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Channel: Aquarelliste et peintre voyageur
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Effrayante arrivée en Gaspésie

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M’y voici donc en Gaspésie, en même temps que la tempête, la nuit et la grande marée !
Mais cela n’est rien à côté de l’auberge où je me suis réfugié : 

- voilà que ce sont des sorcières et des morts-vivants qui m’accueillent pour la plus inquiétante des pages de carnet !
Et puis dehors on entend dans le noir la pluie qui s’abat et le bruit des vagues du fleuve venant s’écraser dans un murmure étrange, lancinant et sourd, au pied des murs des maisons d’à côté…
HaloweenPas eu le courage d’écrire le texte : je me demande comment la nuit va se terminer !


Rencontre avec Rejean en Gaspésie au Québec, interview et portrait

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Souvenez-vous : j’étais arrivé en pleine nuit aux portes de la Gaspésie au milieu de la tempête, dans un petit gîte qui m’accueillait avec force sorcières et créatures effrayantes…
Mais ce n’étaient que les effigie des évocations fantomatiques de la fête d’Halloween, que les canadiens vont célébrer le 31 octobre mais dont de nombreuses maisons arborent déjà le macabre mais paradoxalement "joyeux" décor !
Les propriétaires du petit gîte où nous venons d'arriver se préparent donc comme dans beaucoup d’autres familles à célébrer cette fête folklorique typiquement anglo-saxonne, et j’ai passé une excellente nuit dans cette agréable maison d'hôtes sans être dérangé par les sorcières, les fantômes, ou toute autre inquiétante entité.

Le lendemain, la tempête ne me permettant pas de sortir peindre ou croquer quoi que ce soit sous les trombes d’eau qui s’abattaient sur la région (n'oubliez pas que le mauvais temps est souvent une formidable opportunité pour le peintre carnettiste), j’ai commencé la journée en faisant connaissance avec Rejean, le maître de maison : et c’est là que j’ai découvert un personnage de grande valeur, qui fait autant honneur à ses origines amérindiennes qu’à sa nationalité québécoise et canadienne.
Vous trouverez en cliquant ici un intéressant site vous permettant de mieux connaître sa tribu d’origine : les Montagnais ou Naskapi, (très beau site également ici).

Quant au gîte La Roseraie, je vous le recommande vivement, n’oubliez pas son adresse si de Québec vous montez en Gaspésie : 525 rue de la mer, à Sainte-Flavie (tél. 1-88-418-775-1400/1-88-418-3513 et site web cliquez ici).

À présent le soleil est revenu, je vous dis «à bientôt» pour d’autres découvertes…
Régent pour montage BlogRejean, le sympathique maître de maison du Gîte de La Roseraie à Sainte-Flavie, que je remercie chaleureusement pour m'avoir accordé temps et confiance, autorisé l'interview, la peinture, et leur publication.

Croquis BD jusqu’à la pointe de Gaspésie

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Cap au nord : nous quittons le Gîte de La Roseraie dans le brouillard et la pluie, mais tant de choses presque irréelles sont à présent à découvrir et à dessiner que je leur trouve des correspondances jusqu’au Cap des Rosiers, et je voudrais les traiter plus en dessinateur de bande dessinée que d’aquarelliste, car c’est comme si le parfum de cette fleur nous guidait tel un fil conducteur.
Sans doute parce que le voyage prend ici une autre tournure, à l’image d’un scénario où le voyageur entre en connivence avec la nature et les territoires de l’immensité.
Par exemple cette arrivée sur l’extrême pointe de Gaspésie où des paysages splendides nous attendaient avec leurs falaises abruptes plongeant dans la mer où le Saint-Laurent se noie jusqu’à l’infini.
Ici, la côte porte l’empreinte de bien des naufrages et l’évocation des rêves de marins et d’aventuriers en quête de découvertes, se mêle à la mémoire toujours présente des chasseurs de baleine…
Voyage Canada 2012 - dessin pour blogUn croquis de voyage dans un esprit « BD », peut parfaitement s’adapter à la transcription d’un bout du monde comme celui-ci…

À quand la prochaine vidéo ?

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- Avez-vous remarqué que mes articles se font plus rares depuis quelques jours ?
Si oui, en voici l’explication : il n’est pas toujours facile de se connecter depuis certains endroits reculés aussi bien au Canada qu'en France. D’ailleurs, même le portable ne passait pas là où je me trouvais ces jours-ci !
Mais je me suis arrêté sur le trajet dans une cantine en lisière de forêt où j’ai pu me connecter en attendant de pouvoir vous faire partager la suite de la Gaspésie dans des conditions de communication plus faciles que les jours passés…
Piste 1L’une des pistes empruntée ces jours-ci, paraissant sans fin au milieu de la forêt boréale : heureusement le GPS est une belle invention !
Il faut dire que ce sont quelques milliers de kilomètres (3500 km exactement en empruntant parfois des pistes où on ne voit âme qui vive de toute la journée) qui me séparent à présent de l’endroit où j’avais posté mon article précédent.
Il me faut un peu plus de disponibilité aussi, car peut-être ne pouvez-vous imaginer combien il est difficile de tout faire seul dans un voyage comme celui-là en réalisant son carnet, ses vidéos et photos, puis en mettant à jour son blog.
Il faut en même temps gérer le quotidien, atteindre les objectifs du voyage, ceux du carnet (même si je travaille vite et suis bien organisé il faut un minimum de temps pour préparer, réaliser et archiver une aquarelle, ranger et nettoyer son matériel, prendre ses notes, repartir, tracer sa route, avancer, arriver aux étapes fixées), faire les photos et les vidéos, les monter, les compresser au bon format pour les envoyer sur les plateformes dédiées (avoir donc une connexion offrant un débit assez élevé si on veut une bonne qualité d'image), écrire l’article, le finaliser avec les photos (à mettre au bon format), faire le lien avec la vidéo, vérifier que tout fonctionne et enfin publier…
Rivière MalbaieTraversée de la rivière Malbaie à son amont, sur un sommaire pont de bois, dans un environnement sauvage et préservé (nous sommes là assez loin de la Gaspésie)…
En plus tout ici est à présent fermé, je n'ai pas vu une seule infrastructure ouverte depuis plus d'une semaine (hors les grands centres d'information touristique même les parcs nationaux sont fermés), les baleines, les fous de Bassan comme les oies sauvages sont redescendus sous des cieux plus cléments, le pays se prépare à la grande offensive de l’hiver,  je ne rencontre plus que les chasseurs d'ours et d'orignaux…
Alors je vous dis «à très bientôt» en espérant que la neige déjà bien accrochée au bord des pistes ne va pas s’épaissir d’un seul coup jusqu’à les rendre impraticables sauf par les raquettes, les skis, ou les motos-neige   !
Forêt boréale pour OBRapide croquis de la piste empruntée avant-hier, où nous n’avons vu âme qui vive (nous ne savons à ce moment-là si nous allons aboutir ni à quelle heure), mais où la forêt boréale avec ses épinettes, ses mélèzes laricin, ses tapis de mousses et lichens jaunes et gris (l'un des plus vastes écosystèmes forestiers de la planète qui abrite des milliers d'espèces sauvages) nous a offert d’extraordinaires paysages …

Aquarelle et croquis au Parc National Forillon

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Disposant enfin d’une bonne connexion et d’un peu plus de disponibilité, je vous retrouve pour la suite de mon carnet de voyage au Canada en Gaspésie, dans la belle province de Québec.
J’en étais resté au phare du Cap des Rosiers où des paysages splendides m’accueillaient avec leurs falaises abruptes plongeant dans la mer, où je me dirigeais vers un parc national très connu mais désert en cette période de l’année, qui nous ouvre aujourd'hui ses portes .
En fait nous les ouvrons symboliquement car elles sont fermées (comme toutes celles des autres parcs nationaux) en ce moment : il faut si on veut randonner à l’intérieur des parc en respectant les restrictions locales hors saison d’ouverture, le faire en s’acquittant des droits d’entrée journaliers avec les bornes spéciales disposées à cet effet au départ des principaux sentiers, je respecte donc la réglementation si je veux aller plus loin (en plus on peut très bien tomber si on ne le fait pas sur un garde qui peut nous contrôler)…
Panneau de l'oursJe n'y ai pas rencontré d'ours heureusement, car ce panneau en travers du chemin dans un endroit éloigné de toute présence humaine, n’était pas là pour me rassurer…
Nous voici donc au contact d’une nature intacte où le thème principal du parc est basé sur l’harmonie entre l’homme, la terre et la mer : ici les montagnes Appalaches, qui font partie des plus anciennes montagnes du monde avec leurs roches sédimentaires, parfois volcaniques, disparaissent dans le Golfe du Saint-Laurent.
Nombreuses sont les espèces végétales et animales qu’on peut rencontrer dans le parc, où, dans un mélange de forêt boréale et de toundra alpine, se côtoient le castor, l’orignal, le lynx, et même l’ours. Je n’y vois pour ma part que de nombreux oiseaux et un petit porc-épic pas farouche du tout qui veut bien se laisser dessiner tout le temps qu’il faut, mais pas le moindre humain, c’est la nature comme je l’aime.
Cap Bon-AmiLa page de croquis du Cap Bon-Ami : j’aurais pu faire plus sombre le cap, mais il faut penser lorsqu’on réalise ce type de sujet à conserver l’équilibre des valeurs de sa page afin qu’elle reste harmonieuse une fois terminée…

Aquarelles de voyage au Rocher Percé, en Gaspésie, Québec

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«Il est des lieux qui tirent l'âme de sa léthargie, des lieux enveloppés, baignés de mystère, élus de toute éternité»

Maurice Barrès


Vous pouvez visionner cette vidéo en plein écran et HD en cliquant sur "HD" et tout à côté sur le bouton d'expansion d'écran en bas à droite du lecteur après avoir lancé la lecture (appuyer sur la touche "Esc" du clavier pour en sortir).

 
Sans doute Percé est-il de ceux-là…
Elle est si belle la route qui de Gaspé va jusqu’à Percé, que je me suis attardé auprès de quelques jolies maisons et une chapelle aux murs de bois blancs et rouges…
Aussi il est déjà très tard quand j’arrive à Percé, avec un vent de nord glacial venu tout droit du Labrador (si ce n’est du Groenland), mais la lumière est si belle que je décide de réaliser une dernière aquarelle avant le coucher du soleil, quitte à braver cette infernale bise qui me pénètre jusqu’à la moelle des os malgré ma polaire et mon coupe-vent. 
Il faut dire que le rocher qui fait la renommée du lieu est absolument magnifique avec son obélisque détachée du monolithe et son arche gigantesque s’ouvrant par un porche de plus de trente mètres au-dessus de la mer.
Je suis arrivé ici à "l’Étretat québécoise", et si l’endroit est si renommé c’est qu’il le vaut vraiment, avec sa beauté sauvage qui attire de fort loin les artistes, poètes et écrivains depuis des siècles.
Il suffit de découvrir des oeuvres comme l’aquarelle de  Lucius O'Brien réalisée en 1882, ou des gravures telles celles de Hervey Smithen (en 1758) ou S. Owen (en 1812), pour voir combien ce lieu a fasciné les artistes dès la découverte de la Gaspésie.
Depuis, ils n’ont cessé d’y venir et même d’y vivre comme Donald Cahill dont la très intéressante peinture nous plonge dans l’histoire émouvante de cet Extrême-Orient amérindien.
Pour ma part c’est la force mystérieuse et la beauté plastique de cet immense iceberg rocheux qui me fascinent le plus : un mélange énigmatique de masses calcaires aux couleurs changeantes défiant l’apesanteur, un lien monumental entre le ciel et l’eau, une synthèse entre la nature sauvage et l’humanisation du littoral, un trait d’union en perpétuelle évolution unissant la terre et la mer, une entité faite de mythes, de légendes, de rêves mais aussi de sédiments, de fossiles, d’évènements géologiques inimaginables nous jetant au visage et au cœur quatre cent millions d’années de vie fossilisée…
En le voyant on devine aussi à travers lui l’épopée des aventures dont il fut le témoin : celles des tribus Mi’Kmaq qui pêchaient autour de lui, du passage ici des pionniers découvreurs, de Jacques Cartier, Samuel de Champlain, Nicolas Deny et tant d’autres. Ils nous redit les tempêtes et les naufrages autant que les promenades à marées basses des visiteurs émerveillées sous son arche colossale dans la douceur des soirs d’été…
Enfin, en le quittant je ne peux m’empêcher de penser à ces mots d’Eugène Achard dans «La Sorcière du Rocher Percé» :
«On a dit que cette arche avait été creusée par les eaux; explication ingénieuse et bien digne de ces savants qui prétendent tout expliquer et qui, au fond, ne savent rien»
Rocher PercéÉtrange et mystérieux Rocher Percé : c’est auprès de lui que j’éprouve le plus ce sentiment merveilleux d’arriver à étreindre le monde avec juste un bout de papier, un crayon, un pinceau et quelques couleurs…

Aquarelles et croquis autour de l’île Bonaventure, Gaspésie, Québec

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Vous le savez depuis le dernier article : je vous emmène aujourd’hui en bateau au large de Percé, dans le parc national de l'Île Bonaventure et du Rocher Percé, lieu de prédilection des artistes, écrivains et naturalistes amateurs de splendides paysages, de riches patrimoines naturels, historiques et géologiques.
Nous faisons le tour de l’île comme nous l’avions fait pour le Rocher Percé…
L'île Bonaventure forteresse naturelle à la flore et à la faune exceptionnelles (dont sa célèbre colonie de fous de Bassan, la plus importante colonie au monde, visible à la belle saison), est une destination incontournable au Québec de même que le patrimoine bâti de l'île, dernier témoin de la vie des courageux insulaires du siècle dernier.
À l’époque du régime français (17ème siècle,) l'industrie de la pêche est florissante autour de l’île qui devient le plus important poste de pêche du golfe, avec plus de 600 pêcheurs de morue pendant la saison estivale.
Cette prospérité continuera pendant la période anglaise jusqu’à péricliter à l’arrivée des nouvelles technologies au début du XXe siècle, avec des méthodes de pêche plus modernes et la concurrence des bateaux réfrigérés permettant d'exporter directement les filets de morue frais, et non plus seulement séchés.
Après la colonisation française c’est une population surtout anglaise et irlandaise qui vit sur l’île, pêchant aux alentours, y cultivant les terres, récoltant les œufs des fous de Bassan et ramassant le bois de chauffage. On y vivait plus facilement que sur le continent grâce à de nombreux avantages locaux, mais il ne restait plus que 172 habitants sur l’île en 1831, population qui se désagrège au fil des années jusqu’à disparaître à en 1967. Les quelques propriétaires restant, (dont une colonie d'artistes arrivés dans les années 1960 qui se mêlent aux habitants de l'île pour la plupart de souche irlandaise), furent expropriés en 1970, quand le gouvernement du Québec acquit l'île en vue d'en faire un parc qui protégerait ce sanctuaire pour les oiseaux.
C'est donc l'une des plus grandes réserves ornithologiques mondiales et des plus faciles d’accès que constitue l’île, comptant plus de 280 000 oiseaux, et pas seulement marins : outre les fous de Bassan qui en font la principale attraction, près de 250 des 300 espèces d'oiseaux que l'on peut observer dans toute la Gaspésie y passent régulièrement, bénéficiant d’une absence quasi-totale de prédateurs.
Je n’aurai pas la chance d’en voir beaucoup, la colonie des fous de Bassan en particulier s’étant « volatilisée » pour des cieux plus cléments afin de passer l’hiver.
Mais je suis tout de même heureux de vous faire partager cette première découverte de l’île Bonaventure où je reviendrai certainement un jour …
Île BonaventureÉnormément de croquis et d’aquarelles à réaliser sur et autour de cette île, avec des sujets extrêmement variés, mais c’est quasi impossible depuis un bateau dans la houle !

Voyage aquarelle magique et somptueux

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Je vous emmène aujourd’hui à un mariage incroyable, magique et somptueux, mais aussi à la rencontre de visages touchants, bouleversants parfois jusqu’à en perdre son regard dans les reflets troublants d’âmes inconnues, parce que chacun d’eux nous raconte une histoire singulière qui ne peut nous laisser indifférents.
Alors ne ratez pas les deux vidéos exceptionnelles de ce nouvel article : j’ai le plaisir de vous les offrir comme point de départ d’un voyage aux confins du merveilleux, de la rencontre avec d’autre humains très touchants, si différents et pourtant si proches de nous.

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- Allez vous-même à leur rencontre : vous en connaîtrez de semblables, en ramènerez des esquisses réalisées dans les rues et les marchés de Jaipur ou dans les palais des Maharadjas, au Taj Mahal, joyau le plus parfait de l'art musulman en Inde !
- Et vous vivrez des instants bien plus forts encore que l’émotion dégagée par la beauté de ces vidéos.
Si vous m’accompagnez dans ce grand voyage, je vous guiderai et vous conseillerai pour ce qui sera l’un de vos plus beaux carnets de voyages aux côtés des autres participants du stage «Rajasthan et Uttar Pradesh, héritage spirituel», en vous faisant découvrir au cours d’un circuit fascinant les hauts lieux du nord et nord - ouest de l’Inde des prodiges.
Alors saisissez cette opportunité si l’aventure vous tente car je peux encore accepter une ou deux personnes au sein de ce groupe de passionnés venant bientôt avec moi dans ces endroits inoubliables !
Il vous suffit pour cela d’avoir assez d'autonomie pour travailler sans difficulté majeure sur des motif variés, et d'avoir la possibilité matérielle de nous rejoindre du 23 janvier au 7 févier prochain .

Tous les carnettistes du groupe seront alors heureux de partager avec vous ce nouveau carnet de voyage, d’une grande richesse dans l'esprit des plus beaux carnets de voyages que j'ai pu animer en Asie au  Yunnan, Myanmar, Vietnam, etc.
Alors si tel est votre désir, écrivez-moi de toute urgence en cliquant  ICI, je vous enverrai par retour les conditions de ce stage, le trajet avec le planning du voyage, les temps forts de vos séances de carnet ainsi que votre certificat de réservation, car nous allons très vite clôturer les inscriptions et arrêter définitivement les places dans l'avion.
 

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Il faut que je vous dise : si je suis ainsi passé sans transition des immenses forêts de la Gaspésie aux incroyables contrastes indiens, c’est que je viens de rentrer du Québec et que je suis déjà dans un planning 2013 effréné, presque tourbillonnant, que je souhaite pour vous le plus merveilleux, inattendu, émouvant, authentique et profond possible lorsque vous le découvrirez à mes côtés, à travers ce blog ou par d'autres médias.
Je vous reparlerai plus tard de tous ces projets si vous me suivez régulièrement, pour l'instant ne vous impatientez pas en attendant les prochains reportages du carnet de voyage au Québec : je mettrai régulièrement en ligne la suite des extraits que vous ne connaissez pas encore, ils sont en cours de montage dans la dynamique des précédents.
À présent je finalise les derniers détails des stages aquarelle et carnets de voyages de l'année prochaine dont j’enverrai bientôt à tous (es) mes amis (es) stagiaires ainsi qu’à toutes les personnes me l'ayant demandé, ce programme (les thèmes et dates en sont d'ailleurs déjà visibles sur ce blog).

Je continue aussi de répondre à l’immense courrier qui m’attendait, pardonnez-moi si je ne le fais pas sur le champ pour vos courriels les plus récents : cela sera fait dans les prochains jours, promis !
Alors à très bientôt, je vous laisse visionner ces deux courts métrages : vous verrez comme ils sont créatifs, d’une réelle qualité cinématographique, surtout regardez-les en plein écran.
Eléphant à AmbertLes croquis et aquarelles qui vous attendent avec notre groupe de carnettistes en Uttar Pradesh et au Rajasthan seront sans nul doute hauts en couleur et empreints des odeurs, paysages, architectures, et personnages indiens étonnants : vous les découvrirez tout au long du voyage…


Addiction - prison - libération…

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Je viens de retrouver par hasard cette aquarelle, que j’ai réalisée il y a plus de quarante ans.
J’y représentais une jeune femme en prise avec les enfermements de l’addiction. 
Nue, sans défense, fermée en elle-même, harcelée par ses pensées, ses désirs et ses manques. Incapable d’échapper à sa condition, ignorant peut-être même son addiction, ou ne sachant comment faire pour en sortir, inconsciente des possibilités d’une libération, d’une guérison, d’une reconstruction…
Addiction - prisonÉtrange coïncidence que mes retrouvailles avec cette ancienne illustration : une amie de jeunesse m’appelle à l’instant pour me signaler qu’elle participe à l’organisation d’une importante journée d’information et de conférences passionnantes sur le sujet !
Elle a de surcroît besoin d’un peu de publicité pour cette manifestation, m’expliquant son grand intérêt pour toute personne simplement curieuse d’en savoir davantage ou directement concernée, quelles qu’en soient les raisons.
Je me fais donc le relais de l’information et porte à votre connaissance le déroulement de cette journée organisée par Réunica (institution de retraite et groupe de protection sociale à but non lucratif) en partenariat avec la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau (FRC), une sensibilisation tout public sur les addictions qui se déroulera le mardi 4 décembre au World Trade Center à Marseille, alors si vous êtes dans la région de Marseille, intéressé (e) par cette journée et souhaitez en savoir plus inscrivez-vous vite sur www.frc.asso.fr.
En regardant mon aquarelle, je ne cesse de penser combien est étrange le fameux hasard des coïncidences !
Affiche addictions 2

Stages aquarelle et carnets de voyages 2013

Les couleurs de l’Estrie

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Je tenais à cette page avant de partir : c’est pour elle que je suis revenu !
Revenu pour ces couleurs de feu et de braise, pour ces moments comme suspendus hors du temps . Et puis pour ces petites vaches Highlands trop jolies, qui ne demandaient qu’à poser pour moi…
Plus tard dans l’hiver vous pourrez bénéficier des « démos » de cette vidéo dans leur totalité (commentées et expliquées avec méthodes de travail), je vous reparlerai plus tard de cette opportunité sur laquelle je travaille.
En attendant je voulais vous dédier cette page avant de cette fois monter pour de bon vers le nord puisque la neige s’arrête de tomber et que les pneus sont chaussés pour affronter l’hiver canadien.
Je ne sais quand je pourrai écrire le prochain billet, mais je vous le promets : je ne vous oublie pas !
Page vache - feuille érable
Même la petite vache Highlands avait une robe blonde terre de Sienne brûlée !

Jackie FOURMIES à la Galerie Foch

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En cette fin d’année 2012 j’ai décidé, en attendant de terminer le montage des dernières vidéos de mon carnet de voyage au Québec, de mettre à l’honneur dans cette série d’articles des amis (es) anciens (nes) stagiaires ou élèves qui «volent à leur tour de leurs propres ailes» et réussissent dans leur art.
Vous les connaissez ou pas, mais elles, ils, méritent toutes et tous votre attention, votre écoute, votre regard.
C’est à Jackie FOURMIES que je vais consacrer ce premier article : - quel chemin parcouru depuis les lointains cours du soir du Lycée Carnus à Rodez dans les années 90 (que j'animais autant autour des autres techniques d'arts plastiques que celles de l'aquarelle) !
Son travail s’est densifié, illuminé, recentré autour d’une approche informelle et lyrique du paysage, nous emmenant dans un univers où la pensée même est paysage : paysages infinis où nulle frontière, nul horizon n’arrête notre regard, n’entrave notre âme.
Je parle de « paysage » plutôt que de « peinture abstraite » parce que ses peintures informelles nous offrent justement un territoire à part entière, où chacun de nous peut se retrouver, se projeter dans une intimité profonde où un cheminement se dessine dans  le rapport que nous pouvons établir avec ses toiles comme celui que nous aurions avec une fenêtre ouverte sur un ailleurs synonyme de rêve et de liberté, ce qui nous manque le plus dans l’univers très « matériel » où nous vivons.
Mais Jackie n’est pas que peintre, que visionnaire de cet « ailleurs » qu’elle nous offre avec talent et générosité, c’est aussi un excellent photographe au regard infaillible et  sensible, je vous invite à visiter son blog (cliquer ici) pour vous en rendre compte.
Quant à sa peinture (huiles sur toiles essentiellement) je vous invite à la découvrir si vous passez par Rodez à la Galerie FOCH, avant que son exposition (partagée avec Annie-France BECKER une autre intéressante artiste), ne soit terminée.

Affiche f Jackie Fourmies 1

Les petits carnets de Dominique VILLARD, (A)

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Vous savez que j’ai commencé il y a peu de temps (avec Jackie FOURMIES) une courte série de billets consacrés à d’anciens (es) stagiaires ou élèves - toujours amis (es) bien sûr -, qui se distinguent en cette fin d’année par une création, une exposition, le lancement d’une nouveauté ?
Hors, il n’est pas forcément besoin pour que l’intérêt de ce qu’on réalise soit grand, que l’oeuvre en question soit immense, gigantesque, considérable, incontournable médiatiquement, que ce soit un chef d’œuvre qui marquera l’histoire de l’art d’une façon ou de l’autre : non, on peut créer pour le simple plaisir de créer, se faire plaisir à soi-même, parfois avec peu de choses, mais avec sont cœur d’abord, son regard ensuite, son enthousiasme, sa spontanéité, et là, le talent trouve toujours un terrain favorable pour faire éclore l’originalité sans bannir l’authenticité, pour donner vie, gaîté et poésie à ce que l’on fait. C’est d’ailleurs ce que je préconise comme premier moteur à une démarche carnettiste : suivre son désir, dessiner et peindre comme on veut, traduire ce qu’on voit sans trop se poser de questions, dans l’instant de notre « ressenti », avec cet amour du monde et de la vie qui repousse les horizons, qui ouvre nos portes intérieures sur une merveilleuse liberté.
Dominique VILLARD est de ce courant de carnettistes insouciants et sincères, réalisant des amours de petits carnets en tous lieux, tous moments, avec tous sujets.
Je ne sais plus lors de quel stage nous nous sommes connus, mais ce que je sais c’est que j’ai toujours éprouvé un vrai bonheur à la voir dessiner ou peindre, à partager son enthousiasme devant telle ou telle chose, tel instant ou tel autre, faisant de nos souvenirs au palais de l’Alhambra à Grenade autant que de simples rochers sur la Côte Vermeille des moments si précieux, indéfinissables et hors du temps, que les pages réalisées porteront définitivement très haut, les couleurs d’une approche épurée de la beauté.
Découvrez ci-dessous le premier extrait de deux récents carnets qu’elle nous transmet (le suivant dans le prochain billet), et vous y retrouverez de la joie de vivre, vous verrez combien il est agréable de partir en voyage parfois tout près de chez soi, pourvu que notre regard reste émerveillé !
Colera est une petite plage de la Costa Brava en Espagne, proche de Llança :

la plage de Colera
la plage de Colera 1
la plage de Colera 2
la plage de Colera 3

Les petits carnets de Dominique VILLARD, (B)

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Il existe toutes sortes de carnets, de tous les formats, de toutes natures. Ce qui compte c’est qu’ils soient le reflet de notre regard, de notre perception du monde. Peu importe leur volume, leur dimension, pourvu qu’ils soient sincères, authentiques, vrais…
La façon de s’exprimer rend alors toute sa valeur, toute son intensité à la beauté de l’instant qui est forcément toujours unique et infiniment précieux, ce que nous oublions souvent trop vite dans la course du temps qui passe et la banalisation du monde qui nous entoure, surtout si celui-ci nous est familier.
Alors le carnet devient non seulement l’outil idéal (à la portée de tous) pour sauvegarder ces instants, pour les «éterniser», mais aussi pour les prolonger et leur rendre vie dans notre mémoire chaque fois qu’on en feuillette les pages : le carnet est ainsi une formidable machine à remonter le temps !
Dominique VILLARD nous entraîne aujourd’hui avec cet extrait d’un nouveau carnet «à remonter le temps» dans un quartier attachant de Paris, où son regard nous dévoile aussi un reflet de son âme.


PANAME AOUT 2012

 

PANAME AOUT 2012 1

 

PANAME AOUT 2012 11

 

PANAME AOUT 2012 5

 

PANAME AOUT 2012 6

 

PANAME AOUT 2012 7

 

PANAME AOUT 2012 8

 

PANAME AOUT 2012 9

 

Si vous avez aimé les extraits de ce carnet vous aimerez aussi ceux-ci : allez les voir ici et !

I Love You, Claudie CAPDEVILLE à l’Espace Gibert de Lézignan

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I Love You, (Coleman Hawkins, Chicago, 17 mai 1947 si je ne me trompe pas).
Claudie CAPDEVILLE, Lézigan, 17 - 23 décembre 2012 : courez vite à son « I Love You » pictural avant que ne se termine son exposition !
Je paraphraserai pour elle, pour son travail d’aquarelliste, ce que Wikipédia dit de Coleman Hawkins pour sa maîtrise du saxophone : une expression large, riche en harmoniques, axée sur un vibrato sensible et un chromatisme à la fois puissant et doux, une ample dynamique, une sensibilité généreuse et très élaborée, une inventivité mélodique et une maîtrise technique où la magie de l’eau nous ouvre les portes d’un imaginaire poétique d’autant plus merveilleux, qu’il ancre ses racines dans la réalité, parce que son aquarelle, c’est de la musique.
…C’était un magnifique mois de mai. Claudie faisait partie du groupe que j’emmenais peindre sur les collines parfumées des Alpilles et du Luberon.
Nous quittions tous les matins la jolie abbaye St. Pierre de Canons sous les chauds rayons du soleil qui venait de se lever pour parcourir la garrigue à la rencontre de ces lieux rares ayant faits vibrer les peintres de la lumière en Provence…
Il y avait dans son travail l’affirmation certaine d’un talent déjà bien affirmé.
Les années ont passé. Nous ne reviendrons plus dans la belle abbaye donnant sur la Sainte Victoire puisqu’elle a été vendue (aujourd’hui devenue domaine privé), mais Claudie a largement épanoui son talent bien au-delà des frontières de ses terres narbonnaises de prédilection.
Vous pouvez à présent entrer dans son univers comme dans les allées d’un jardin enchanté, vous ne le regretterez pas : si vous quittez son exposition ou son site en ayant dans la tête l’incandescente et sensuelle beauté d’un vibrato de Jazz, ce n’est pas par hasard, car il y a dans l’art de Claudie CAPDEVILLE tout ce que les mots seuls ne peuvent exprimer.

Écoutez, si vous aimez le saxophone interprété par l’un de ses plus grands maîtres, le « I Love You » de Coleman Hawkins, à la fin de cet article, juste en dessous de la belle affiche de Claudie (et regardez l'affiche de Claudie en même temps).
I Love You ! 

Claudie Capdeville

 

 


Les fulgurances aquatiques de Nicolas DÜRR

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240 km en 7 jours en tenant le guidon d’une main, et (presque) pinceaux, carnet et aquarelles de l’autre, imaginez ce que cela peut donner !
…Ou plutôt ne l’imaginez pas, regardez-en un extrait à travers ces trois aquarelles du périple de Nicolas DÜRR aquarelliste et photographe tout au long du Canal du Midi il n’y a pas si longtemps de cela.
C’est à lui que je consacre aujourd’hui mon petit coup de projecteur, car, ancien stagiaire de sessions mémorables, il nous fait part en cette quasi veille de Noël avec sa mise en ligne sur «flick» d’un travail considérable qu'il a accompli d’abord en tant que photographe et aquarelliste passionné, ensuite comme «urban sketcher» assidu qui ne cesse jamais de travailler (je vous invite entre autres à découvrir ICI l’intéressant résultat de ses exercices réalisés dans la neige pendant notre dernier stage d’hiver de La Fresse en Jura Oriental en mars dernier).

Comme quoi apprendre à se débrouiller en conditions hivernales, peut mener à une expression affirmée mettant bien en valeur sa passion pour le monde qui nous entoure (ce qui en rebuteraient plus d’un avec le froid alors que ce sont des lumières, des ambiances et un bonheur des yeux incomparables en plus de grandes joies qui sont vécues là).
Ajoutez à cela la simplicité de Nicolas, la sympathie enthousiaste qu’il sait provoquer autour de lui doublée d’une grande modestie et d’un certain recul par rapport à son travail et vous obtenez l’expression d’une personnalité qu’il va falloir suivre avec attention, porteuse d’avenir et de belles promesses.

Les classeurs Flickr de Nicolas :

http://www.flickr.com/photos/nicoweb/collections/

Ses travaux graphiques :

http://www.flickr.com/photos/nicoweb/collections/72157630344361944/

Ses 64 albums du Canal du midi correspondant aux 63 biefs, aux écluses qui les retiennent et au trajet qui relie la dernière écluse au Phare des Onglous :

http://www.flickr.com/photos/nicoweb/collections/72157630344494464/


Je vais donc continuer pendant ces périodes de fêtes de publier de nouveaux articles mettant en lumière quelques amis (es) anciens stagiaires qui créent en ce moment des évènements ou mettent en ligne le fruit de leur travail et de leur expérience (que me pardonnent celles ou ceux que j’oublierais, tous ne me font pas part de ce qu’ils font publiquement en ce moment et ils sont très nombreux).
C’est un petit cadeau de Noël à ma façon que je souhaite leur faire avec ces modestes «coups de projecteur», mais c’est en même temps une sorte d’autre petit cadeau que je vous adresse, car à travers leur travail (même pour ceux d’entre eux - elles - qui n’en sont qu’au premier stade de leur «lancement»), leur talent, leur réussite, c’est avant tout la preuve qu’avec un peu de volonté, de pratique et beaucoup d’enthousiasme on peut aller très loin sur le chemin de nos passions !

C'est en fin d’année la moindre des choses que je vous souhaite.

Ecluse-de-la-DouceCette écluse est située en amont de Carcassonne. Nicolas DÜRR l’a réalisée un an avant son périple en vélo.

le jeudi 16 août 2012, arrivée sur HompsVoici son « arrivée sur Homps » (Homs est une très belle étape sur le Canal du Midi) le jeudi 16 août 2012, lors de son parcours en vélo.
le jeudi 16 août 2012, arrivée sur Homps 2Celle-ci a été réalisée simultanément avec la précédente, elle est d’autant plus intéressante qu’on y voit bien comment l’aquarelle est « l’instantané du peintre » : la péniche à gauche s’éloigne et s’approche de la passerelle, l’aquarelle est plus légère, plus spontanée, plus lumineuse que la précédente, cela est aussi le fruit de l’immersion dans la magie d’une pratique où, au bout de quelques instants on ne fait plus « q’un » avec ce que l’on peint…
Neige Nicolas Dürr 1Avec ce paysage de neige nous somme plongés dans une autre atmosphère où la sérénité, le silence et la beauté de l’hiver sont plus qu’une promesse pour le regard du peintre : c'est le début de futures métamorphoses créatives ! 

Il a réalisé celle-ci lors du dernier stage d’hiver en Jura Oriental (la future session aura lieue en mars prochain), si ce n'est déjà fait vous pouvez découvrir les autres exercices de Nicolas pendant ce dernier stage en cliquant sur son aquarelle ci-dessus

À la rencontre de Jacques ALBERT

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Ce qui compte de plus, dès le départ, c’est de se faire plaisir !
Peu importe les erreurs du début, on les domine petit à petit, on s’améliore au fil du temps, au fil de la pratique, il ne faut pas qu’elles nous arrêtent, nous paralysent, et ce qui était autrefois épreuve insurmontable devient avec le recul problème maîtrisé, de belles étapes jalonnant le parcours de l’aquarelliste jusqu’à une affirmation nette de sa personnalité.
Jacques ALBERT est de ceux-là qui motivés par un enthousiasme débordant, par une joie de dessiner et de peindre avec bonheur le monde autour de soi, ont su donner du sens à leur travail par-delà des difficultés qui entravaient leur cheminement.
Au point que ce qui aurait pu être très pénalisant lors d’une formation académique rigoureuse, devient atout majeur dans une expression libérée de toute contrainte.
Mais la réussite dans ce domaine est très subtile, ténue même, car on chemine dans un équilibre difficile à garder, et s’il s’en sort si bien Jacques, renvoyant par la couleur au kaléidoscope de la vie, par ses personnages (éléments indissociables de leur environnement) à la spécificité de leur existence, c’est qu’il arrive à capter la « sonorité » des univers qui l'intéressent, leur musique propre, ce qui l’affranchit parfois de la perspective dans sa spontanéité, en donnant à certaines de ses aquarelles un côté « aérien » très original qu'on verrait comme trait de génie dans l'oeuvre d'un Marquet ou d'un Chagall.
Jacques vient de lancer son blog sur Internet : je vous invite à aller le visiter en cliquant ICI, profitez-en pour l’encourager !
J’aime beaucoup son carnet de Lisbonne (qui lui a valu un prix du public à Metz), et c’est avec plaisir que je retrouve dans ses publications quelques souvenir communs dont un de ce stage du Maroc que nous ne sommes pas prêts d’oublier, je me souviens particulièrement du souk de Tahanaoute où nos héroïques stagiaires dessinaient debout, serrés les uns contre les autres, sollicités de toute part au milieu d’un hourvari multicolore et d'un tintamarre invraisemblables : un vrai «baptême du feu» carnettiste qui devait définitivement les guérir de toute timidité picturale !
Jacques Albert 1«L'ascensor Da Bica» à Lisbonne de Jacques ALBERT : on entend bien le grincement de ferraille des roues crissant sur les rails, et le soleil du Portugal passant par-dessus les toits à travers câbles et fils électriques nous éblouit presque dans le jeu des ombres et des lumières.
On perçoit même des odeurs de friture passant par les fenêtres au milieu des bruits de la ville, mêlées à la sonorité émouvante et mélancolique de quelque fado…

Stages aquarelle et carnets de voyages 2013

La passionnante Chine de Jacqueline KUNTZER

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Canton, Guangxi, Guizhou …
Jacqueline KUNTZER, pour la publication de son dernier carnet de Chine dans la communauté Google, nous fait découvrir ce pays millénaire avec verve graphique et fascination, émerveillement et spontanéité .
Si quelqu’un connaît vraiment ce pays, c’est bien elle, son compagnon aussi, qui y vécurent si longtemps.
Son regard à la fois tendre et attentif sur un monde ancestral en pleine mutation, souvent rural, généralement éloigné des problèmes et préoccupations des sphères dirigeantes, sa curiosité pour l’autre facette très moderne de l’immense pays aux nombreuses nationalités rendent encore plus intéressant le parcours de son carnet.
C’est avec générosité qu’elle nous en fait partager ces quelques extraits marqués par l’empreinte même de « l’esprit chinois » : il y a comme une respiration dans ses pages, une sorte d’équilibre entre le Yin et le Yang, un ressourcement auprès des éléments naturels, de la vie des populations locales, des merveilles d’un artisanat à la fois simple et extrêmement ingénieux…
Quel chemin accompli depuis le stage «Djanet, une oasis en pays touareg» où elle découvrait les subtilités du carnet de voyage !
… Et puis, il y a eu « sa » Chine qu’elle retrouvait pour la première fois
en carnettiste lors du stage du Yunnan d’il y a trois ans : un véritable mise en situation des acquis précédents.
Il faut dessiner et peindre sans complexes, conscients que ce qui fait la valeur d’un carnet de voyage authentique c’est le fruit de ce subtil rapport entre ce que nos sens captent sur le motif et les traces que nous laissons dans notre carnet, surtout lorsque la sincérité en est le moteur, comme dans le travail de Jacqueline KUNTZER.

Jacqueline Kuntzer 1    Yuangshuo, dans l’esprit de la tradition picturale chinoise…
Jacqueline Kuntzer 2«Au parc le matin …», une légèreté typiquement extrême-orientale.
Jacqueline Kuntzer 3Observation et témoignage : être au plus près des choses et des gens…
Jacqueline Kuntzer 4Ici, la prédominance du trait donne une plus grande force au motif que s’il avait été entièrement traité à la couleur.
Jacqueline Kuntzer 5«Datang village Miao» : on retrouve ici la dominante ocre rouge si caractéristique de nombreuses terres chinoises. On n’oublie jamais un village comme celui-là, car l’atmosphère qui y règne est intimement liée à son terroir.
Jacqueline Kuntzer 6Deux dessins suffisent parfois pour résumer une journée entière…
Jacqueline Kuntzer 7Avec ce dernier extrait du carnet de Jacqueline, l’évocation du voyage prend tout son sens puisqu’elle nous donne envie de voir plus loin que l’horizon de cette montagne…

Pour Noël, la belle rivière aquarelle de Gaétan PATENAUDE

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Aujourd’hui c’est Noël… Un important jour en occident dans la symbolique de l’espérance.
Cette espérance ressemble un peu à celle que l’aquarelliste ressent un jour lors de sa première grande émotion créative, lorsqu’il éprouve ce « je ne sais quoi » de trouble joyeux après avoir réussi dans la fulgurance de l’instant une aquarelle en parfaite connivence avec l’âme du sujet et tout à fait conforme à son intention picturale première.
À partir de ce moment il va percevoir ce que va réellement pouvoir lui offrir cette expression et se projeter dans de bien plus profonds accomplissements, déjà ressentis confusément comme de grandes promesses...
Mais qu’il est long le chemin de ces promesses, et combien faut-il persévérer avant d’en avoir un jour franchi les principales étapes ?
Aussi, comme cadeau pour ce jour de Noël traditionnellement chargé d’espoir, d’encouragements et d’exemples de réussite, (que vous ayez ou non vécu cette première grande émotion), je voulais vous offrir la belle aventure de Gaétan PATENAUDE qui a posé avant-hier un important jalon sur son chemin sans concession d’aquarelliste, (d’autant plus important pour lui qu’il représente trente années d’engagement dans cette discipline artistique exigeante, des années d’efforts, de travail, de réflexion, de remises en cause, et bien sûr d’espérance), en créant son site - blog, sa « rivière aquarelle » au fil de laquelle il nous invite à naviguer : un résumé très intéressant de ces trois décennies, de son parcours, mais aussi et surtout une présentation fort bien faite de ses questionnements, et du produit de sa quête d’aquarelliste.
J’ai eu le plaisir de retrouver Gaétan lors de mon dernier voyage au Québec, mais c’est entre Collioure et Cadaquès il y a déjà quelques années, que j’ai pu lui faire découvrir en même temps qu’à quelques autres stagiaires de l’époque, ma façon de voir le monde et de le traduire.
Ce fut une expérience de plus pour lui qui avait déjà amorcé sa réflexion de manière approfondie et suivi les conseils de maîtres comme Heather YAMADA ou Hiroko OKATA qui influencèrent sa démarche, dont je dirai qu’elle est caractérisée par une dimension poétique très orientale, peut-être une synthèse de ce qui peut se faire de mieux dans certaines de ses réalisations, par rapport à son approche particulière des équilibres entre sa pensée, les pigments et l’eau.

Une approche souvent très « Zen », épurée, sobre jusqu’à l’extrême et où circule indiscutablement le souffle de la vie, chaque aquarelle devant être perçue comme une peinture à part entière.
Joyeux Noël avec Gaétan PATENAUDE, n’hésitez pas à aller l’encourager sur son site - blog "Ma rivière aquarelle" !


Gaétan Patenaude, Abstraction 51Gaétan Patenaude, « Abstraction 51 »

 
Gaétan Patenaude Roseraie II – 2003-005

Gaétan Patenaude, « Roseraie II »


Gaétan Patenaude Île d'Orléans vue de Beaumont     Gaétan Patenaude, « Île d'Orléans vue de Beaumont »

 Gaétan Patenaude Abstraction 60 - 2012-021Gaétan Patenaude, « Abstraction 60 - 2012-021 »
 

 

Gaétan Patenaude Les Pèlerins (Notre-Dame-du-Portage)

Gaétan Patenaude « Les Pèlerins (Notre-Dame-du-Portage) »

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