échoué dans une première tentative d’exploration de la petite rivière souterraine, reviennent le lendemain 28 juin 1888 dès 8 h du matin, plus motivés que jamais, et s’enfoncent à nouveau dans la pénombre du labyrinthe de roche, en essayant de suivre le ruisseau.
Bramabiau VuillerDescente de la deuxième cascade de Bramabiau avec le fameux canot Osgood par E. A. Martel et ses compagnons, dessin du peintre Vuillier d’après un croquis de Théodore Rivière. E.A. Martel s’était entouré des services de G. Vuillier un très bon peintre qui refusait les assauts de la photographie et persistait à travailler de traditionnelle façon, dans l’esprit des plus grands illustrateurs de l’époque.
En ce qui nous concerne, nous nous étions quittés après avoir peint une aquarelle rappelant tout le mystère de cette souterraine disparition…
Aujourd’hui, nous retrouvons l’intrépide équipée, là où nul être humain ne s’est encore aventuré. Les heures s’écoulent, angoissantes pour tous les badauds venus assister à l’expédition, et qui attendent à l’extérieur, des deux côtés de la vallée.
Ce n’est qu’à 23 h 30 que Martel et ses compagnons arrivent dans « l’Alcôve »,  à la résurgence du Bonheur devenu « Bramabiau » (en occitan « le bœuf qui brame »), nom donné par les paysans à cette énorme source et à la rivière qu’elle engendre, à cause du sourd mugissement de ses cascades débouchant dans la vallée.
Martel est si profondément marqué par cette aventure qu’il consacrera le reste de son existence à l’exploration souterraine.

Il ne le savait pas, mais avec ses aventureux camarades il venait d’inventer la spéléologie !

 
Je vous emmène aujourd’hui réaliser une aquarelle dans ce qui fut il faut bien le dire, le berceau de la spéléologie : un univers fascinant qui je l’espère, vous donnera envie d’aller à sa rencontre sur les lieux mêmes des exploits d’E. A. Martel.

Si vous voulez vous-même découvrir cet extraordinaire milieu souterrain, vous pouvez sans le moindre risque, à l’occasion d’une visite guidée souterraine magnifique, sans effort ni difficulté lors d’une superbe promenade, avoir à votre tour une idée de ce qu’ont pu ressentir E. A. Martel et ses compagnons d’exploration : pour cela rien de plus facile, rendez-vous au chalet d’accueil de l’Abîme de Bramabiau.
C’est une étape incontournable si pendant vos vacances vous traversez les Grands Causses ou les Cévennes et allez du côté du Mont Aigoual.
L’abîme est ouvert en avril - mai - juin de 10h à 17 h 30, en juillet - août de 9 h 30 à 18 h 30, en septembre de 10 h  à 17 h 30, et en octobre - novembre (jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint) de 10 h 30 à 16 h 30. Prenez une petite laine (vêtements chaud quelle que soit la saison si vous êtes frileux - se -) car la température intérieure est de 10°C, vous pouvez même en faire profiter vos animaux préférés qui sont acceptés en laisse à l'intérieur de la grotte !
Pour en savoir plus je vous invite dès à présent à aller visiter le beau site de la rivière souterraine  http://www.abime-de-bramabiau.com/ où vous trouverez tous les renseignements complémentaires vous permettant de vous y projeter.
Sachez que l’Abîme de Bramabiau et sa rivière souterraine ont depuis toujours suscité une fascination particulière : à la fois mystérieux, impressionnant et grandiose, le lieu a inspiré nombre de légendes, oeuvres littéraires, cinématographiques et artistiques, vous devriez y éprouver de véritables émotions esthétiques. 
Quant à moi, je tiens à remercier toute l’équipe de l’abîme de Bramabiau pour l’autorisation donnée afin de réaliser ce reportage aquarellé, et à vous, pour m’avoir suivi jusqu’ici.
Si cette série de découvertes carnettistes hors des sentiers battus vous a intéressée, alors réjouissez-vous car j’ai l’impression que l’action ne fait que commencer…
Bramabiau Alain Marc…Sur les lieux du dessin de Vuillier et des exploits de Martel : si c‘est dans la réalisation de motifs de ce type que je trouve en ce moment le plus d’accomplissement, c’est parce qu’ils sont le trait d’union symbolique entre une épopée qui changea notre connaissance du monde, et la continuité d’une aventure d’exploration toujours d’actualité car il n’existe pratiquement plus de lieux encore inconnus sur notre planète que dans les profondeurs du monde marin et souterrain.
Pour moi, témoigner de ces explorations et m’y impliquer est bien plus passionnant que de réaliser un simple carnet de voyage (aussi captivant soit-il mais dont j’encourage et loue la pratique pour tout un chacun car c'est très valorisant), parce que je ne suis plus seulement spectateur mais acteur d’une aventure, où le mot « découverte » garde encore tout son sens, dans un monde où porter son regard ailleurs est devenu pour beaucoup une assez facile banalité.

 


Comment transformer vos points faibles en atouts ?

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En aquarelle et croquis-aquarelle, c’est-ce que je vous propose de faire dans quelques jours (la semaine du 14 au 20 juillet exactement) à l’occasion du stage "Comment réussir ses croquis et aquarelles de terrain pour le carnet de voyage", et (devrais-je ajouter), ses projets d’atelier. 
C’est dire si cette session est importante (certainement la plus intéressante aussi de l’année), en matière de compréhension et d’acquisition des astuces, procédés, petits secrets et tours de mains qui peuvent vous aider à progresser vite et dans les meilleures conditions lorsqu’on veut ramener de ses sorties picturales et voyages, le meilleur de ce qu’ils nous ont offert. 
Tout cela dans un cadre de verdure idéal, en passant une semaine de découverte autour de sa passion, où le plaisir de peindre reste le vrai moteur, et celui de partager, la garantie d’une  détente conviviale et joyeuse : la maison d’hôtes de La Fresse (l’une des 22 maisons préférées des français), un endroit aussi beau que tranquille.
Son charme ?
- Je lui ai déjà consacré beaucoup d’articles ici, et nombre de médias (radios, télés, revues d’art, de décoration, gastronomie, etc.) s’en sont faits l’écho, la beauté des sites environnants, la délicieuse cuisine de la maîtresse de maison ajoutant à ce cocktail une saveur de vacances d’exception, impossible à décrire en quelques mots.
La Fresse été"Un cocon dans la montagne" : quel titre ne peut-il mieux évoquer la maison de Christiane COLIN, qui nous accueille pour ce stage que celui-ci, synonyme de séjours à part, loin du hourvari des plages estivales ?
Mais cette session me direz-vous, que va-t-elle m’apporter de plus par rapport à un autre stage, à mes connaissances actuelles, l’expérience déjà acquise, ou mes incertitudes de débutant (e) ?
- Ce que vous trouverez difficilement ailleurs condensé en si peu de temps, et dans un cadre aussi bien adapté à une formation utile autant qu’une semaine de vacances réussie !
Le programme d’abord, aussi bien en atelier qu’en extérieur : si le dessin n’est pas votre point fort, si dessiner un personnage ou un animal vous intimide ou pire vous effraie, si d’aller sur le terrain et saisir l’essentiel de votre motif (quel qu’il soit) en quelques coups de pinceaux et couleurs est votre objectif, alors ce stage est pour vous !
Nous verrons comment adapter au mieux les moyens techniques les plus rapides et expressifs pour traduire vos émotions et souvenirs (croquis aquarellé, aquarelle rehaussée, aquarelle pure, dessin synthétique, aquarelle de synthèse, etc.), et en retirer le meilleur au service non seulement vos carnets de voyages, mais aussi de vos esquisses d’atelier.
Différents modules pratiques d’expression et de technique de terrain (comme le croquis de personnage ou d’animaux) participent aussi à la richesse et à l’intérêt de ce stage . Cela vous permettra de réaliser un carnet original dans l’esprit des plus intéressants carnets de voyages : ceux qui ont accompagnés artistes, explorateurs et scientifiques depuis les origines de cette expression.
Carte1834.jpgFaune, flore et paysages sont à la base de carnets de voyages magnifiques, et les sujets abordés en cours de semaine vous permettront certainement de vivre une journée d’excursion inoubliable, comme celle des tourbières, écosystèmes fragiles et rares, ou celle des adorables lacs d'origine glaciaire, grandes richesses naturelles du Jura Oriental.
peinture-des-barques.jpgNous dessinions ce jour-là la vie tranquille d’un adorable village de pêcheurs au bord du lac St-Point dans une ambiance de paysage nordique sous les premiers rayons du soleil d’été…
Vous découvrirez surtout comment être plus efficace sur le terrain, appliquer les bases de l’aquarelle à des sujets que vous n’auriez sans doute jamais abordés sans préparation spécifique (quelques exercices et excursions ciblés à cet effet vous permettront de comprendre comment y parvenir), et s’il reste assez de temps en fin de session je rajouterai un ou deux modules rares comme celui de la réalisation d’un petit carnet origami très original ou celui des bases relevé d’empreintes.
Enfin, outre la convivialité de cette semaine riche d’expériences picturales, la diversité thématique et technique du stage, il ne devrait plus y avoir le moindre motif qui vous fasse peur après une semaine comme celle-là, et vous devriez en repartir en connaissance des atouts le plus efficaces pour aller jusqu’au bout du monde exercer votre talent !
Alors si cette semaine vous tente (ou l’une des suivantes à La Fresse), venez vite nous rejoindre car il ne reste plus que quelques places, demandez-moi conditions et bon de réservation cliquant ici ou appelez directement Christiane COLIN (notre hôtesse pour ce séjour) pour qu’elle réserve en priorité votre place au 03 81 46 51 63.

Quand l'été frappe à la porte...

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Lever-de-soleil.jpg

Lorsque l'été frappe à la porte, c'est souvent depuis longtemps que nous l'attendons !

Cette fois il est là pour la plupart d'entre-nous, et c'est avec bonheur que nous l'accueillons.

Si pour ma part je vous ai depuis quelques temps donné trop peu de nouvelles par rapport aux mois ou années passées, c'est qu'il a frappé à ma porte toute l'année, et que des reflets du soleil levant sur les vagues du lac Inle ou celles de l'embouchure du Saint Laurent jusqu'aux chaudes effluves de sable au coeur du désert marocain, des senteurs de Provence, des rivages de Bretagne, les semaines, les mois d'aquarelle, se sont succèdés sans que je les vois passer.

Mais pas que cela : il était dans les toiles, les carnets, les projets de toutes sortes sur lesquels je travaillais...

Le soleil, et l'été étaient aussi au rendez-vous jusqu'au fond des entrailles de la terre où je recherchais avec vous le Bonheur.

Il était dans nos stages, et je le retrouve ici dans les verdoyantes prairies du Jura Oriental, dans cet îlot de joie de vivre d'où partiront les nouvelles sessions à la rencontre des tourbières millénaires et des crêtes de sapin dominant des paysages où la beauté est synonyme de quiétude et d'horizons bleutés.

Cela seulement suffirait à remplir une vie...

En fait, comme la rivière au fond du gouffre, le Bonheur est partout.

Il suffit de s'investir un peu pour le chercher.

Parfois, on ne l'approche qu'avec mille efforts et grandes difficultés, mais pour qui le recherche de toute son âme il apparaît un jour comme l'été venu frapper à sa porte.

Alors, si vous ne vous lassez pas de mes billets sur ce blog ni de mes balades et aquarelles ou pages de carnets partagées, si vous avez la patience d'attendre, je vous assure que je vous ferai bientôt découvrir tout ce qui, de semaine en semaine, m'a un peu éloigné de vous, ne me laissant vous donner des nouvelles que de temps en temps...

Tout n'est pas encore prêt, le temps n'est pas tout à fait venu, mais j'ai de belles surprises pour vous pour les mois à venir. Elles feront (tout au moins je l'espère), que ce ne sera pas seulement l'été qui viendra frapper, mais des vrais bouts de soleil, aptes à vous nourrir par la pensée d'incroyables instants. Des instants précieux et rares, qui bien au-delà de ces voyages aux étés toujours recommencés, vous emmèneront dans la projection de rêves portés depuis longtemps, enfin réalisés, et que les plus perspicaces et les plus fidèles à ce blog d'entre-vous peuvent en partie déjà facilement deviner !

Jura 3

Pour le moment, c'est en Jura Oriental que l'été vient frapper à la porte de nos rendez-vous aquarellés... 

Le merveilleux mariage de la gastronomie, des fleurs, et de l’aquarelle…

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Avant mon retour sur ce blog, tandis que j’ai bien de la peine à quitter les prairies et pâturages verdoyants des hauteurs jurassiennes où viennent de se terminer mes stages aquarelle d’été, je souhaite vous annoncer un nouveau stage magnifique, qui aura lieu dans une semaine à partir de la jolie maison d’hôtes de Christiane COLIN : "HERBES A CROQUER" (au propre comme au figuré), un stage de cuisine et d’aquarelle ou photo en même temps !
Il sera animé par deux talentueuses personnalités :
- Christiane elle-même, dont beaucoup d’entre-vous connaissent déjà l’excellente cuisine (ou en eu des échos par les revues de gastronomie, de tourisme ou les reportages radio ou télévisés), qui dirigera la cueillettes des plantes comestibles et vous guidera pour les cours de cuisine les utilisant (pour mieux la connaître cliquez ici),
- Monique FÉLIX (sa sœur), formidable aquarelliste, illustratrice, auteur de nombreux livres (dont la fameuse petite souris enfermée dans un livre et qui le grignote pour en sortir, fit un tabac dans les années 1980 chez Gallimard et Créative Éditions pour les livres d’enfants, pour mieux la connaître cliquez ici), qui vous accompagnera dans la réalisation picturale (ou photographique) de votre carnet de cueillette et de recettes, ce qui vous paraîtra d’une étonnante facilité !
Avant de vous en dire plus, je pense au nombre de fois où n’ai-je pas entendu lors de nos repas de stage à chaque nouveau plat de Christiane: « - quand animes-tu un stage de cuisine, Christiane, où tu partagerais avec nous les secrets de ta cuisine et de la saveur des plantes sauvages qui ont faits ta renommée ? »
- Eh bien voilà, c’est décidé : elle partage avec vous cet été à l’occasion de ce stage ses recettes de "Précieuses cueillettes", et les petits secrets qui vont avec : pour vous, rien que pour vous, puisque vous avez encore le temps de vous inscrire pour cette magnifique opportunité !

HERBES A CROQUER 3Alors vous découvrirez le plaisir de parcourir les sous-bois et les généreuses prairies du Jura à la recherche des plantes, champignons et herbes sauvages qui décideront du thème gourmand de vos menus à déguster le soir même...
- Et ce programme de « mise au vert », me direz-vous, quand et pendant combien de temps ? - De quoi se compose-t-il ?
C’est très simple : il se déroule sur 2 journées exceptionnelles du 32 au 25 août prochain, comprenant la pension complète, le pique-nique du midi, les sorties botaniques avec reconnaissance et récolte des plantes qui décideront de votre menu du soir.
Chacun pourra confectionner un herbier, une collecte de photos pour les amateurs, et repartira avec un carnet de recettes personnalisé.
En prime, un détour est prévu pour visiter leur voisin herboriste qui vous délivrera ses secrets d'herbes séchées, sans oublier un bel atelier à votre disposition pour vous perfectionner et fignoler vos œuvres !
PRIX tout compris (séjour pension complète en chambre double + atelier cueillette / cuisine + peinture ou photo) = 320 € seulement,
    pour vous inscrire cliquez sur l’image ci-dessous :
HERBES A CROQUER

Gastronomie, fleurs, et aquarelle, suite…

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Ne vous en faites pas, je reviens, c'est promis (avec bien des surprises, vous verrez...) !

Mais en attendant, vu le succès de la dernière session des "HERBES A CROQUER" (  voir mon dernier article) initiée sur les hauteurs jurassiennes à partir de la maison d’hôtes de Christiane COLIN, j'ai le plaisir de vous annoncer que ce stage est reconduit du 14 au 16 septembre prochain.
Il sera comme le précédent animé par nos deux talentueuses protagonistes :
- Christiane sur les sites botaniques et aux fourneaux, et Monique FÉLIX (sa sœur), qui vous accompagnera dans la réalisation picturale (ou photographique) de votre carnet de cueillettes et de recettes.

Vous pouvez vous inscrire directement auprès de Christiane COLIN au 03 81 46 51 63

Herbes à croquer stage août 2013 038

Vous connaissez toutes et tous le cassis, mais savez-vous le dessiner pour en faire une jolie page de carnet, ...avant de vous en servir pour préparer quelque original met ou liqueur dont Christiane vous fera partager les secrets ?

HERBES A CROQUER 2

Une salade de plantes sauvages, délicieuses (et décoratives !), que vous saurez peut-être préparer à la fin du stage ?

Taj Mahal : le gris du merveilleux, fruit de l’amour.

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Avant de percevoir à quel point la subtilité du gris reflète toutes les couleurs de la vie, il faut ressentir combien il peut dans ses nuances de  brume, magnifier le fruit de l’amour face à la mort de l’être aimé…
C’est en retrouvant l’une des sept merveilles du monde sur lesquelles nous étions lors du premier de mes stages « carnet de voyage » du début de l’année,  que j’écris cette phrase d’introduction et lance mes activités de la saison 2013 - 2014.
Je souhaite donc pour vous et pour moi, qu’elles se déroulent sous le signe du Merveilleux, de la découverte, de l’enthousiasme, et de la créativité, éléments faits de rêve et de réalité, une réalité d’autant plus belle que nous la partageons ici, sur les pages de ce blog.
En cela, si ce n’est déjà fait, n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter dans la colonne de gauche du blog, en dessous de ma présentation : vous serez ainsi les premières personnes à être informées des principales nouveautés de mon activité.
Je vous reparlerai plus tard du futur programme de stages et de nombreux évènements qui m’ont occupé ces derniers mois limitant mes publications ici…
Gris du Taj Mahal C

Mais si j’ai le plaisir de vous retrouver aujourd’hui, c’est d’abord pour vous remercier de votre fidélité (merci également de partager mon blog et ses informations, votre aide est précieuse), en revenant avec vous à Agra en Inde, sur le site du Taj Mahal, avec un extrait de l’un de mes cours récents sur les gris, l’une des plus subtiles ternaires.
Celle-ci va se décliner lors de notre visite du splendide mausolée dans les brumes matinales de la rivière Yamunâ, d’un lumineux gris beige, à toutes les nuances des gris bleutés, roses et saumonés.

Pour voir cette vidéo arrêtez la musique indienne de fond en cliquant sur l'icone du petit haut-parleur, deuxième image en dessous.

Dans ce clip, un extrait de cours d'aquarelle appliquée aux carnets de voyages est consacré aux gris du Taj Mahal immergé dans les brumes matinales de la rivière Yamunâ. Ce cours n'est consacré qu'à la préparation des différents gris et non à l'interprétation du Taj Mahal lui-même en carnet de voyage, qui relève d'une approche différente, particulièrement en ce qui concerne la mise en valeur du contraste existant entre sa dimension onirique, sa fascinante beauté, et la vie qui grouille à ses pieds.

Ce sujet de mise en valeur carnettiste (comme le cours complet des gris) sera traité dans un suivi différent faisant partie de leçons approfondies concises et efficaces (de véritables cours particuliers sous forme de vidéos et fichiers PDF !), prochainement accessibles sur demande auprès d'Alain MARC pour un coût des plus abordable, voici donc, pour qui m’aura lu jusqu’ici, une très intéressante nouvelle ! 

Quant à l’extrait du cours des gris de cette vidéo, il ne présente pas les séquences théoriques ni pratiques de préparation de la couleur (pas plus que les procédés rapides d'exécution de ses différentes nuances sur le papier, séquences dont ont pu bénéficier les participants - es - au stage nous ayant emmené jusqu‘au Taj Mahal), mais permet de se faire une idée de la façon dont cette étude est abordée dans le cours complet, de façon didactique, simple et captivante. 

Taj Mahal 1Sur la terrasse nord du Taj Mahal dans la rosée du matin…
Évoquer le Taj Mahal, aller à sa rencontre, c’est se confronter au Merveilleux tant dans une dimension onirique dépassant le cadre du contexte historique, matériel et humain où il fut édifié, qu’esthétique, où la fascination pour une certaine forme de beauté, n’a d’égale que la prise en compte d’une réalité qui en fait le joyau le plus parfait de l'art musulman en Inde, et l'un des chefs-d'œuvre universellement les plus admirés du patrimoine de l'humanité.
Avant de vous laisser découvrir (si vous ne le savez déjà), dans la vidéo clôturant cet article, quelle étonnante (et bien réelle) histoire d’amour est à l’origine de la construction du fabuleux édifice et quel en est l’instigateur, je voudrais vous inviter grâce au panoramique ci-dessous, à non seulement vous approcher du Taj Mahal dans un survol à couper le souffle (comme personne ne peut le faire, le monument est particulièrement protégé), mais aussi à aller vous perdre au milieu des maisons colorées du plus proche quartier d’Agra, des jardins Moghols environnants, ou des rives de la rivière Yamunâ. Pour cela, cliquez sur l'image ci-dessous :
Gris du Taj Mahal CD’abord, mettez-vous en plein écran (« fullscreen mode », dernier bouton de droite en bas d’écran avant les photos du Taj Mahal, pour revenir en mode réduit touche "Echap" du clavier). Ensuite cliquez sur « HIDE CONTROLS » pour éliminer les boutons et photos qui vous gâchent la vue (en haut d’écran à gauche, mais par contre ne cliquez pas sur « Tour Map » !) : vous pouvez à présent laisser « tourner » le paysage en musique indienne, ou vous y promener vous-mêmes avec la souris comme si vous étiez en hélicoptère (clic gauche enfoncé), vous éloigner ou vous rapprocher des objets avec la molette de la souris, et surtout changer de point de vue et de site en cliquant sur les petits hélicoptères (revenir en mode réduit pour faire apparaître les hélicoptères) qui apparaissent parfois dans le ciel (c’est comme cela que vous irez vous émerveiller au dessus d’un Agra multicolore et grouillant de vie)…
Et, pour terminer, c'est ici qu'il faut cliquer pour visionner une vidéo de l'UNESCO, qui vous racontera l’histoire du Taj Mahal.
Je vous dis maintenant « à très bientôt », de nombreuses surprises sont à venir…

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