J'apprends par la télé ce soir, que tu étais là-bas, et que tu as été abattu avec eux.
Je voudrais avoir mal entendu, mal compris.... Il n'en est rien. Quelle peine !
Je voulais te rendre hommage à ma façon, au nom de bien des carnettistes qui sont en deuil ce soir sans savoir encore que tu étais avec Cabu, Wilinski, Charb, Tignous, Bernard Maris et le reste de la rédaction de Charlie !
Je ne reviendrai pas sur les débuts de la Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand devenue aujourd'hui le fameux Rendez-vous, sur le rôle essentiel que tu y as joué, sur ce que ce rendez-vous te doit comme fondateur de cet incontournable évènement, ni sur nos échanges où ta présence fut d'un soutien et d'un enthousiasme que je n'oublierai jamais, particulièrement aux débuts de la Biennale, puis lors de mon engagement dans la réalisation de carnets comme celui de l'exploration de l'Aven Noir.
Je l'écris et le manifeste publiquement car tu as aidé nombre de carnettistes qui te doivent beaucoup et ton absence va considérablement se faire sentir au rendez-vous des Carnets de Voyages. Tu étais, comme les autres, comme tous ceux qui partent trop vite, trop injustement, trop tragiquement, indispensable...
J'aurais beaucoup à ajouter, mais je voulais simplement, humblement et douloureusement te dire adieu ici ce soir non seulement en mon nom, mais aussi de celui de bien d'entre-nous.